Un peu de tourisme autour de Zürich

Pierre et moi sommes assez pantouflards tous les deux, il faut bien le dire… On profite cependant des visiteurs pour explorer un peu plus le coin ! Un petit billet pour résumer ce qu’on peut faire à pas trop loin 🙂 Le tout est accessible en train ou transports en commun de manière générale, on va pas non plus prendre la voiture, ça va pas non ? Je cause pas du ski, je skie pas, pis on est en mai.

  • La visite de la ville, bien sûr. Points classiques : la gare, la Bahnhofstrasse, le Zeughauskeller (saucisse au mètre, bœuf à l’épée et bière flambée, sans oublier un vacherin qui tue des chatons), la vieille ville, les églises Fraumunster (et ses vitraux de Chagall très jolis) et Grossmunster (et ses deux tours), les bords de la Limmat, le lac.
  • À Zürich, on peut aussi monter sur l’Uetliberg, le sommet de la ville, avec un panorama spectaculaire sur la ville. L’option flemme est de prendre le S10 à la Hbf (et à côté de chez nous, pratique) qui arrive quasimment au sommet. L’option moins flemme est de descendre à pieds – les chemins de rando sont nombreux mais parfois assez raides (et plein de gravillons). L’option courageux est de monter ET descendre à pieds, ça on n’a pas fait 🙂
  • À un quart d’heure de Zürich, on trouve Baden, ville thermale, avec des bains intérieurs et extérieurs fort sympathiques : il paraît que ce sont les bains thermaux les plus riches en minéraux de Suisse. Sympa pour se reposer un peu 🙂 (de Zürich Hbf, prendre le train pour Baden, et suivre Thermalbaden, c’est fléché depuis la gare)
  • À une demi-heure de Zürich, à Pfäffikon (attention il y a deux Pfäffikon dans le coin, un dans le canton de Zürich et un dans le canton de Schwyz, on parle du deuxième ici), il y a le parc aquatique Alpamare. Bains divers (bain normal avec bubulles, bain thermal avec eau iodée/salée, bassin avec un courant plus ou moins fort selon l’heure et piscine à vagues) et toboggans qui arrivent dans une quantité plus ou moins importante de flotte, empruntables avec ou sans bouées selon les toboggans. Super sympa, mais la cafèt est évitable. Prendre le S2 jusque Pfäffikon SZ, puis le bus à la gare (le bus indique Alpamare).
  • À une petite heure de Zürich, Luzern (Lucerne). La ville est agréable avec son lac, sa rivière, ses ponts en bois et sa Wasserturm. On a mangé deux fois au Nix’s in der Laterne, c’est plutôt pas mal mais assez long. Ils parlent français, un avantage non négligeable.
  • À Luzern, on peut aussi monter sur le Pilatus, la montagne locale qui culmine à plus de 2100m. Pour monter, deux possibilités en gros : le téléphérique et le train à crémaillère. Le téléphérique est en deux parties : une première en œufs panoramiques de 4 places, une deuxième en grosse cabine rapide qui amène tout en haut. Pour ce moyen de transport, prendre le bus n°1 à Luzern Hbf direction Kriens, s’arrêter à Linde/Pilatus. C’est fléché ensuite. Le train à crémaillère est, il paraît, le plus raide du monde avec une pente à 48%. Il n’est ouvert que de mai à novembre. Pour aller chercher le train, prendre le S5 à Luzern Hbf et descendre à Alpnachstad. En haut, divers chemins de rando relativement faciles permettent de se balader un peu au sommet. Attention, c’est très glissant en hiver et les barrières ne sont pas des plus rassurantes. Le site web du Pilatus indique quels sont les chemins ouverts pour la journée.
  • Entre Baar et Zug, les Höllgrotten sont deux cavernes plutôt sympa. Une des particularité est qu’elles ont été inondées longtemps et qu’elles le sont maintenant vachement moins ; les formations calcaires sont donc pas des plus classiques. On peut descendre depuis Zug ou depuis Baar. Depuis Zug, le bus n°2 amène à l’arrêt Lorzentobelbrücke, c’est ensuite fléché et assez raide. Depuis Baar, le chemin est plus long mais nettement plus plat. C’est raisonnablement fléché aussi.

Voilà voilà. Ya encore bien des choses que nous n’avons pas encore faites, plus ou moins loin et plus ou moins dans les environs. Il y a de nombreux bateaux sur le lac de Zürich, pour des parcours durant d’une heure et demie à sept heures. Il paraît que les chutes du Rhin à Schaffhausen sont sympa aussi, mais une partie des accès semble en travaux et assez mal documentée, donc on attend que ça se calme pour aller y faire un tour.

Le Campus OpenOffice.org est sorti !

Il est chaud, il est beau, les mamans en sont très fières : le Campus OpenOffice.org, sous-titré « Maîtriser OpenOffice.org par la pratique », auteurs Sandrine Burriel et Isabelle Hurbain-Palatin est sorti chez Pearson !

Campus OpenOffice.org

Au sommaire, 31 chapitres avec que du bon dedans :

I OpenOffice.org en perspective
1. Revue des troupes • 2. Travail collaboratif • 3. OOo et le web • 4. Travailler avec des PDF • 5. Travailler avec des macros

II Présenter des données
6. Créer une édition personnalisée de Hamlet • 7. Créer un album photo et diaporama de vacances • 8. Modéliser un réseau informatique • 9. Créer une présentation multimédia professionnelle • 10. Préparer une réunion de parents d’élèves • 11. Dessiner des plans • 12. Envoyer des vœux • 13. Envoyer une gazette familiale

III Traiter des données
14. Enregistrer des notes d’élèves • 15. Gérer ses recettes de cuisine • 16. Créer un convertisseur universel • 17. Gérer un fonds documentaire • 18. Gérer un compte en banque • 19. Créer une table de logarithmes dans Calc • 20. Gérer une copropriété • 21. Simuler un emprunt dans Calc • 22. Optimiser une vente de crêpes et gaufres

IV Automatisation
23. Générer des exemples de polices • 24. Contrôler une base de données externe • 25. Créer un jeu de cartes de mémorisation • 26. Générer des documents OpenOffice.org automatiquement

V Un peu de détente
27. Imprimer des feuilles de Yatzee • 28. Gérer un tournoi sportif • 29. Créer une maquette en papier • 30. Réaliser un quiz • 31. Animer un cube en 3D

Toutes les informations sont disponibles sur la page chez Pearson et on peut même l’y acheter 😉

Faut le dire, c’est assez émouvant ;’-)

Encore un nouveau WM : Xmonad

Ça va tourner à la monomanie : je viens encore de finir de configurer un nouveau window manager. Après avoir grogné sur les divers plantages de wmii (jamais pris le temps d’élucider) et l’instabilité pathologique de la configuration d’Awesome (celui-là j’y reviendrai ptêt dans un an ou deux quand la conf aura fini de péter à chaque update – c’est sérieusement pénible), me voici sous Xmonad. Pas grand chose à en dire : c’est un tiling window manager – j’y ai goûté, je ne veux rien d’autre. Particularité amusante : il est écrit en Haskell. Le peu que j’ai fait d’Haskell, j’aimais bien, faudra que je m’y remette à l’occasion 😉

Donc, j’ai installé sur mon Arch (et l’ubuntu du laptop) xmonad (attention, sous Arch au moins, les dépendances me semblent un peu calculées à la hache, il installe tout Haskell et tout le bordel qui va avec, pour un total de 500M sur disque…), trayer (pour avoir une tite zone de notif, c’est souvent pratique) et xmobar, pour avoir une barre d’infos.

Ensuite, la config :

/home/isa/.xmonad/xmonad.hs :

 import XMonad import XMonad.Hooks.ManageDocks import XMonad.Hooks.EwmhDesktops import XMonad.Layout.NoBorders import XMonad.Util.Run(spawnPipe) import XMonad.Hooks.DynamicLog import System.IO import qualified Data.Map as M import qualified XMonad.StackSet as W import Data.Bits ((.|.)) main = do 	xmproc <- spawnPipe "/usr/bin/xmobar /home/isa/.xmobarrc" 	xmonad $ defaultConfig {         terminal = "xterm -fg white -bg black -font -*-terminus-medium-r-*-*-20-*-*-*-*-*-iso10646-1 -u8",         modMask = mod4Mask,         keys = c -> mykeys c `M.union` keys defaultConfig c,         manageHook = manageDocks <+> manageHook defaultConfig,         logHook = dynamicLogWithPP $ xmobarPP                         { ppOutput = hPutStrLn xmproc                         , ppTitle = xmobarColor "green" "" . shorten 50                         }, 	layoutHook = smartBorders $ ewmhDesktopsLayout $ avoidStruts $ layoutHook defaultConfig,         workspaces = map show [1..9],         focusedBorderColor = "#729fcf",         normalBorderColor = "#aaaaaa",         borderWidth = 2 } where         mykeys conf@(XConfig {XMonad.modMask = modMask}) = M.fromList $                 [((modMask, xK_b), sendMessage ToggleStruts),                  ((modMask, xK_semicolon), sendMessage (IncMasterN (-1)))]                 ++                 [((m .|. modMask, k), windows $ f i)                     | (i, k) <- zip (XMonad.workspaces conf) [0x22,0xAB,0xBB,0x28,0x29,0x40,0x2B,0x2D,0x2F],                     (f, m) <- [(W.greedyView, 0), (W.shift, shiftMask)]] 

ATTENTION c’est une config pour clavier bépoè : ça se voit à la ligne 0x22,0xAB,0xBB,0x28,0x29,0x40,0x2B,0x2D,0x2F qui définit le mapping des bureaux (c’est les codes hexa de la rangée de « chiffres », soit « «»()@+-/).

Le .xmobarrc, assez minimal :

 Config { font = "-misc-fixed-*-*-*-*-15-*-*-*-*-*-*-*"        , bgColor = "black"        , fgColor = "grey"        , position = TopW L 90        , lowerOnStart = True        , commands = [ Run Date "%a %b %_d %Y %H:%M:%S" "date" 10 		    , Run StdinReader                     ]        , sepChar = "%"        , alignSep = "}{"        , template = "%StdinReader% }{ <fc=#ee9a00>%date%</fc>"        } 

J’ai bricolé un peu le /usr/share/xsessions/xmonad.desktop pour qu’il appelle un xmonad.script plutôt que directement xmonad. Le script xmonad.script ressemble à ça :

 trayer --edge top --align right --SetDockType true --SetPartialStrut true   --expand true --width 10 --transparent true --tint 0x000000 --height 19 & xsetbg -center -border black /home/isa/screen.jpg exec xmonad 

(on remarquera que j’ai maintenant même un fond d’écran, le luxe absolu !). Bon, et niveau explications, la conf en question est très largement inspirée de celle de John Goerzen, documentée ici.

Voilàààààààà !