Hop, un #balisebooks pour Avril, encore pas en avance, mais moins en retard que les précédents.
Buffy the Vampire Slayer, Season 8, tomes 1, 2 et 3, par… plein de gens (traduits en français sous le même titre), il faut bien le dire, est le début de la suite de la série Buffy sous forme de comics. J’ai les trois premiers tomes dans ma bibliothèque depuis une éternité ou deux, et je me suis enfin décidée à les lire. J’ai, de manière générale, du mal avec les comics – c’est nettement plus d’effort pour moi de faire attention à l’image que juste au texte, et beaucoup de comics ont la fâcheuse habitude de mettre un mot sur trois en gras, ce qui est très pénible. J’ai fini par attaquer le premier, et j’ai lu les deux autres dans la foulée. L’histoire se passe quelques… mois ? années ? après la saison 7 de Buffy ; le « big bad » de la saison (ou ce qui semble s’en approcher en tous cas) est introduit assez vite, et on suit les histoires plus ou moins parallèles des personnages habituels (un point « mouarf » pour l’arc autour de Dawn). C’est vraiment dans l’esprit de la série, les dialogues sonnent pareil (et sont toujours drôles), et j’ai pas eu de mal à m’y retrouver. Une très bonne surprise, il va falloir que je me procure la suite rapidement.
The Age of Innocence, d’Edith Wharton (Le Temps de l’innocence, en français), dans un tout autre domaine, se passe au XIXe siècle à New York. On y suit l’histoire de Newland Archer, fiancé à May Welland (qui a tout ce qu’il faut pour un mariage socialement acceptable) qui se trouve rencontrer Ellen Olenska, cousine de la susnommée, beaucoup moins socialement acceptable, mais beaucoup plus intéressante. C’était une lecture plutôt plaisante et assez reposante – on prend son temps, il m’a bien fallu une bonne dizaine de jours pour arriver à la fin des 300 pages – le niveau de lecture nécessaire est décidément plus élevé que mes lectures habituelles 🙂 Il ne se passe pas grand-chose dans le livre, mais la représentation de la société y est très intéressante… et très drôle. Wharton est accessoirement devenue grâce à ce livre la première femme à obtenir un Pulitzer…
Santa Olivia, de Jacqueline Carey (pas de traduction française) est un peu décevant. J’ai beaucoup aimé tout ce que j’ai lu de Jacqueline Carey jusqu’à présent (voir un gros tag qui tache), et j’attendais beaucoup de celui-ci qui partait sur des prémisses intéressantes : dans une ville qui a été coupée du monde par le gouvernement US à la suite d’une épidémie grave plusieurs années auparavant, Loup est la fille d’un soldat génétiquement modifié avec des pouvoirs qui rappellent ceux des loups-garous (minus la fourrure et la pleine lune). Et sinon, ça cause de boxe. C’est pas mal, hein, et probablement d’un autre auteur j’aurais plus apprécié… mais là c’est très en-deçà des séries qui se passent à Terre d’Ange. Et ça aurait probablement mérité une relecture de plus – j’ai vu au moins deux « should of/would of » au lieu de « should have/would have »… ça arrive, mais ça devrait pas passer la relecture. Je me suis demandé si c’était voulu (pour représenter l’évolution de la langue ? l’accent local ?), mais je crois vraiment pas, d’autant plus que c’était vraiment des instances limitées…
The Hero of Ages, de Brandon Sanderson (Le Héros des siècles, en français), est le troisième tome de la trilogie Mistborn dont j’ai parlé au premier trimestre. Il se déroule environ un an après les événements du deuxième tome et, essentiellement, c’est à peu près la fin du monde, et heu… ben faut sauver le monde. En espérant même que ce soit faisable. C’est une excellente fin à une excellente série, en gros. Tous les tenants ont des aboutissants, l’ensemble de la série est cohérent et fascinant (je le répète, mais *rha* ce système de magie est grandiose), et le crescendo du début à la fin de la trilogie est mené de main de maître. J’ai eu beaucoup beaucoup de mal à lâcher mon bouquin sur les quelques soirées que j’ai passé avec (« allez, un dernier chapitre ? c’est pas raisonnable… bon, mais c’est le dernier, hein ! bon allez, cette fois-ci c’est vraiment le dernier ! »). La fin est épique, grandiose et émouvante (c’est rare qu’un bouquin me mette les larmes aux yeux tout de même, et ça a été le cas ici). Il y a un « Mistborn #4 » qui se passe trois cents ans plus tard, il vient de tomber sur ma pile de trucs à lire.
A Study in Scarlet, de Sir Arthur Conan Doyle (Une Étude en rouge, en français), est la première aventure de Sherlock Holmes. J’ai récupéré une intégrale de Sherlock Holmes récemment, donc je rattrape mon retard en culture sherlockienne (j’ai bien aimé les deux films avec Robert Downey Jr et Jude Law, et j’adore la série de la BBC avec Benedict Cumberbatch et Martin Freeman). On y trouve l’introduction des personnages, l’histoire d’un meurtre (forcément), un gros flashback plein de Mormons (ou tout du moins d’une certaine représentation des Mormons), et de manière générale une chouette histoire (même si la révélation du meurtrier est un peu du type « wait wat? d’où c’est qu’il sort celui-là ? »).
Positron épisodes 1 à 4, de Margaret Atwood (pas encore de traduction en français), est le début d’un « feuilleton littéraire » publié uniquement sous forme électronique sous les titres I’m Starved for You, Choke Collar, Erase Me et The Heart Goes Last. L’histoire se passe dans une société dystopique qui a trouvé le remède ultime au chômage : les habitants de Consiliance passent un mois sur deux en prison en tant que prisonnier, et un mois sur deux hors de la prison en tant que gardes de prison et/ou autres jobs « civils ». Ça permet aussi de résoudre la crise du logement : il suffit d’avoir une maison pour deux couples, qui vivent un mois sur deux chacun dedans, sans jamais croiser les autres habitants de la maison. Facile, je vous dis. D’ailleurs, Stan et Charmaine sont parfaitement satisfaits de la situation. Sauf le jour où Stan tombe, dans sa cuisine, sur un mot doux planqué sous le frigo et signé Jasmine – et de là, tout part en sucette. Les épisodes/chapitres sont un peu inégaux – en particulier l’épisode 3 rame un peu – mais j’attends la suite.
Saints Astray, de Jacqueline Carey (pas encore de traduction en français), est la suite du Santa Olivia dont je parle plus haut. Loup et Pilar ont réussi à partir de Santa Olivia, et se font embaucher comme gardes du corps de luxe. On suit leur entraînement/formation et leurs premiers contrats, jusqu’à ce qu’elles décident de changer le monde parce que bon ça va bien ces conneries. J’ai préféré ce tome-ci au précédent : il est plus drôle, plus léger, et avec moins de boxe. Ça pourrait être niais, ça l’est peut-être un peu, mais j’ai surtout trouvé que c’était un bon moment de bonne humeur. Les persos restent sympa, et même si c’est du popcorn, c’est du bon popcorn 😛
S’il n’y en avait qu’un à lire… The Hero of Ages.