mon journal de thèse, commencé depuis vendredi (il était temps hein) sur http://these.pasithee.net. Vous aurai prévenu, c’est vraiment très très chiant.
Mois : juin 2005
Dans la série « on peut le faire »…
ouvrir une Pelforth avec une barrette de RAM (et beaucoup d’acharnement), ça, c’est fait.
L’internet est-il une source d’informations sûre ?
Ouaaaaah…
Hier, mon flux RSS m’indique trois nouvelles publis sur le site de Martin Winckler. Un article me fait réagir, donc je lui envoie un chti nimail… Et ce matin, surprise ! Mon email était publié en regard de l’article en question !
Bin croyez-moi ou pas, ça fait plaisir :o)
Et pour info, mes bêtises. C’est assez personnel, je sors volontairement de l’anonymat ici parce que je sais à peu près qui me lit ;o) et que vous êtes déjà tous plus ou moins au courant.
Youpi !
j’ai trouvé une borne wifi ouverte accessible depuis la terrasse de l’hôtel :o)
Met et Apple Store
La journée commence par une résolution de problème sous contraintes. Sachant que :
- le samedi, tout est blindé
- le dimanche, c’est Chinatown, parce que c’est marché
- le Met n’est complètement ouvert que le vendredi et le samedi
- l’expo Basquiat dont on a vu la pub dans le métro ferme dimanche
qu’est-ce qu’on fait quel jour ?
On décide finalement d’aller au Met. Mais avant, petit déj ! Opération café, bagel au cream cheese et donut dans une boutique pas très loin de l’hôtel. Après ça, direction le Met. C’est un gros bâtiment… Nous entrons, un garde fait signe à David qu’il doit laisser son sac à la consigne. Heureusement, j’avais mon sac à main… qui lui est passé.
On choppe deux entrées (« I’ve a French student ID, is it OK ? – No problem »), un plan, et nous voila partis. On commence par l’aile japonaise. Beaucoup de Bouddhas et des dessins, des paravents… Je remarque que le dessin n’est pas très différent d’un anime actuel…
On essaie de squatter une visite commentée, mais je déclare vite forfait : c’est impossible pour moi de rester debout si longtemps au même endroit. J’ai les chevilles explosées… Soupir, gros soupir. On s’arrête donc souvent pendant notre visite.
Je tombe en arrêt devant une fontaine qui se compose d’un gros bloc de matière dans lequel un trou est percé et qui chante inlassablement alors que l’eau déborde du trou, de manière très régulière. Très reposant. En sortant de l’aile japonaise, nous tombons sur une exposition d’ikebana (arrangement floral). Très sympa ! J’aurais bien aimé prendre des photos mais malheureusement l’appareil est resté à la consigne 😦
Après les Japonais, direction l’aile XIXe européen pour aller admirer les impressionnistes. Monet, Manet, Cézanne et Van Gogh sont de la partie, ainsi que de nombreuses sculptures de rodin. Beaucoup de tableau célèbres sont exposés au Met : les Deux Tahitiennes de Gauguin, L’Autoportrait de Van Gogh, ce tableau du Douanier Rousseau dont j’ai oublié le nom…
Avec tout ça, c’est l’heure de manger. La cafeteria du musée est pas mauvaise mais assez prohibitive.
Après manger, direction le Modern Art. Pas grand’chose à en dire. J’ai plus d’attentes sur le MoMA pour cette partie.
Sur le toit, il y a une « special exhibition » de Sol Le Witt, intitulée Splotches, Whirls and Twirls. Très sympa et coloré. Pour terminer, on va faire un tour dans la section égyptienne. Celle-ci est vraiment impressionnante, tant quantitativement que qualitativement. Cependant, j’éprouve un certain malaise. Tout d’abord au Temple de Dendur, qui est ni plus ni moins qu’une opération « on démonte un temple en Égypte et on le rebâtit dans un musée ». Ça me chagrine, même s’il est indiqué qu’il s’agit d’un cadeau du gouvernement d’Égypte aux USA et que le temple en question aurait probablement été innondé sinon. Mais quand même… ça me chagrine.
Ce sentiment est encore plus présent dans la partie « funéraire » de l’aile. Y trouver des sarcophages et même une momie me semblent au minimum un manque de respect, une certaine indécence, et j’ai du mal à ne pas y voir une profanation de sépulture pure et simple. Le soin avec lequel les Égyptiens embaumaient leurs défunts me semble dénoter d’une envie de durée, voire d’éternité, et je ne crois pas qu’être exposé dans un musée faisait partie de ces plans.
Tout ceci étant dit, le Met est vraiment quelque chose à voir. Le boulot des conservateurs est assez phénoménal, tout est agréablement présenté et les quelques heures que nous y avons passé n’étaient pas suffisantes.
Malheureusement, comme dit plus haut, bobo les chevilles.
Comme il est encore tôt, direction l’Apple Store ! J’avais dans l’idée d’investir dans un copain pour mon Mac qui s’ennuie un peu tout seul dans sa pochette. J’avoue ne pas avoir réfléchi très longtemps avant d’acheter un zouli iPod 20Go. J’en suis contente, le son est assez impeccable (pour mes ptites oreilles à peine foutues de faire la différence entre du MP3 à 96K et du à 256K…) et je suis assez fan de l’interface.
L’apple Store est pas mal. Deux étages avec tous les modèles de Mac possibles et imaginables, un rayon Software, un rayon iPod où j’ai réussi à éviter de me ruiner en goodies et un amphi où avait lieu une démo. Rigolo. On s’attendait à plus grand, mais rigolo.
De retour à l’hôtel (après un passage par la phase « ptite conne boudeuse » – me souviens même plus pourquoier – désolée encore David…), j’ouvre mon nouveau joujou et j’installe le soft sur le Mac. Comme prévu tout se passe bien, je fais la synchro avec iTunes sans aucun problème et je suis bien contente.
Le soir, nous mangeons dans un second restau thaï très bon. La soupe à base de lait de coco comme le curry de canard étaient irréprochables.
Et au dodo !
Central Park & Starwars
5h du mat, donc, c’est trop tôt, donc re-piquage de roupillon jusque 7h. 7h, douche (funky, la température est inversée par rapport à ce qui est écrit), écriture dans le cahier, et off we go, direction « trouver un petit déj décent avec oeufs et bacon dans le coin ». On finit par trouver, j’aime bien le bacon grillé :-), le tout avec des patates et un café qui, bien que léger, a du goût.
Direction le métro. On passe dans Wall Street, on se balade, photos de la Bourse, coucou au taureau en plein milieu de la rue, rencontre avec un rat géant à l’air méchant arrimé sur une voiture… Normal, quoi.
En passant devant Trinity Church, nous décidons de rentrer. L’orgue est très joli et une petite salle sur le côté fait un historique de la vie des Noirs dans le quartier. Intéressant, mais j’ai du mal à imaginer. En sortant, nous avisons un Borders, visite obligatoire. On sort presque sans rien, à part David qui a acheté un hors-série de The Economist.
Nous décidons d’aller traîner nos guêtres à Central Park. J’aime bien. Des arbres partout, des pelouses où on peut aller sauf quand elles viennent d’être semées, des chemins. C’est bien le seul endroit où je me sentirais de faire du vélo.
Un petit tour au machin de touristes local dont nous ressortons avec une carte du Park (c’est grand) et des cartes postales (qu’il va falloir écrire, d’ailleurs). On continue de se promener, en s’arrêtant souvent (j’ai des ptites jambes !) et on se nourrit de hot dogs (avec du chou, forcément) sur un banc. Au passage, j’ai aussi photographié plein de canards – Crako sera content ;o) On a aussi été voir la mosaïque Imagine, dédiée bien sûr à John Lennon…
On continue la balade en allant à FAO Schwartz, gros magasin de jouets. J’ai été super déçue : YAVAIT MÊME PAS DE LEGO ! Enfin j’en ai profité pour trouver un cadeau pour Hélène. Tout à fait son genre de beauté (si elle lit ça elle va me tuer 😉 ).
Retour à la base (un Starbucks, sisi), où on en profite pour goûter les gâteaux. Pas mauvais.
Bon, c’est pas tout ça, mais on commence à fatiguer ! Ya un truc à aller voir pour se reposer, du coup : aller voir Starwars. Même si la salle était pas très grande, « aller voir Starwars sur Times Square », ça, c’est fait. Sympa, d’ailleurs, comme film, même si les dix dernières minutes sont à mon avis de trop. Une fin sur une image « forte » fait certes cliché, mais ça laisse un bon effet. Là, ça laisse un peu un goût de « yavait deux louches de trop ».
Retour vers Chelsea, un burrito pour la route et nous revoilà à l’hôtel !
New York, New York…
Bon bin me voila sur une machine a New York, en clavier qwerty comme il se doit et j’ai la flemme de chercher les accents donc vous ferez avec…
Je fais court, je ferai un plus gros compte-rendu en rentrant (avec des photos et tout, sisi) mais bon, on est bien arrives, KLM a oublie notre valise a Amsterdam (sigh), on espere la revoir demain et moi j’ai pris un mass coup de soleil du coup puisque la creme etait dans ladite valise… Il fait beau et pas trop chaud ; le vent qui vient de l’ocean fait beaucoup pour rendre la chaleur (somme toute tres tolerable hein, doit pas faire plus de 23-24) agreable.
Dans la serie des trucs sympa on notera le metro climatise et quasi vide, meme a 18h (je me comprends, quasi vide avec comme comparaison le RER A depuis la Defense a la meme heure !), le fait que tout semble propre (ya pas un papier ni un megot par terre…) et le retour de mes copains les ecureuils qui se coursent dans les parcs ! J’aime bien les ecureuils… Et j’ai dit que je faisais court, rontudju !!!
Arrivée à NYC
On a du mal à y croire quand on voit l’horloge afficher 5h20 et pourtant, à 5h40 on était sur la route.
Aucun problème à Roissy, enregistrement des bagages, cartes d’embarquement jusque New Ark, et c’est parti. J’avoue m’être endormie avant le décollage à Roissy ! Et je me suis réveillée pour le « petit déj » : café pas terrible et pain aux raisins à la limite du miteux. Pas grave.
Arrivée à Amsterdam, premier coup de stress : « putain, on aura jamais la correspondance ». C’est très long au passage des passeports, heureusement David a le réflexe de changer de file, sinon on y serait encore.
L’embarquement se fait attendre ; en fait, visiblement, on était large bons.
Le vol se passe bien, la bouffe pas terrible au repas du midi mais les à côtés sont pas mal (gâteau, glace, sandwich). Ils passent Million Dollar Baby, dommage, je l’ai déjà vu et là j’accroche pas vraiment sur le film en anglais, avec uns on de merde et des sous-titres hollandais. Du coup, je bosse : j’ai promis une remise à Éric en rentrant, donc je rédige. Le mac a une bonne autonomie (>3h, peut-être même >4h) et je bouquine (The Other Side Of The Story, Marian Keyes. Sympa).
On finit par arriver à New Ark. Dommage qu’il fasse brumeux : on devine Manhattan et la Statue de la Liberté mais on ne les voit pas vraiment.
Passage de l’immigration, arrivée au Baggage Claim. Et là, évidemment, tous les bagages sortent sauf… le nôtre (et celui du vol de Bologne, apparemment). Arg. Passage des douanes : « vous n’avez que ça comme bagages ? » … vazy, remue le revolver dans la plaie…
On arrive au comptoir KLM, la fille nous demande le petit ticket des bagages ; gros, gros coup de stress avant de finir par le retrouver par hasard dans une cpoche. J’y ferai plus attention désorrmais. Bref, la valise est restée à Amsterdam, ne reste qu’à attendre.
Du coup, vu qu’on a pas la valise, on décide de prendre le train. Une espèce de VAL nous emmène à la gare de New Ark. On a le loisir d’examiner le mécanisme d’aiguillage : un tronçon de voie qui tourne sur lui même « comme à Space Mountain », me dit David.
Le train finit par arriver et nous descendons à New York Penn Station.
On se paume un peu avant de trouver l’hôtel qu’on avait pas vu, arrivée à l’hôtel, on choppe la chambre (décorée à la Salvador Dali, chouette :o)), on se pose, on trie notre brin et on redescend.
Première étape : Manger ! Il est peut-être 15h heure locale, mais 21h heure française et j’ai les crocs. On se trouve grâce au Guide du Routard un restau thaï sympa.
Le repas se compose pour ma part d’une salade et d’une espèce de pavé de riz sauté avec du boeuf, de l’oeuf, des oignons et une espèce de ciboulette géante. Bien bon :o)
On continue de descendre ; je choppe un Frappuccino Mocha au Starbucks (miam). J’aime bien Starbucks. C’est pas donné, mais j’aime bien – surtout leurs cafés frappés, avouons-le.
On continue notre ballade, toujours vers le sud de Manhattan.
David m’indique qu’on approche de Ground 0 ; on décide donc d’y aller. Je me sens pas très à l’aise avec cette sensation que rce que je peux ressentir n’est rien par rapport à la situation. Ça a beau remonter à plus de trois ans maitnenat, on sent que le souvenir est toujours là. Autour de Ground 0, pas mal de gens vendent des souvenirs de ce que furent les deux tours. On a presque d’ailleurs du mal à trouver des photos où les deux tours ne figurent pas…
Cela dit, le site en lui-même est assez sobre. Les travaux (de reconstruction ?) ont commencé ; seuls quelques panneaux sur un des côtés du chantier et le souvenir des événements rappellent tout cela.
Nous marchons jusque Battery Park; je prends des photos de la Statue de la Liberté ; on verra bien ce qu’elles donnent mais j’étais à contre-jour.
On passe devant le Clinton Castle, déjà fermé à cette heure-là et nous décidons de rentrer à l’hôtel.
Premier contact avec le métro New-Yorkais ; nous prenons des cartes pour une semaine, elles vont probablement beaucoup nous servir. Le métro me semble vide ; pouvoir s’asseoir dans le métro parisien me semble impensable ; à New York, c’est possible. Bon, faut dire aussi que Battery Park est un peu au bout de la ligne…
De retour à l’hôtel, je vais faire un tour sur le net, envoyer des nouvelles aux familles, lire que les Pays-Bas ont aussi refusé le traité constitutionnel, jeter un oeil au mail… la routine quoi. Je fais aussi quelques photos de la chambre.
On s’allonge pour bouquiner. David ne tarde pas à ronfler comme un bienheureux et là… je sais plus ce qui s’est passé, mais l’instant d’après on était jeudi et il était 5h du mat.