En vrac

640px-Vis_en_vracLe dimanche, c’est vrac.

  • Robots that can adapt like animals – une vidéo d’un algo pour robots cassés – comment le robot arrive à s’adapter au fait qu’il a une articulation en vrac, par exemple. Le commentaire de la vidéo est en anglais, mais les images sont marrantes.
  • A Guide to the Regional Ramen of Japan – des ramen! Cha a l’air bon. (en anglais)
  • 50 Lies Programmers Believe – ce que dit le titre, en gros (« 50 mensonges auxquels les programmeurs croient »). J’ai lu ça dans le S-Bahn l’autre jour, j’ai pouffé à plusieurs reprises. (en anglais)
  • About That Deal – John Scalzi vient de signer un contrat chez Tor pour dix ans, treize bouquins, et 3.4 millions de dollars. Ce qui est plutôt cool, j’aime bien Scalzi, donc c’est probablement une bonne chose que ses revenus soient assurés pour le futur à venir, et que le revenu en question soit corrélé au fait qu’il écrive des bouquins.
  • La bonne étoile du guerrier – Boulet qui parle de chance et c’est rigolo 🙂 (en français)
  • One-Word Math Classes – comment définir des domaines mathématiques en un mot. Je proteste violemment sur « Combinatorics is the mathematics of sadness » 😀 (en anglais)
  • L’énigme des trous dans l’emmental enfin résolue – ya pas de trous dans le gruyère, mais yen a dans l’emmental, et jusqu’ici on savait pas trop pourquoi. Maintenant, on sait. (en français)
  • The View from the Front Seat of the Google Self-Driving Car – ce que les gens dans la voiture autonome de Google ont vu en termes de comportement sur la route. Bon, le message sous-jacent est un peu « c’est plein de problèmes que vous auriez pas sans l’humain au volant et donc on est beaucoup plus sûrs », mais c’est intéressant. (en anglais)
  • Lovereading/Google Maps Book Mash-up – une carte d’où se passent les bouquins. Un concept rigolo, mais peu de données (et ya au moins un bouquin « en norvège » au milieu de la Suède 🙂 ).
  • Making Computer Science More Inviting: A Look at What Works – un article sur l’attractivité des études informatiques, en particulier pour les femmes (en anglais)
  • Science Writer Throwdown: Fear and Loathing of Physics – Jennifer Ouellette se désole que la physique soit visiblement l’enfant détesté des gens qui font de la vulgarisation et de l’écriture scientifique (en anglais). Faudrait que je m’occupe de piger des trucs à la physique.

Hop, c’est tout pour aujourd’hui 🙂

Des bières au miel polonaises

J’ai eu l’occasion hier de goûter cinq bières au miel polonaises :

bieresaumiel

C’était plutôt rigolo. (Yavait cinq bouteilles et on était plus que cinq, hein 🙂 ). Dans l’ordre de la photo (et de la dégustation) :

  • Fuhrmann – Połczyńskie, Prawdziwie miodowe
  • Cornelius – Maćkowe Piwo Miodowe
  • Ciechan – Miodowe
  • Kormoran – Miodne
  • Jabłonowo – Piwo na miodzie gryczanym

La première était plutôt marrante parce qu’elle venait vraiment distinctement en quatre couches – une attaque limite fruitée (un truc entre la pomme et le melon ? bizarre), le miel, le malt, et la levure. Rigolo.

La deuxième était comparativement moins bien. Déjà, elle avait 0 odeur. Genre… 0, quoi. Et sinon, pas mauvais, mais vraiment rien de spécial.

La troisième était marrante aussi – l’impression de boire du miel liquide, avec un rappel d’hydromel à la fin. Difficile de trouver la bière dedans, mais plutôt sympa.

La quatrième, c’était ma préférée des cinq. Une bière brune, qui a un goût de bière brune, et avec du miel, qui a un goût de miel. Très chouette.

La dernière était très bien aussi – au miel de sarrasin. Un peu le même concept que la quatrième – mais plus sur le miel (qui est d’ailleurs goûtu.

Bref, une découverte intéressante, en tous cas !

Impressions post keynote Google I/O

io15-colorComme tous les ans depuis le début de Google I/O, aujourd’hui j’ai regardé la keynote de Google I/O. L’enregistrement de la keynote est disponible sur YouTube, mais vu que c’était une keynote de 2h+, c’est un peu long 🙂 Bon, évidemment, ya plein de gens qui vont faire des articles pour tout raconter, moi je vais faire la version courte avec les trucs que j’ai trouvés cools.

  • On commence comme d’hab avec Android ; il y a eu une vague preview d’Android M, qui a l’air d’être pour l’instant plus une version de polissage qu’autre chose (de leur aveu à eux). Le truc vachement bien quand même, c’est qu’il semble enfin y avoir une gestion non-débile des permissions de l’app : quand l’app a besoin de $trucdontelledevraitpasavoirbesoinapriori, elle demande à ce moment là, et pas à l’install. Ils ont l’air de dire que ça va être valide que pour les apps qui utilisent Android M, donc je demande encore à voir, mais ça semble aller dans la bonne direction.
  • Android Wear semble commencer à faire des trucs. Y compris de la reconnaissance d’emoji. Je dubite un peu. Par contre maintenant ya Maps sur la montre, ça c’est cool.
  • Ils ont causé de plateformes pour Internet of Things, aussi. Bientôt : Android sur mon grille-pain.
  • Ils ont l’air de bien s’amuser avec Google Now ; ils vont sortir des trucs pour avoir une intégration de Google Now dans le contexte d’une application quelconque. Un des exemples donnés, tu reçois un IM de « on va bouffer à tel restau et oublie pas de passer au pressing », Google Now propose des avis du restau en question et d’ajouter un pense-bête pour aller au pressing. On sent qu’ils s’amusent bien.
  • Ya apparemment une refonte complète de Photos, aussi bien web que mobile. Je demande à voir ce que ça donne en pratique au niveau interface et au niveau de ce que ça peut sortir. Par contre, dans l’immédiat, stockage illimité de photos (jusqu’à 16MPixels, apparemment, on dira que ça va pour l’instant), et ça c’est Bien™. Le partage facile par lien a l’air prometteur, aussi (en gros, sélectionner photos, cliquer « zyva file-moi un lien », avoir un lien partageable avec n’importe qui, qu’il ait un compte Google ou pas).
  • Android Studio 1.3, y compris prise en charge de C++, et Polymer 1.0 (des composants).
  • Ils se lâchent complètement sur Cardboard (le machin de réalité virtuelle fait avec un bout de carton, un aimant et deux lentilles), y compris un programme pour les écoles, option « faites des sorties scolaires sans sortir de votre classe ». Ça a un aspect science-fiction des années 50, je dois dire.
  • De manière liée, ils sortent une spec pour mettre 16 caméras en rond pour pouvoir prendre des vidéos 360°. Et un bout de hard réel avec GoPro. Et du soft derrière pour recoller tous les morceaux des 16 caméras et les afficher… sur YouTube.

Ça manquait un peu d’annonces de matériel – ya probablement des choses en cours, ils ont vaguement parlé d’USB-C quand ils ont parlé d’Android, et je crois pas qu’il y ait des téléphones avec USB-C à l’heure actuelle. Mais sinon, pas grand chose de ce côté. Ça a pas causé de Google+, non plus, mais ça c’était déjà le cas l’an passé.

Bref, c’était pas la keynote I/O la plus spectaculaire, mais quand même un certain nombre de trucs que je suis curieuse de voir dans les prochains mois 🙂

Et là, Blizzard se la joue (presque) CCP.

Gold_BarsJe viens de recevoir un mail qui m’a fait faire « huh ».

Une des spécificités d’EVE Online, le MMORPG auquel je joue le plus ces temps-ci, est le PLEX. Le PLEX est un objet dans le jeu qui peut

  • s’acheter en-dehors du jeu (contre des vrais sous)
  • se vendre dans le jeu (contre de l’ISK, la monnaie du jeu)
  • s’échanger contre du temps de jeu et divers services fournis par CCP, l’entreprise qui gère EVE.

Donc en gros, il est possible d’acheter de la monnaie de jeu avec des vrais sous, mais il est aussi possible d’acheter du temps de jeu avec des sous gagnés dans le jeu. Les joueurs les plus acharnés arrivent à « plexer » plusieurs comptes avec leurs revenus dans le jeu.

Le truc, c’est que les jeux qui ont une économie (je suppose que c’est une bonne partie des MMORPG) induisent presque automatiquement un marché noir autour de l’économie en question. C’est un des gros problèmes de WoW : il y a pas mal de spammeurs de vendeurs d’or, option « tu me payes X$ et je te donne XXX pièces d’or en jeu ». Ce genre de pratique est strictement interdite, mais existe très clairement (avec probablement différents niveaux d’arnaque, je sais pas, j’ai jamais essayé d’acheter de l’or dans WoW, pis d’abord c’est interdit, alors, bon). Évidemment, avec ça viennent tout un tas de problèmes qui impactent directement les joueurs – le spam en est un, le vol de comptes (pour pouvoir collecter de l’or dans le jeu sans pour autant payer de souscription) en est un autre, et il doit y avoir à peu près le même genre d’économie douteuse que tout ce qui tourne autour du spam par e-mail, en fait.

CCP a introduit le PLEX dans EVE en 2008 et, si le problème n’y est pas réglé, il me semble tout de même vachement moins présent. C’est un peu ce que les commentaires disent en général : le fait d’avoir une mécanique « officielle » limite le prix réel auquel se négocie la monnaie du jeu. Et rend probablement beaucoup moins tentant pour le joueur lambda l’offre non-officielle.

Ben vla que Blizzard a introduit le même genre de mécanique avec le Jeton (ça faisait visiblement quelque temps que l’information tournait et c’était déjà fait aux US, j’avais complètement raté ça.) Enfin, pas tout à fait. La grosse différence, c’est probablement qu’EVE est fondamentalement vachement plus capitaliste 🙂 En particulier, dans EVE, le PLEX peut se vendre à n’importe quel prix. Si tu te vautres et que tu oublies un 0 dans le contrat de ton PLEX, t’as plus que tes yeux pour pleurer. Le PLEX peut aussi se voler et se looter - si tu fais la bêtise de trimballer des PLEX dans ton vaisseau et que tu te prends un missile dans la figure, c’est tant pis pour toi (et tant mieux pour l’autre). Les scams et les arnaques font très officiellement partie du jeu, et les PLEX n’ont pas de statut à part dans ce cadre. Il est aussi possible de spéculer sur le PLEX, acheter à bas prix, revendre à haut prix, tout ça.

Le Jeton WoW perd tous ces aspects : le jeton ne peut se vendre qu’une seule fois, à un seul endroit et à un prix fixé par « le marché ». (Et tu peux pas te faire piquer tes tonjs.) (Quelqu’un a un tonj de lessive au bâtiment R ?) (Pardon je m’égare.) Du coup, si les deux mécaniques peuvent sembler à première vue similaire, l’impact sur le jeu est assez différent. Je suis quand même assez amusée par l’apparition de cette mécanique dans WoW. Et quant au fait de limiter le prix de la monnaie du jeu, apparemment il y a des vendeurs d’or qui râlent sur Internet que la vente d’or, c’est plus ce que c’était et ça devient d’une rentabilité douteuse. Ce qui est probablement un bon point pour mon niveau de spam (ou un très mauvais, s’ils redoublent d’efforts !). Je me demande aussi quel est l’impact de la gestion de la chose dans le jeu. Il est évident que des transferts d’argent réel se font en échange de PLEX dans le jeu (hors canaux officiels). Le fait que le jeton WoW ne soit pas revendable est probablement une tentative d’éviter ça. Mais du coup, l’impact sur les canaux non-officiels doit être assez différent aussi. Ça doit être très dur d’avoir des stats sur le sujet, mais j’aimerais vraiment bien savoir ce qu’il se passe…

Battlestar Galactica

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Toujours dans la série des séries qui valent le coup d’être regardées, je vais parler de Battlestar Galactica qui est aussi dans mon panthéon personnel. Note : il y a deux séries Battlestar Galactica, l’une dee 1978, la deuxième de 2003, je parle de cette deuxième série, j’ai pas vu la première.

La série commence par un événement un tantinet dramatique : les douze colonies humaines sont attaquées en même temps et détruites à grands coups d’armes nucléaires dans la figure (aïe.) Les responsables : les Cylons, qui ont évolué depuis les robots créés par les humains dans un passé assez lointain. Les seuls survivants sont dans les vaisseaux spatiaux qui se trouvaient être hors des colonies en question : un peu moins de 48000 personnes en tout, répartie dans une flotte qui a les Cylons à sa poursuite et qui semble pas être dans le meilleur état possible pour survivre. Battlestar Galactica suit l’histoire de ce groupe de gens à la recherche d’une nouvelle maison, principalement à travers l’histoire du personnel du Galactica, un vaisseau de combat vieillissant (techniquement le jour de l’attaque était le jour de son décommissionnement…) qui prend la tête de la flotte.

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#balisebooks – Happy Hour in Hell, de Tad Williams

happy_hour_in_hellJ’avais beaucoup aimé The Dirty Streets of Heaven, le premier tome des aventures de Bobby Dollar, et je m’attendais à au moins apprécier Happy Hour in Hell, sa suite directe. Dans Happy Hour in Hell, Bobby Dollar, ange de son état, se retrouve dans la situation assez inconfortable de devoir aller en Enfer pour aller chercher sa copine. Inutile de dire qu’un ange en enfer, c’est pas vraiment l’idée du siècle. Il y a beaucoup de trucs très chouettes dans ce bouquin – mais il y a aussi beaucoup de choses chafouinantes. En particulier, la description de l’Enfer est tout à fait phénoménale, MAIS on a quand même l’impression pendant les deux tiers du bouquin que Bobby s’en prend plein la tronche sans grand espoir de s’en sortir. Ce qui va bien avec le thème, hein, je dis pas, mais il arrive un moment où trop, c’est trop, et la torture éternelle, ça va bien, mais au bout d’un moment, c’est un peu répétitif. Du coup, ben j’ai pas vraiment apprécié le bouquin, même s’il y a beaucoup de bonnes choses dedans. Les éléments laissés en suspens m’intriguent tout de même suffisamment pour que je lise probablement bientôt le troisième tome, en espérant que ça ne soit pas une erreur.

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The Manhattan Project

manhattanprojectOn vient de faire deux parties coup sur coup de The Manhattan Project, alors c’est juste le bon moment pour en parler tant que c’est encore un peu frais 🙂 The Manhattan Project est, comme son nom l’indique, un jeu dont l’objectif principal est de construire des bombes (à l’uranium ou au plutonium).

La mécanique de base est une mécanique de placements d’ouvriers standard : on place des pions pour obtenir des ressources qui permettent d’obtenir des meilleures ressources qui permettent de construire des bombes et donc d’obtenir des points de victoire. Premier point fort du jeu, donc, le thème – on adhère ou on adhère pas, mais ça a le mérite de l’originalité. Du point de vue de la mécanique, il y a aussi un certain nombre de trucs choupis qui distinguent Manhattan Project de pas mal de jeux du même genre.

D’une part, le placement d’ouvriers ne se fait pas, comme dans la plupart des jeux de ce genre, en « tout le monde pose ses gus et quand plus personne n’a de gus on les reprend ». Un joueur a deux actions principales à sa disposition : placer des gus et reprendre tous ses gus, au choix. Le moment auquel reprendre ses gus fait partie intégrante de la tactique du jeu – garder un pion pour retarder le moment de reprendre ses pions peut avoir autant de sens que de reprendre ses pions de manière anticipée quand on en a encore.

D’autre part, les gus sont de trois types différents : il y a les gus de base, les ingénieurs (qu’on reconnaît à leur casque de chantier) et les scientifiques (qu’on reconnaît à leur cravate leurs lunettes). Certaines actions requièrent un ingénieur ou un scientifique, et on ne dispose pas de ces types de gus au départ, il faut donc les acquérir avant.

C’est très clairement un jeu à « combos » : poser un gus quelque part qui permet de récupérer trois ingénieurs, poser trois autres gus pour récupérer du yellowcake, utiliser les ingénieurs et le yellowcake pour récupérer du plutonium, utiliser le plutonium pour… se rendre compte qu’il manque un ingénieur pour poser la bombe et marquer les points, ça sera pour dans deux tours (parce que le tour prochain, va falloir récupérer tout ce beau monde). Du coup, les tours peuvent être assez longs, surtout que comme dans tout jeu de placement d’ouvriers qui se respecte, une fois une action prise, il faut qu’elle soit libérée par le joueur correspondant avant de pouvoir la re-jouer, ce qui limite la prévision exacte de coups.

Je suis en revanche moins convaincue par la mécanique de frappes aériennes et d’attaque/défense contre les autres joueurs. Peut-être parce qu’on ne les a pas vraiment beaucoup utilisées dans les quelques parties que nous avons faites, et du coup ça semble un peu inutile. Peut-être aussi parce que la seule fois où ça a été utilisé dans les deux dernières parties, c’était pour me pourrir moi 😀

Mais dans tous les cas un jeu fort agréable qu’on aura plaisir à sortir 🙂

En vrac

640px-Vis_en_vracHop, c’est dimanche, c’est vrac. Juste pour information, le premier et le dernier lien de la liste sont des articles assez longs.

  • Eugenics, Ready or Not, un article extrêmement dérangeant mais très intéressant qui explore les conséquences d’un eugénisme plus ou moins développé sur la société humaine, et sur ce qu’il se passe déjà dans le domaine. Ya de la matière à SF dystopique, mais on en est pas forcément si loin que ça… (en anglais)
  • Will Computers Redefine the Roots of Math? – le titre est assez nul, l’ancien titre qui semble toujours être sur la page, Univalent Foundation Redefines Mathematics est certes moins accrocheur, mais a vachement plus à voir avec le contenu de l’article 🙂 Ça cause d’axiomes de base des maths, de topologie, j’ai pas tout compris sur la fin, mais la vue d’ensemble était intéressante (en anglais)
  • NSA in P/poly: The Power of Precomputation – un billet agréable à lire sur les derniers événements autour du fait que Diffie-Hellman est en pratique moins sûr que ce qu’il pourrait/devrait être en théorie, avec quelques calculs divers sur le concept « et donc, si la NSA-ou-autre-agence-gouvernementale voulait faire ça, ça leur prendrait combien de moyens/temps/etc ? » (en anglais)
  • Beach reading (and More) – quand Bill Gates part à la plage, il emmène pas de la littérature-à-vampires, mais tout un tas de trucs que je lirais bien aussi. (en anglais)
  • Dossier Pour la Science n°82 (janvier 2014) : L’évolution des langues – moi, j’aime bien quand Christophe il résume les Pour La Science, parce que je vois vaguement passer des trucs que je verrais pas passer du tout autrement. On me dira que j’ai qu’à m’abonner à PLS, ce à quoi je répondrai « certes. » (en français)
  • http://emot.es/ – un site web débile qui recense tous les smileys débiles à base de caractères étranges qui fleurissent ici et là. Une bonne source de copier-coller 😛 (en emotes)
  • Using millions of online photos cobbled together, we can now watch history unfold – toi aussi, récupère moult images prises à peu près du même endroit sur Flickr et Picasa et assemble-les pour faire des vidéos qui montrent le passage du temps. Rigolo. (en anglais, mais les vidéos sont très visuelles)
  • De l’impression par film hydrographique assistée par ordinateur – c’est SIGGRAPH dans quelques mois, du coup on commence à voir fleurir tout un tas de vidéos de présentations de papier ouachement cools, et celle-ci en fait partie (en français, mais la vidéo est en partie en anglais)
  • Apollo 13, we have a solution – un chouette article publié pour les 35 ans de la mission Apollo 13 (et donc il y a dix ans) – qui parle du sauvetage de la mission. Relativement long (l’adresse que je donne ici n’est que la partie 1/3, les deux autres sont liées à la fin), mais ça vaut le coup (en anglais).

#balisebooks – Altered Carbon, de Richard K. Morgan

alteredcarbonJe ne me souviens plus comment j’ai entendu parler d’Altered Carbon, de Richard K. Morgan (traduit en français sous le titre Carbone Modifié). Je crois que Natacha en a parlé au détour d’un billet (Dissociation ?), et que c’était la deuxième fois en un rien de temps que j’en voyais une mention, qu’il était déjà sur ma pile Goodreads, et que du coup il a fini sur mon Kindle. Un truc comme ça. Ça avait plutôt des bons avis, c’était le début d’une série de SF, bref, ça paraissait pas mal, sur le papier. Et je peux pas nier que c’était pas mal. Un mélange cyber-punk/polar plutôt bien mené (malgré des détours que j’ai eu du mal à apprécier), mais j’ai pas plus accroché que ça. Lire la suite de « #balisebooks – Altered Carbon, de Richard K. Morgan »

Je suis pas gamer, mais… 3/ L’hypothétique

imageAprès avoir parlé des jeux auxquels j’ai joué et des jeux auxquels je joue, il me reste à présenter les jeux auxquels je jouerai peut-être plus souvent si j’avais plus de temps (ou si je passais plus de mon temps à jouer, ce qui est subtilement différent).

Bon, il faut l’admettre, le premier sur la liste, il est aussi sur la liste des jeux auxquels je joue, c’est EVE. Je regrette un peu de pas y passer plus de temps, parce que j’ai loin d’avoir tout exploré dans ce truc. Mon alliance vient de déménager dans un autre système et de changer les doctrines officielles de vaisseaux, j’ai pas encore repris mes marques non plus (ce qui fait que je joue moins, parce que je suis plus vraiment dans ma zone de confort !).

Deuxième sur la liste, il y a Minecraft. J’ai pas mal joué à Minecraft quand il est sorti, j’ai pas mal perdu le fil des dernières itérations (la dernière fois que je l’ai lancé, il est POSSIBLE que j’aie hurlé « HAN MAIS YA DES LAPINS MAINTENANT C’EST TROP CHOUPIIII ». Ahem. Pour les non-initiés, Minecraft peut probablement être décrit comme un jeu de Lego infini avec des monstres. Le personnage, Steve, peut remodeler son univers à peu près comme il l’entend : creuser dans la roche fait des tunnels et récupère du caillou, creuser dans un arbre déforreste et récupère du bois. Et avec du bois et des caillous on peut faire des pioches qui permettent d’aller creuser des meilleurs cailloux pour faire des meilleures pioches. Et des épées pour se battre avec les zombies, squelettes, araignées et autres creepers qui se baladent dans l’univers – surtout la nuit. Ah, et il paraît qu’il y a un dragon à la fin aussi. Bref, ma description est hyper-réductrice, mais c’est un jeu très prenant. Il y a aussi des gens qui jouent en réseau (il y a moult serveurs – avec moult mods et modes de jeu), ça j’ai pour ainsi dire jamais essayé. Ah et mon sweater Minecraft est probablement le vêtement que je porte le plus parce qu’il est pratique, voilà.

Je ne peux pas ne pas citer World of Warcraft. Je pense que c’est le jeu sur lequel j’ai passé le plus d’heures, toutes catégories confondues. Je sais pas s’il est encore nécessaire de le présenter – le joueur joue un personnage d’heroic fantasy dans le royaume d’Azeroth, il fait des quêtes, tatanne des streums, récupère des peaux de loups qui tombent que sur un loup sur trois et il en faut 20 (sérieusement, les loups, ils les foutent OÙ leurs peaux ? Et inversement, comment un loup peut se trimballer un poignard rare ? Dans ses poches ?), et éventuellement se bat contre d’autres joueurs. J’ai jamais fait ce genre de chose, d’ailleurs ; maintenant que j’ai pris goût au PvP dans EVE, c’est un truc que j’envisage d’essayer à l’occasion. Mais bon, c’est un peu le même problème dans WoW que dans Minecraft : chaque fois que je rouvre le client, tout a changé et ça marche plus pareil et aaaaaaaaaaaah. Je fais partie de cette minorité de gens (de ce que je sais) qui préfère le contenu de progression vers le niveau final que le contenu disponible au niveau final, et j’ai pas encore fait toutes les quêtes de l’univers, alors j’ai encore de quoi m’amuser. For the Alliance !

J’ai pas détesté Skyrim pour le peu que j’y ai joué, et il ferait probablement partie de la liste aussi. C’est aussi un jeu avec un univers à explorer, des monstres à tatanner et tout ce genre de trucs. L’interaction avec le système est un peu plus évoluée que dans WoW (en particulier les dialogues choisis ont un impact sur le déroulement du jeu), ce qui est une bonne chose étant donné que c’est strictement mono-joueur. Le gros hic, c’est que c’est clairement un jeu de console, avec des contrôles de console, et que le jeu sur PC est maladroit au mieux. Mais sinon c’est très joli et tout, et j’ai à peine commencé le jeu, j’ai encore des heures à passer dessus.

J’ai passé un peu de temps sur FTL: Faster Than Light, aussi. Ché meugnon tout plein, FTL. C’est un jeu où on joue l’équipage d’un vaisseau de manière assez micro-managée – les déplacement du vaisseau se font en tour à tour, les combats se font en temps « presque réel » (la technique de base est de mettre le jeu en pause, de donner des ordres à ses gus, et d’enlever la pause) et à l’échelle du « alors je vais balancer une roquette là et un truc pour annuler le bouclier là ». Les gus de l’équipage meurent à tour de bras (ou alors c’est juste quand c’est moi qui joue ?), mais il y a moyen d’en re-récupérer au fur et à mesure, alors ça va. Le jeu évolue au fur et à mesure : jouer permet de débloquer d’autres vaisseaux qui se jouent pas forcément pareil. Un chouette jeu qui paye pas forcément de mine mais qui est très plaisant à jouer. C’est celui auquel j’ai le plus envie de rejouer là tout de suite maintenant.

Et pour finir, il y a Kerbal Space Program. Celui-là j’y ai vraiment pas beaucoup joué, mais il m’intrigue beaucoup. C’est un jeu dans lequel on construit une fusée, avec des objectifs divers qui vont de « bon je vais la faire décoller sans exploser ça sera déjà pas mal » à « je vais aller mettre un truc en orbite sur la planète d’à côté » en passant par « et si je refaisais tout le programme Apollo, ça serait cool, non ? ». Et puis je suis nulle en mécanique orbitale, alors ça ne peut que me faire du bien *ahem*.

Voilà, si je jouais plus, ce à quoi je jouerais. D’autre suggestions ? 🙂