Les aventures de Palats à Cambrige

Bon, comme vous le savez peut-être si vous me connaissez personnellement, mon chéri na moi que j’ai est en ce moment à Cambrige jusque fin août. Et comme il s’ennuie le soir, il écrit des trucs rigolo sur un blog. Et, comme ya un post spécial pour Delphine (absolument hilarant d’ailleurs, et je dis pas ça que parce que c’est mon chéri), ben je m’en vais lui signaler par ici.

Vala vala.

Maichan IE.

Je suis en plein dans du design web en ce moment. Je rame. C’est dur. J’offre ma plus grande admiration aux gens qui font ça à longueur de journée.

Tu rames comme un malade pour avoir un truc avec les bidules positionnés comme tu veux – parce qu’il faut quand même bien le dire, la syntaxe CSS est pas franchement évidente. Ça doit venir avec la pratique, je suppose.

Tu rames deux heures avec Inkscape pour faire un pauvre dégradé à deux balles. T’es content, t’arrives à faire ce que tu veux.

Comme t’as développé avec Firefox (parce que WebDeveloper, c’est une extension qui roxe), tu testes sous Safari. Impeccable. Tu testes sous IE Mac. Bon, le dégradé fait un peu la tronche. Tu allumes Windows, tu lances IE. Tu tapes ton URL, un peu angoissé quand même. Et là, tes voisins te maudissent : tu viens de pousser un hurlement primal, genre « PUTAIN DE RENDU PNG DE MEEEEEEEERDE ! ». Parce qu’à la place de ton joli dégradé presque tasteful, tu as un gros pavé bleu dégueulasse.

Je hais le web.

Toubib ou voyante extra-lucide ?

Bon, j’envisage une reconversion comme toubib ou comme voyante extra-lucide puisque j’avais tout à fait deviné ce qu’allait me dire mon toubib préféré aujourd’hui : « sciatique – anti-inflammatoires – « j’vais être méchant… – faut que je perde du poids ? – j’allais dire renforcer la ceinture abdominale, mais ouais, ça peut pas faire de mal :p » Bref, quand j’aurai moins mal, j’essaierai de me mettre aux abdominables. Encore de chouettes moments en perspective avec moi-même tiens.

Moi et mes kilos.

À chaque fois qu’une manifestation potentiellement liée à mon poids apparaît, reviennent les mêmes angoisses. L’année dernière à la même époque c’étaient les chevilles et les genoux, là c’est la hanche.

D’habitude, je cohabite pas si mal avec mon quintal (pour 1m70, précisons). Tension artérielle correcte, bilans sanguins impeccables, je suis, il faut le dire, en bonne santé. Je commence même à avoir mes habitudes dans les boutiques de fringues qui font ma taille – et à savoir éviter les autres. Encore régulièrement la lutte pour trouver des soutien-gorge à ma taille qui soient approximativement adaptés au poids à soutenir, tout en évitant les armatures qui rentrent dans la peau (aie), mais bon, même ça, on arrive encore à s’en sortir à peu près.

Sauf que voila, je fais pas assez de sport (brrrr), du coup j’ai probablement pas la musculature qu’il faut pour soutenir tout ce bordel en place. Conséquence directe : les articulations morphlent. Conséquence toujours : « aïe ».


Là tout de suite, je suis clouée à ma chaise tellement j’ai mal à la hanche, pris deux dextropropoxyphène-paracétamol… et je vais appeler le toubib je crois. Qui, probablement, va faire faire une radio sans y croire, décider que c’est un problème de poids, et me dire d’en perdre. Et me refaire une ordonnance d’antiinflammatoires en attendant, si j’ai de la chance.

Seulement, voila, comment perdre du poids quand :

  • depuis qu’on suit un peu sa courbe de poids, soit 6-7 ans, on a pris un bon 30 kilos
  • on prend quotidiennement 4 médicaments différents, dont 3 indiquent une prise de poids sur la notice
  • les simples mots « faire attention » « perdre du poids » et « régime » donnent une envie délirante de double menu bigmac suivi d’une glace 5 boules avec supplément chocolat s’il vous plaît
  • même si je suis tout à fait capable de se régaler avec du poisson au court-bouillon et de la ratatouille maison (et croyez moi, ma ratatouille, ya pas bezef d’huile dedans, et cela dit j’adore le poisson et la ratatouille), la simple évocation du « et en plus c’est bien pour ma ligne » suffit limite à gâcher mon repas
  • que je suis trop feignasse pour faire quelque sport que ce soit, surtout quand j’ai les articulations en vrac (le premier qui me dit « piscine », je lui réponds « lavage de cheveux, douche publique et horaires à la con », ah, et qu’il faut y aller, aussi)
  • que la seule nutritionniste que j’ai jamais vue m’a gentiment expliqué pendant 4-5 séances qu’il y avait tant de plaques de beurre dans un croissant et tant de carrés de sucre dans un soda – merci, je sais, et en plus les croissants chez moi c’est exceptionnel et les sodas jamais ça bulle – c’est pas parce qu’on sait les choses que ça empêche de les manger, loin de là
  • que tout ça me fait déprimer, et quand je déprime, je mange…

Sérieusement, feriez quoi à ma place ?

Les listes de mariage aux Galeries Lafayette

Dans la grande veine de mon amie Delphine, je m’en vais râler un coup aussi sur un site web extrêmement mal foutu, celui des listes de cadeaux (mariages ou naissances) des Galeries Lafayette. Première étape, la recherche des copains. Accident bête, le résultat de la recherche arrive en bas de ma fenêtre, rien ne l’indique en haut, bref j’ai pas mal cliquouillé partout avant de m’en rendre compte. Là, OK, c’est moi qui suis un boulet.

Ensuite, le choix du cadeau. Hmm. Une liste de références à moitié absconses, pas une photo, tu cliques sur un lien tu vois un popup avec la même référence absconse et la même non-photo (juste un coeur complètement pixellisé)… Franchement, heureusement qu’ils ont le « prestige » de l’enseigne, sinon j’aurais jamais acheté chez eux. Tant qu’à faire de faire du web, autant avoir une valeur ajoutée par rapport à la liste de mariage par téléphone ! Cela dit, le catalogue est visiblement une reproduction à l’identique du catalogue papier, pareil, pas une once de valeur ajoutée. Rechercher un truc ? Ça va pas non ?

Quant au formulaire pour laisser les coordonnées, on vise vraiment le n’importe quoi puissance 12. Personnellement, un truc où je dois m’y reprendre à quatre fois pour laisser un message et deux adresses, ça a un peu beaucoup tendance à m’énerver. Sans même parler de faire un truc un peu sioux qui marche avec un peu de Javascript (du propre, qui marche aussi sans Javascript, précisons), faire un truc qui fonctionne de manière disons habituelle serait pas un mal. Le bouton « ajouter un donateur » est bizarre et on sait pas bien comment il marche…

Bref, vraiment pas un truc que j’ai envie de recommander. Na !

Une petite LaTeXerie

Aujourd’hui, je me suis pris la tête sur un problème a priori simple : comment faire pour écrire « 4:2:0 » dans mon manuscrit de thèse, comme ça, sans espace à la noix avant les : sachant que babel french est chargé et que donc LaTeX me rend ça comme « 4 :2 :0 » (notez les espaces laids). J’ai cherché un peu sur google comment supprimer les espaces insécables de la ponctuation, sans pour autant passer en chasse fixe (verb+4:2:0+ c’est pas beau non plus).

Donc, le hack de la journée : écrire 4 $!!$:2 $!!$:0. Ça crée un chose avec un espace, deux espaces fins mathématiques arrière, et la suite. Et coller tout ça dans une macro ewcommand{qdz}{4 $!!$:2 $!!$:0}. Ah, et pour forcer l’espace après qdz, on fait qdz (notez l’espace après le slash).

LaTeX, un truc intuitif à utiliser.