Dans lequel je donne un exemple de mon inculture musicale

music-159870_640Discussion il y a deux jours :

« Tiens, t’as une version instrumentale d’All By Myself [0] qui joue ?
– Non, c’est, heu, d’après Google, heu, Piano Concerto No. 2 in C Minor, Op. 18, Rachmaninov, deuxième mouvement [1].
– Euh. Ça ressemble vachement, quand même. »

Wikipedia à la rescousse : « All by Myself est une chanson américaine écrite, composée et interprétée par Eric Carmen et sortie en 1975. Elle emprunte librement son thème musical au deuxième mouvement du Concerto pour piano no  2 de Sergueï Rachmaninov, une pièce que Carmen croyait à tort être dans le domaine public. »

Ben, ça explique des choses, pis j’ai appris un truc.

[0] Farpaitement, la version Céline Dion.

[1] Et l’ensemble est aussi disponible : Rachmaninoff – Piano Concerto #2 in C Minor, Op. 18.

Buffy the Vampire Slayer – Buffy contre les vampires, 1/2

buffyAprès avoir causé de West Wing, je continue dans mes séries préférées avec Buffy. L’intro de certains épisodes est composée des trois phrases suivantes « In every generation, there is a chosen one. She alone will stand against the vampires, the demons, and the forces of darkness. She is the Slayer. », qui résument impeccablement la série. (Dans la version française, « À chaque génération, il y a une élue. Seule, elle devra affronter les vampires, les démons et les forces de l’ombre. Elle s’appelle Buffy. », ce qui supprime la référence à la Slayer (Tueuse), mais bon). C’est effectivement le principe de la série : Buffy, lycéenne au début de la série, est chargée par une puissance supérieure quelconque de débarasser le monde de tous les bidules démoniques qui traînent. Dit comme ça, ça peut un peu faire penser à une série de baston dont il se trouve que la bastonneuse principale est de sexe féminin, mais si ça se limitait à ça j’aurais probablement pas re-regardé les sept saisons plusieurs fois. Buffy a des personnages vraiment chouettes qui évoluent beaucoup au cours des sept saisons, et l’ensemble bénéficie d’une écriture formidable. Ce n’est pas une série comédique-sitcom-rires-en-boîtes (ni même une comédie tout court, d’ailleurs), mais c’est une série très drôle. Il faut un peu s’accrocher au début, parce que la saison 1 a du mal à trouver ses marques, et il y a un certain nombre d’épisodes qui sont assez franchement ridicules, et tous n’ont pas forcément très bien vieilli en plus de ça (la série a été diffusée de 1997 à 2003, ce qui est relativement récent, mais en particulier la plupart de ce qui est informatique et technologies a super mal vieilli, et n’était déjà pas le point fort à la base). Mais il y a aussi (et surtout) d’excellents moments et j’aurais bien du mal à me cantonner à un seul « épisode préféré ». La série s’articule en général en un crescendo d’emmerdes par saison qui se termine par le « boss de fin de niveau » en fin de saison, avec quelques exceptions, et pas mal d’épisodes beaucoup plus détachés de l’arc principal que d’autres.

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Everyday carry

sacsComme Natacha l’a fait il y a quelques jours, je joue aussi au jeu de l’Everyday Carry, ou EDC, ou « tous les trucs que je trimballe avec moi en permanence ou à peu près » (et je vais causer d’EDC dans ce qui suit, parce que c’est moins long à taper – et à lire).

La photo qui illustre cet article est une partie du contenant dudit EDC. Le sac que je trimballe pour aller au bureau est un sac à dos Timbuk2 de modèle exact inconnu mais qui à vue de pif ressemble au Q Laptop Backpack qui doit en être une version plus récente. J’aime beaucoup ce sac à dos parce qu’il est pas trop lourd, que j’arrive à mettre une quantité de bordel décente dedans quand il faut, et que jusqu’ici il tient le coup. L’autre sac est mon sac à main, qui est un sac Paquetage en cuir noir que j’ai acheté il y a longtemps (je dirais plus de dix ans, à force) ; dans mon souvenir, je l’ai acheté quand le précédent m’a lâchée alors que j’avais un disque dur (dans son rack) dedans. J’ai sauvé le disque, mais le sac n’avait plus de lanière. C’est un peu le modèle de sac à main le plus basique qu’il soit : une longue lanière histoire de pouvoir le porter en bandoulière, et très exactement deux poches : la poche principale, et une petite poche à l’intérieur avec une fermeture éclair. Le cuir s’est pas mal usé au fil des années, mais le sac est toujours sac, et je serai bien désolée quand il me lâchera, ce qui j’espère n’arrivera pas avant quelques années. Et donc, je prends ledit sac à main quand je sors sans mon sac à dos, ce qui est à peu près chaque fois que je sors pour aller ailleurs qu’au bureau.

Le troisième contenant qui n’est pas sur la photo, c’est mes poches de jean ! J’ai beaucoup, beaucoup de mal à survivre sans poches. Ça fait partie des raisons pour lesquelles les pantalons plus habillés et les jupes/robes me gonflent autant : ya souvent pas de poche, ou des poches ridicules. J’ai besoin de poches.

Et j’ai besoin de poches pour trimballer la première partie de l’EDC :

IMGP3177On se fout régulièrement de moi à cause du contenu de mes poches. Je vois pas pourquoi. Donc, le contenu :

  • Mes écouteurs – ce sont des Sennheiser MX 365, c’est la troisième paire que je me traîne (les précédentes étaient respectivement bleue et rouge) – les écouteurs, c’est pas fait pour être gardé dans les poches, ce qui explique leur relativement faible durée de vie, mais je traîne ceux-là un an avant qu’ils me lâchent en général, ce qui pour des écouteurs à 25 balles est honorable. Je ne me prononcerai pas sur la qualité sonore des machins, attendu que j’ai une tolérance énorme au son pourri, mais ils sont aussi suffisamment confortables pour moi pour les porter plusieurs heures par jour (c’est pas le cas en ce moment, ça le fut dans le passé).
  • Ma montre, qui finit dans ma poche à peu près aussi souvent qu’à mon poignet. C’est une Casio WaveCeptor WVQ-110T que j’ai achetée il y a quatre ans : je voulais une montre qui soit jolie (en tous cas je l’aime bien), à aiguilles (ça va avec le joli, de mon point de vue), et qui se synchronise sur l’horloge atomique. Ça, c’était le cas jusqu’à récemment ; en ce moment, je sais pas ce qu’elle a, mais elle reçoit plus le signal, du coup elle avance d’une dizaine de secondes et ça me soule (principalement parce que ça va pas s’arranger). Faudrait que je l’envoie en réparation, probablement 😦
  • Mon téléphone, un Nexus 5, dans une housse complètement overkill et qui prend une place monstre, mais à laquelle j’ai fini par m’habituer. Je crois que je reviendrai à une housse plus raisonnable la prochaine fois que je change de téléphone (c’est à priori pas pour maintenant, j’aime beaucoup mon Nexus 5).
  • Un médiator – un Dunlop Tortex .60mm. Je le trimballais pas tant que ça dernièrement, celui-là ; je me dis que si je me remets à le trimballer peut-être que ça me fera gratter la guitare un peu plus souvent qu’en ce moment.
  • Du pognon : je trimballe mon pognon dans mes poches, c’est comme ça. Du coup, j’ai régulièrement des pièces qui tombent de mon pantalon quand je l’enlève ou que je le remets. Meh.
  • Mon trousseau de clés diverses auquel est aussi attachée une Yubikey qui me sert de token pour l’identification à deux facteurs sur deux-trois trucs qui en ont besoin.
  • La carte de fidélité de ma cantine : un repas gratos tous les 15 repas, c’est toujours ça de pris.

Parallèlement au contenu des poches, il y a donc le contenu du sac.

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  • Mon ordinateur portable – c’est un Toshiba Portégé Z30-A-19L, acheté en novembre. Il rentre pas dans mon sac à main, mais c’est le seul élément qui va dans mon sac à dos et pas dans mon sac à main. Je ne trimballe pas de chargeur en général : j’en ai un ici et une station d’accueil au bureau, et il a 4-5 heures d’autonomie, ce qui est suffisant dans la plupart des cas. Une babasse tout à fait correcte, 13″, un écran avec autant de pixels que mon 24″, pas trop lourde, et suffisamment de puissance pour faire tourner du bon gros Java, une instance d’IDE ou deux, et une machine virtuelle si nécessaire, le tout en même temps. La construction semble un peu fragile (mais c’est peut-être que mon ancien portable était un char russeLenovo Thinkpad Series X), et le clavier est assez moisi – comme je colle un clavier dessus la majorité du temps, c’est pas vraiment un problème pour moi.
  • Mon portefeuille – je sais pas comment les gens normaux font avec un portefeuille qui tient dans une poche de pantalon, je vois pas où ils foutent leurs trucs. J’ai même pas l’impression d’avoir tant de trucs débiles que ça dans ce portefeuille : carte de crédit, carte de transport, permis de conduire, carte d’identité, cartes de fidélités diverses, pognon, cartes de visite, pis c’est à peu près tout.
  • Un chargeur micro-USB, utile pour le téléphone. Le câble s’en détache et fait aussi office de câble USB vers micro-USB, pareil, c’est utile.
  • Mon passeport et mon permis de séjour suisse restent en général dans mon sac à main aussi. La raison en est que si j’ai VRAIMENT besoin de mon passeport, c’est que je voyage, et que j’ai plus de chance d’avoir avec moi mon sac à main que mon sac à dos « habituel » (si je voyage, j’ai plus de chance de trimballer le format d’au-dessus), et donc ça limite le risque d’échec.
  • De l’ibuprofène, parce qu’on est jamais à l’abri d’en avoir besoin. Avant j’avais un petit tube achement pratique, mais je l’ai paumé, du coup je me trimballe les tablettes et c’est chiant.
  • Des mouchoirs, parce qu’il faut toujours avoir des mouchoirs.
  • Des serviettes hygiéniques, parce qu’il n’y a rien de pire que de se retrouver en carafe au mauvais moment. (Ceux qui ne savent pas : croyez-moi.)
  • Mon Kindle Paperwhite : cadeau de Noël de ma sœur que je bénis tous les jours. L’autonomie qui tourne autour d’un mois est un vrai confort, c’est léger, compact, ça permet de lire la nuit sans fatiguer trop les yeux, bref rien que du bonheur. J’étais un peu anxieuse de passer de la tablette à la liseuse, mais je suis nettement dans les convaincus maintenant (j’ai changé d’avis !).
  • Mes lunettes de soleil : je suis très sensible à la luminosité, et je préfère nettement avoir des lunettes de soleil que de ne rien voir parce que je ferme les yeux.
  • Des instruments d’écriture divers – de temps en temps il y en a un qui se met à fuir et c’est relou, ça fait longtemps que c’est pas arrivé. Sur la photo, deux porte-mines Pilot Rexgrip 0.5 – un peu luxe pour du porte-mines de base, mais j’avais pas trouvé moins luxe quand je les ai achetés, et ils sont pas désagréables, un Pentel EnerGel 0.7 – j’aime bien la gamme, en 0.7 ou en 1mm, ils sont résistants et ils fuient pas – et un Pilot marqué Wolfram, souvenir d’une formation Mathematica quand j’étais à l’ETH. Le tout savamment mordillé parce que je bouffe mes stylos (les Bic cristal ne sont PAS une option pour moi, je bouffe le plastique plus vite que l’encre qui est dedans et c’est relou. Et en plus ils fuient pour de vrai au bout d’un temps.)

Dans les trucs que je ne trimballe pas mais que j’envisage à l’occasion :

  • un couteau suisse, c’est toujours pratique, et l’autre jour au bureau on a eu du mal à trouver un tire-bouchon, la lose – s’il fait tournevis ça serait cool aussi, je trimballe plus de tournevis sur moi et des fois ça manque
  • une clé USB, des fois ça manque aussi. Idéalement une que je pourrais utiliser comme porte-clé, ça serait bien. J’en ai traîné une longtemps, mais le caoutchouc a fini par se barrer et la clé à prendre très cher.
  • un truc de pluie quelconque (pas un parapluie, je hais les parapluie, plutôt le modèle K-way) : la saison de la mousson commence bientôt à Zürich (on peut même considérer sous certains aspects qu’elle est déjà là), et je sais qu’il va y avoir des jours qui commenceront sous un grand beau soleil le matin et qui finiront sous une drache violente au moment de retourner prendre le train. Va falloir que je m’occupe de trouver ça – suggestions appréciées.
  • j’ai jamais trouvé de carnet qui me satisfasse complètement, probablement parce que je cherche le mouton à cinq pattes. Je veux un truc solide, idéalement à pages détachables, léger, et qui se destrabule pas complètement au bout de trois jours dans un sac. Toujours aussi idéalement à pages blanches (et pas quadrillées), mais là je crois que j’en demande vraiment beaucoup.

Voilà. Je dois dire que je suis assez impressionnée par la quantité de conneries que j’arrive à raconter sur un sujet aussi « bateau », mais je dois dire que ça m’a beaucoup amusée 😉

Le B.A.-BA de la réparation

Je viens d’avoir l’air très bête.speaker

Je rentre à la maison ce soir, je vais pour mettre de la musique dans le salon, je fais pas plus attention que ça, la télé (qui est dans le bureau) se met à hurler. Je pique un sprint vers le bureau, j’éteins la télé avant que les voisins ne commencent à râler sur le volume de Metallica.

Il se trouve que l’enceinte qui est dans le salon est une enceinte Sonos – un bidule contrôlable entièrement via WiFi et qui sait jouer de la musique depuis moult sources Internet, y compris Google Play Music. Ça marche comme suit : je lance Google Music sur mon téléphone, j’appuie sur le petit bouton « Cast », je clique sur Sonos dans le menu, je clique sur Play, et ça envoie la musique sur la Sonos, c’est magique.

Sauf qu’on a aussi une Chromecast, sur la télé. Et que j’ai pas fait gaffe en cliquant, et qu’au lieu de cliquer sur Sonos, j’ai cliqué sur Pangolincast (c’est le nom de la Chromecast, cherchez pas.) Une fois la télé éteinte, je reviens dans Google Music – et ya une raison fondamentale pour laquelle j’ai pas cliqué sur Sonos, c’est que j’ai pas Sonos dans le menu. Dameunède, me dis-je en mon for intérieur, ce foutu truc est pété, continue-je. J’ouvre l’app Sonos sur le téléphone, qui me trouve pas mon enceinte. Scrogneugneu. Et qui me dit qu’il faut que je mette à jour l’app. Bon. Je vais pour mettre à jour l’app, pas de mise à jour disponible. Il insiste, le bougre ; je désinstalle l’app, je réinstalle l’app. Je continue à lutter un peu, je réessaie, il râle toujours qu’il faut une mise à jour et que j’ai pas d’enceinte dispo, bon.

Éclair de génie – du moins je le crois à ce moment là : on a pas mal bricolé le WiFi ces temps-ci (parce qu’on a la fiiiibre), ça a dû defuncter le truc. Je commence donc à reconfigurer tout le système Sonos. La petite borne affiche une loupiote blanche, tout va bien. L’enceinte n’affiche pas de… aaaaattends une seconde. La loupiote de l’enceinte est éteinte.

Je me suis donc tapé le crâne un grand coup, j’ai branché l’enceinte (qui avait été débranchée… juste avant l’installation de la fibre, histoire de faire de la place autour de la prise), j’ai refait coucou sur l’app Sonos, et tout de suite ça marchait mieux.

J’avais oublié le B.A.-BA de la réparation : « first, check the cables. » (« Second, check the cables. »)

The West Wing – À la Maison Blanche

westwingJ’ai dit que je parlais de séries, alors je vais commencer par celle que je suis en train de re-re-regarder en ce moment, c’est-à-dire The West Wing, en français À la Maison Blanche.

The West Wing est une série qui a été diffusée aux US de 1999 à 2006, et qui raconte le quotidien du personnel proche du Président des États-Unis, Josiah « Jed » Bartlet. C’est aussi une série qui est dans mon top 5 personnel, peut-être même dans mon top 3. C’est drôle sans être comédique, parfois tragique, c’est une des rares séries dont certains épisodes m’arrachent toujours une larme ou dix au troisième visionnage, et me faire rire aussi dans le même épisode. Les personnages sont dans leur immense majorité très attachants et crédibles dans leurs actions. Le ton est hyper-optimiste, et c’est probablement ce qui est le plus reproché à la série : Aaron Sorkin a une vision de ce que la politique pourrait (et devrait ?) être idéalement, et il manque parfois (souvent ?) de subtilité à l’exprimer. Ça aide probablement d’avoir le même genre d’opinion et de vision, et je comprends que le côté « sermonnant » puisse agacer, mais pour moi ça fait aussi partie de l’attrait et du « quand même, si les choses se passaient comme ça, ça serait vachement cool ». Je crois que j’ai aussi plus appris sur le fonctionnement des institutions aux États-Unis que par le biais de n’importe quel autre support 😉

Bref, après ces généralités générales, on va parler un peu du contenu 🙂

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Avengers: Age of Ultron

Avengers: Age of Ultron
Avengers: Age of Ultron

J’ai été voir pas mal de films Marvel dans les quelques années qui viennent de s’écouler ; Avengers premier du nom était très chouette et j’étais donc impatiente de voir celui-ci… ben depuis qu’il a été annoncé, en fait.

Comme indiqué dans Des séries et des spoilers, je vais arrêter de me poser des questions métaphysiques sur les spoilers divers, donc pour ceux que ça peut éventuellement chagriner : « ’ttention chérie, ça va spoiler ». Le TL;DR avant de rentrer dans le vif spoilant du sujet, cependant, c’est que c’était plutôt chouette – rien d’extraordinaire, mais un bon moment de cinéma option « on ne gâche pas son plaisir », si tant est qu’on aime ce genre de films. Voilà.

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En vrac

640px-Vis_en_vracHop, j’ai décidé que maintenant le dimanche c’était l’heure du En Vrac, c’est-à-dire tous les machins-trucs plus ou moins divers que j’ai lus/vus dans la semaine sur les internets, et sans forcément d’ordre particulier à part « c’est dans cet ordre là que j’ai fait la liste à partir de sources diverses » (et j’ai regroup des trucs qui allaient ensemble, histoire de rendre l’ordre du reste encore plus étrange).

  • Elon Musk: The World’s Raddest Man et de ses usines – en anglais : un article intéressant à propos d’Elon Musk, le CEO de Tesla et de SpaceX
  • Une vidéo de l’usine Tesla – qui vient en lien de l’article précédent – le commentaire est en anglais, mais les robots sont cool dans toutes les langues
  • Des trucs sur Git – les deux articles sont assez complémentaires, le premier est très pratique et très « survie », le deuxième part plus dans les détails, y compris de certaines commandes du cœur de Git:
  • Natacha qui fait un article sur ce qu’elle trimballe au quotidien – en français – il est probable que j’en fasse autant à un moment quelconque
  • Les pages Wikipedia sur lesquelles j’ai passé un peu de temps
    • Volterra’s_function – en anglais – je connaissais pas le concept de fonction dérivable dont la dérivée n’est pas Riemann-intégrable… « mind: blown », ou à peu près
    • Système éducatif suisse – en français – me suis retrouvée là-dessus après une discussion sur IRC, ça varie pas mal par rapport à la France, et en plus ça dépend des cantons
  • Des trucs Android: Netrunner divers
  • T’as la frite ? j’ai la patate ! – en français, un article sur La Vraie Frite Belge, photos à l’appui
  • eAutoindex – en allemand, j’ai appris cette semaine que le registre des immatriculations de voitures était public, et que le registre du canton de Zürich était interrogeable gratuitement en ligne… C’est apparemment possible de se désinscrire du registre (m’en fous, maintenant, j’ai plus de voiture 😉 ).
  • Algorithm combines videos from unstructured camera arrays into panoramas – en anglais – « atta, on va prendre 15 vidéos en même temps, on va les coller toutes ensemble et ça va faire des trucs qui roxent »
  • What is an isochrone map? – en anglais – un billet avec des cartes, des voyageurs et des couleurs
  • Under the hood: Facebook’s cold storage system – en anglais – un survol assez général du système de stockage du « vieux contenu » de Facebook (l’exemple qu’ils donnent, la photo postée il y a des années, qu’on veut garder, mais pas forcément dans les données les plus accessibles) – toujours rigolo de considérer les problèmes à ce genre d’échelle.

Des séries et des spoilers

10th Doctor Popcorn Holder
10th Doctor Popcorn HolderCC-BY F_A sur Flickr 

Je regarde pas mal de séries télé. Comme pour les bouquins, il y a du bon, du moins bon, du « c’est pas mal mais c’est pas ma came », il ya « mes séries préférées de tous les temps et même que », et tout ce qui va au milieu de tout ça.

J’aime beaucoup le format de la série, parce qu’il permet à la fois d’avoir des morceaux gérables au quotidien (c’est plus difficile de trouver les 2h+ pour regarder un film que de trouver les 22 ou 42 minutes de la plupart des épisodes de série) tout en permettant de développer sur le plus long terme les histoires et les personnages. Bon, il y a plusieurs inconvénients aussi. Le premier est qu’une fois qu’on commence une série, il peut être difficile de l’abandonner, même si les saisons ultérieures sont moins intéressantes que les premières (ou si la série n’est simplement pas terrible). Il y a d’une part le biais du coût engagé (« maintenant que j’ai déjà vu tout ça ça serait con d’arrêter maintenant ») et d’autre part le fait qu’on s’investit forcément dans les personnages et les histoires après avoir passé plusieurs heures à les suivre. Il y a aussi le fait qu’au sein d’une même série, s’il y a des épisodes exceptionnels, il y a aussi des épisodes qui sont moins intéressants, voire vraiment discutables. C’est d’ailleurs particulièrement agaçant quand le dernier épisode de la série fait partie de cette deuxième catégorie. Il y a pour finir le fait que lorsqu’une série commence, personne ne sait combien de temps elle va durer, et par conséquent personne ne sait ce qui va pouvoir être développé ni comment la série va se finir de manière générale. Ce qui peut avoir des conséquences sur le final de la série, qui peut se retrouvé précipité, voire carrément bâclé, lorsque la série est annulée.

J’ai regardé beaucoup de séries d’un bout à l’autre. Il en est que j’ai re-regardées, il en est même que j’ai re-re-regardées. Dans un sens, je me dis que c’est un thème dont j’ai envie de parler. D’un autre côté, j’ai peur d’avoir un peu le même problème que les bouquins. Pour les bouquins, j’ai du mal à parler de l’histoire au-delà des premiers chapitres, parce que je ne veux pas en dévoiler trop. Je soupçonne que ce soit pire pour les séries, qui ont tendance à reposer sur des rebondissements de fin de saison et autres surprises. J’ai abandonné le fait même de parler du début des livres d’une série qui découlent des livres précédents pour ce genre de raison.

Je crois qu’il est temps que je revienne sur cette position, quitte à marquer clairement ce qui peut être considéré comme du spoiler. Donc, je vais parler de séries télé (terminées) dans des billets qui suivent, je vais en parler dans leur ensemble, et je vais pas trop me poser de questions. Et je crois que je vais tenter d’appliquer le même genre de principe aux #balisebooks aussi.

Z’en pensez quoi ?

Je suis pas gamer, mais… 2 – Le présent

Après un billet plein de vieux trucs,  il est temps de causer du présent. Évidemment, j’ai pour ainsi dire joué à rien cette semaine (en partie parce que j’étais occupée à blogger, z’avez remarqué ?). Bon, il y a aussi des semaines avec et des semaines sans !

Le jeu qui me prend sans conteste le plus de temps de cerveau disponible en ce moment est EVE Online. J’y joue depuis environ deux ans, avec plus ou moins d’assiduité ; c’est un MMORPG dans l’espace. Certains esprits chagrins comme la personne qui se trouve derrière moi actuellement trouve que ça ressemble surtout à des tableurs avec un fond d’écran classe qu’on voit pas beaucoup. C’est pas forcément ENTIÈREMENT faux, d’autant plus que j’ai jamais autant utilisé de tableur dans le cadre d’un jeu que dans le cadre d’EVE. EVE est décrit comme une sandbox (bac à sable, en français), c’est-à-dire que l’univers est modifiable de façon permanente par les joueurs. Un joueur d’EVE est un pilote de vaisseaux – pluriel. Et esentiellement, on se tape dessus à coups de missiles, on fait du space-drama, on explore l’univers, et on essaie de subsister financièrement (de l’industrie au trading en passant par le cargo, il y en a pour tous les goûts). Il y a pas mal de particularités amusantes à EVE. Quand le vaisseau explose, il explose : la première leçon d’EVE est de ne pas piloter ce qu’on ne peut pas se permettre (financièrement… ou émotionnellement) de perdre, parce que ça VA arriver. L’acquisition des compétences se fait en temps « réel » : l’aquisition de certaines compétences peut prendre des jours, voire des semaines, voire des mois dans les cas extrêmes. Il est possible d’acheter la monnaie du jeu en vrai pognon mais aussi, plus rare, d’acheter du temps de jeu grâce à l’argent gagné dans le jeu. C’est un jeu éminemment social : je suis dans une guilde elle-même membre d’une alliance elle-même membre d’une coalition, ya pas mal de politique, et il est probable que je passe plus de temps à causer avec mes collègues d’alliance qu’à réellement jouer. C’est aussi le premier et le seul jeu pour lequel j’utilise des moyens de communication audio. Dans les points négatifs, il y a principalement le fait que démarrer une session EVE c’est en général un engagement d’une ou deux heures ou plus, et le fait que les opérations de l’alliance sont à heures fixes qui correspondent pas forcément trivialement à mon quotidien. Ça reste une expérience assez formidable et l’ampleur de ce truc me fait encore régulièrement halluciner.

Deuxième sur la liste, et possiblement diamétralement opposé : Hearthstone. Hearthstone est un jeu de cartes à collectionner (un peu sur le concept de Magic: The Gathering) dans l’univers de World of Warcraft. Quand je dis que c’est diamétralement opposé, c’est qu’il est possible d’ouvrir Hearthstone, de faire une partie et de quitter en environ 10 minutes. Voire (ça se serait déjà vu) de lancer Hearthstone le temps que tout le monde soit prêt à partir faire pew-pew dans EVE. Hearthstone est extrêmement bien fichu. Jouer est gratuit (le jeu l’est et il n’y a pas d’abonnement) ; il y a des éléments payants dans le jeu (certaines mauvaises langues disent qu’il est gratuit de jouer mais payant de gagner – c’est techniquement faux, il y a moyen de récupérer toutes les cartes à l’usure, mais c’est probablement très, très long). À la différence de M:TG où il faut gérer ses terrains pour gérer sa mana, le système de Hearthstone est simple mais en pratique brillant : les joueurs commencent avec un cristal de mana, et gagnent par défaut un cristal de mana à chaque tour jusqu’au dixième tour. Ça permet de s’affranchir de cette contrainte là pendant la construction du deck, tout en gardant une certaine progressivité de la courbe de mana. J’aime beaucoup. Comme c’est un jeu Blizzard, c’est blindé d’easter eggs plus ou moins subtils mais très drôles, ce qui ne gâche rien. Il y a évidemment beaucoup de gens qui écrivent tout plein de théories sur le deck qu’il faut absolument jouer à un temps t ; de mon point de vue il y a tout de même moyen de s’amuser pas mal sans se préoccuper du méta courant plus que ça. Blizzard a pour l’instant sorti trois extensions (et leurs cartes associées) : deux « aventures » (des challenges contre une IA qui permettent de débloquer les cartes de l’extension) et une extension de cartes standards qui est gérée de la même manière que les autres cartes (on acquiert des packs de cartes qui contiennent des cartes aléatoires). Une vraie réussite, de mon point de vue.

Mon dernier coup de cœur en date : Cities: Skylines. C’est, d’après, heu, le monde entier ou à peu près, ce qu’aurait dû être SimCity 5. Et c’est effectivement très proche de SimCity : jusqu’aux couleurs des zones résidentielles (vertes), industrielles (jaunes) et commerciales (bleues). Ça manque de Godzilla, mais à part ça c’est à s’y méprendre. La grande force de Cities: Skylines est la gestion du trafic et, de l’avis des concepteurs du jeu, c’est au moins en grande partie un des objectifs finaux du jeu. J’ai pas encore réussi à monter une ville à une échelle intéressante (mettons, qui permette d’avoir un aéroport), mais j’ai beaucoup de plaisir à essayer. Il y a des gens qui font des trucs complètement tarés dans ce jeu (les albums liés sur r/citiesskylines en sont probablement un exemple représentatif) – bon, une partie de ça est probablement faite en mode « pognon et ressources infinis », mais tout de même. Ah, argument supplémentaire : ça tourne impeccablement (et nativement) sous Linux (on remerciera les efforts de Steam pour faire de Linux une plateforme viable… !). Si vous avez joué à SimCity, vous avez une idée de ce à quoi Cities: Skylines ressemble ; et c’est une itération très réussie du genre.

Le truc chronophage précédent, c’était Civilization V. Je n’avais jamais joué à aucun jeu Civilization avant Civ V. Ça a été un peu un choc, et j’y ai passé pas mal de temps quand il est sorti sous Linux. Le principe de Civilization est simple et connu : partir de trois mecs avec des haches, arriver à une civilisation qui envoie des mecs dans l’espace, tout en gérant les voisins de manière plus ou moins belliqueuse. C’est un jeu en tour par tour – on s’occupe de tout ce dont il faut s’occuper pour un tour, on passe au tour suivant, et on recommence. L’avantage, c’est qu’on peut arrêter quand on veut. L’inconvénient, c’est le syndrome « rha, un dernier tour, il faut que je fasse ça » (et qui se termine souvent une heure plus tard et encore en pyjama). Je n’ai pas encore dépassé le niveau bisounours mou, et même là je n’ai pas encore réussi à obtenir tous les types de victoire (la victoire militaire et moi, ça fait deux). Mais, comme dans Cities: Skylines, ça m’empêche pas de réessayer relativement régulièrement. Bon, ça fait un bout de temps, là 🙂

Bon, et je vais m’arrêter ici pour cet opus, parce qui’l commence déjà à se faire long. Dans le prochain épisode de la série, probablement « les autres jeux auxquels j’ai joué récemment mais auxquels je ne prends plus vraiment le temps de jouer ». Parce que je suis … pas gamer ?

#balisebooks – Slingshot, de Tobias Klausmann

J’ai dit que j’essaierai de faire des #balisebooks de façon un peu moins « les six derniers bouquins que j’ai lus c’était ça », et je ne vois pas de meilleur bouquin pour ça que de parler de Slingshot, de Tobias Klausmann. Une fois n’est pas coutume, je vais même filer un lien vers Amazon : Slingshot (si vous préférez un Amazon différent, normalement il est dispo sur les autres, suffit de changer le .fr en .truc). Les plus observateurs remarqueront que l’éditeur est également l’auteur, ce qui est peu courant dans mes lectures habituelles. Bon, et la manière dont je suis tombée dessus, c’est que Tobias est un copain, donc ça c’est dit.

À ce titre, j’ai lu Slingshot 3 fois. J’ai lu une première version il y a un peu plus d’un an et demi, une deuxième version deux gros mois plus tard, et la version « quasiment définitive » en décembre, le tout en prenant des notes de relecture au fur et à mesure. On peut sans doute dire que j’ai un certain investissement dans ce bouquin. Le fait que je l’ai relu deux fois avec plaisir est probablement un bon indicateur du fait que… ben ça se lise avec grand plaisir. Le processus d’affinage de l’ensemble était certes fascinant, mais il n’y avait pas que ça ! Pour les ceusses que ça intéresse, Tobias a par ailleurs écrit trois billets sur G+ qui parlent dudit processus : How I write, Outlining, et How I started.

Bon, assez parlé du méta, Slingshot, ça cause de quoi ? C’est de la SF avec des vaisseaux, des IA et des personnages qui roxent. La scène d’ouverture nous présente Kim, pilote de son état, et Allie, IA de vaisseau, en grande conversation sur la manière d’échapper aux poursuivants qui leur collent au train de façon un peu trop insistante. On fait ensuite la connaissance desdits poursuivants, d’une mécano qui tape sur les trucs pour les réparer, mais avec précision, et de plein d’autres gens. La suite découle de la scène initiale, et je vais pas spoiler plus, parce que c’est pas drôle.

L’univers est cohérent, crédible et bien amené. Les personnages sont très chouettes, au point que j’aurais presque du mal à dire lequel est mon préféré : ils sont plusieurs à se battre pour le podium. L’histoire m’a fait rater mon heure de coucher au moins une paire de fois alors que je lisais en mode « relecture » (du moins j’essayais). En fait, je cherche un truc à redire sur ce bouquin, et je trouve pas. Je suis pas la personne la plus critique au monde non plus (euphémisme d’une puissance rare), et je suis probablement biaisée, mais quand même. C’est de la très bonne SF satisfaisante qui se lit bien sans tomber dans le popcorn.

Bon, Tobias écrit en anglais. Ça peut être un inconvénient pour certains. J’ai entendu dire qu’il était de l’ordre du possible qu’une version française voie le jour un jour, sans garantie ni d’existence ni de délai. Mais pour ceux à qui ça ne pose pas de problème, je ne peux qu’encourager l’achat et à la lecture de Slingshot, sous forme papier (l’impression à la demande, c’est quand même rigolo – et j’ai une version papier et dédicacée sur mon étagère, l’impression est très correcte) ou électronique (Tobias dit que la version Kindle est sans DRM, et qu’une version EPUB devrait exister dans un futur plus ou moins proche, pour les ceusses qui se poseraient la question). Et non, je ne touche pas de royalties pour la pub 😉