mais le PinkBubbles passe pas sur Dotclear 2.0 sur lequel je viens de mettre à jour. Du coup je suis repassée à un truc plus classique. Pis en fait je me demande si je vais pas le laisser. C’est plus classique, mais ya moins à bricoler pour avoir exactement ce que je veux :p (ou exactement ce que je veux pas).
Mois : juillet 2008
Na veux des ebooks.
J’ai un rêve : pouvoir consommer des bouquins comme je consomme de la musique. Avoir des fichiers sur mon ordinateur, les transférer sur mon lecteur, avoir des offres d’achat de musique en ligne qui valent ce qu’elles valent mais qui ont l’avantage d’exister, des trucs comme ça.
J’espère que ce jour viendra bientôt. Déjà, parce que les bouquins, c’est bien, mais c’est comme les CD : encombrant. D’autre part, parce que j’ai un rapport relativement instinctif aux bouquins : en entendre parler, vouloir, acheter. Le tout relativement rapidement, et avec l’envie d’avoir les bouquins en question vite. Oui, je sais, c’est puéril, mais c’est comme ça. Et pour finir pour ne plus jamais avoir le concept frustrant du « ah ben non désolé tirage épuisé ». Et que si j’apprécie l’odeur et le toucher d’un bouquin, et de traîner les librairies et les bibliothèques, dans mon schéma actuel d’achat, ça ne fait malheureusement pas le poids.
Amazon a un truc plutôt excitant avec son Kindle. Malheureusement, il n’est disponible qu’aux États-Unis et même l’achat de livres n’est disponible qu’aux États-Unis, avec une IP US, une carte bancaire US et une adresse US. Tout cela est contournable, mais ça prend des proportions. Le monde de l’édition est peut-être plus bordélique encore que celui de la musique. Disclaimer : je ne sais pas de quoi je parle, j’extrapole à partir de ce qui me semble logique. Si ça se trouve c’est idiot ce que je dis :p Si Universal a un droit sur un morceau, il est probable qu’il puisse aussi bien céder ces droits aux US qu’en France. Sur les bouquins, les droits me semblent plus compliqués, du fait entre autres des droits de traduction (et saupoudrons un peu de loi Lang sur le territoire français pour rigoler un peu) (je suis pas contre la loi Lang, mais j’imagine que ça peut ajouter un bordel non négligeable pour la diffusion).
Bref, on peut imaginer tout un tas d’obstacles législatifs & compagnie qui font que l’offre commence à décoller un peu (Sony, Amazon) aux États-Unis mais qu’elle est pratiquement inexistante en Europe (à l’exception notable de MobiPocket.
Après, ya l’obstacle pratique. Les lecteurs d’e-books sont encore chers. En tant qu' »early adopter » potentielle, je suis prête à passer cet obstacle. Juste, j’aimerais pas me retrouver avec un truc incompatible avec « le format qui va révolutionner le monde de l’ebook ». J’ai eu un machin Sony (PRS-505) en main l’autre jour et c’est assez convaincant du point de vue du confort de lecture. Ça l’est un peu moins du point de vue mémoire : la prise en charge des cartes SDHC eût été appréciable (et c’est apparemment un défaut que partage la majorité lecteurs actuels, voir ce tableau. Bon, en plus, mon lecteur, j’aimerais mieux qu’il tourne sous Linux que sous Windows CE, soyons fous.
J’ai entendu du bien de l’iRex ILiad, qui a l’avantage de lire pas mal de formats, mais il est vraiment cher. Quand je dis que je suis prête à passer cet obstacle, j’aurais bien aimé me limiter à 300/400$ (voire euros, allez, soyons fous :D). Là, on est nettement au-dessus. Il a l’avantage de permettre d’annoter des éléments, ce qui peut être intéressant dans le cadre de mon activité professionnelle (j’aime pas relire sur écran, j’aime bien avoir un stylo quand je relis, mais j’ai mal chaque fois que j’imprime un chapitre). La disponibilité du SDK est intéressante aussi.
La grosse inconnue reste : ce truc va-t-il être utilisable dans un an ou deux ? J’ose espérer qu’après le fiasco des DRM sur la musique, les éditeurs auront l’intelligence de proposer des formats SANS DRM. Cela devrait faciliter largement une éventuelle conversion. Ah, et toujours une question idiote, pourquoi les ebooks sont-ils à peine moins chers que les livres papier, alors que les coûts de diffusion et d’impression sont probablement largement restreints ?
Certains attendent une sortie chez Apple parce que Jobs a dit que le modèle était intrinsèquement faible vu que les gens ne lisent pas 🙂 (les gens qui suivent l’actu Apple ont une certaine tendance à faire grossir des rumeurs, pas forcément fausses d’ailleurs, tout le monde attendait la sortie de l’iPhone) (et comme j’ai lu tout à l’heure, la marque iBook est réutilisable 😀 ). Je suis partagée là-dessus. D’une part, certes, Apple a fait énormément de bien à la musique en ligne et je les en remercie. L’iPod qui traîne sur la table en est un bon exemple. D’autre part, bon, c’est pas comme si Apple avait une réputation de faire des trucs super ouverts et utilisables sur mon OS préféré. Je dois dire que c’est plus un critère pour moi que ça ne l’était il y a quelques années.
Bref, je me tâte. L’iLiad est dispo chez Orell Füssli en Suisse, je vais ptêt attendre de rentrer pour aller voir la bête « sur pied ». Un collègue de Pierre en a un aussi, c’est peut être l’occasion de tester les quelques ebooks que je possède déjà (des PDF O’Reilly, pour la plupart). Je me connais, je vais probablement craquer. J’espère juste que le marché suivra.
Computer History Museum, CalTrain, Cheesecake Factory et Borders
Dimanche, nous sommes allés au Computer History Museum. C’était chouette, on a vu plein de choses intéressantes – les photos légendées sont là. La démo de la machine de Babbage était très sympa, les animatrices du musée super intéressantes et dynamiques, un bon moment !
Aujourd’hui, malgré tous les gens qui nous disent, depuis qu’on est arrivés « Tried the public transportation yet? No? Don’t bother, they suck », j’ai pris le train pour Palo Alto. La gare de Mountain View est relayable à pieds, un petit quart d’heure, ça se fait bien. Le train lui-même semble ÉNORME (et majoritairement vide) mais c’est probablement le côté « deux étages » qui donne cette impression. Quand même, ça m’a paru plus gros qu’un RER lambda. Le truc marrant, c’est qu’à l’étage, ya des rangées de siège pour 1. C’est pratique quand on veut pas avoir de voisin 🙂 Pas beaucoup de place pour les genoux cela dit.
À Palo Alto, je suis tombée en arrêt devant un CheeseCake Factory, me suis souvenue qu’ils faisaient aussi restaurant, et j’y ai donc déjeuné. Un pavé de saumon aux herbes (majoritairement estragon), avec une purée terriiiible (les américains savent AUSSI faire la purée, pas que les burgers) et des asperges (et une tite sauce citronnée), très bon, et un cheesecake kalhua/café/chocolat à tomber, miam 🙂 Le serveur m’a demandé si je voulais la « lunch portion » ou la « big portion » pour mon saumon, j’ai demandé la lunch et j’ai bien fait, c’était déjà plutôt copieux, j’aurais pas eu faim pour le cheesecake sinon :p (Et le doggy bag n’était pas une option, l’esprit de la balade étant d’aller à Borders).
Je suis ensuite allée au Borders. J’aime bien les librairies américaines. Je sais pas POURQUOI j’aime bien les librairies américaines. Peut-être le fait que tout soit fait pour qu’on puisse REELLEMENT feuilleter les bouquins, éventuellement avec un café éventuellement. Peut-être l’affluence nettement moins grande. Peut-être le fait de trouver plus de bouquins « marrants » et/ou très techniques. Toujours est-il qu’il m’est nettement plus facile de passer 2h au Borders qu’à la FNAC :p (et j’ai même pas pris de café.)
Ah, et en rentrant, je suis passée devant l’immeuble de Facebook à Palo Alto. Très discret, je l’avais pas vu en passant devant la première fois 🙂
Sinon, pour les gens qui sont nuls en géographie comme moi, Mountain View est à peu près à 500 km de Los Angeles et nous n’avons donc rien senti du tremblement de terre de ce matin à Los Angeles :p
On a vu le Pacifique !
Il nous a fallu un peu de temps pour nous décider. Faut dire aussi, à midi, on a mangé là. C’est pas mal du tout, leurs frites de patate douce sont tip top, les burgers « à la carte » sont très bon, mais on a UN PEU eu les yeux plus gros que le ventre et UN PEU beaucoup trop mangé (je sens que ce soir ça va être un cookie et un verre de lait 🙂 ) (dans l’esprit, hein, j’bois pas de lait.) (mais on a des cookies.) (et des macarons (version truc noix de coco) au chocolat).
Bref, le temps de digérer, de comater un peu, tout ça, on est parti vers la mer à 18h. Sachant que c’est minimum à une heure de route, bon 🙂 À l’aller, on a pris les « petites routes » : El Monte Ave. pour sortir de Mountain View, Moody Road, Page Mill Road, Alpine Road, Pescadero Road, La Honda Road et en gros arrivée à San Gregorio. La route aurait probablement beaucoup plu à un motard et à un crameur de pneus de ma connaissance 😉 Nous nous sommes arrêtés quelques fois sur la route, on a vu un bout de parc avec des vrais bouts de la faille de San Andreas dedans (on s’est pas baladés, pas vraiment habillés pour traîner des coins avec des tiques et des serpents…), vu des assez gros lézards (et nombreux en plus !), pris quelques photos, profité de la route ombragée par des arbres énormes… plutôt sympa !
On est un peu descendus sur la Highway 1 qui longe la côte, mais on n’est pas allés bien loin.
Ouais parce que ya quand même une particularité. On part de Moutain View, temps superbe, limite trop chaud (limite, hein, ça reste tout à fait acceptable), on arrive à 5 miles de la côte, et là on voit plus rien. Brouillard, vent, froid, la totale. Ah non pas la totale : il pleuvait pas. Pas désagréable comme temps, mais bon, vivifiant quoi. Ça fait drôle !
Pierre a mis ses pieds dans l’eau, il a mis que les pieds et les a sortis bien vite :p Il paraît que dans le coin les courants qui circulent viennent plutôt de l’Alaska que du Mexique… les rares surfers qu’on a vus étaient tous en combi intégrale.
Pour rentrer on a pris l’option plus rapide, ce qui nous a permis de longer un peu la côte le long de la route vers le nord. On est passé devant Stanford (sur l’autoroute) et on a vu rapidement l’accélérateur linéaire de Stanford : impressionnant ! On a aussi vu des panneaux surréalistes, du genre « Speed limits enforced by aircraft »… m’enfin !
Demain on va essayer d’aller au musée d’histoire de l’informatique (merci ChrisJ pour le tip 😉 )
WordPress, vservers et mod_proxy
Je fais quelques expériences avec WordPress (version 2.6 là maintenant tout de suite) en ce moment. Et vu que derrière un mod_proxy/vserver/truc/blah c’est UN PEU la misère, juste deux tipaizes :
- il faut probablement modifier les options de la base de données après l’installation pour aller taper sur la bonne URL et pas sur 192.168.0.blah (bref l’url du chose local derrière le mod_proxy quoi)
- un fix quick’n’dirty, BIEN ™, MARCHE ™. Il existe aussi un plugin genre disable_canonical_URL MAIS 1/ va activer un plugin sans avoir la main sur le blog, c’est relou 2/ ça fout potentiellement la zone sur les headers, sais pas trop pourquoi.
Ouala, c’était plus un post pour moi pour les éventuelles upgrades (et parce que j’en ai bavé pour retrouver l’URL ci-dessus).
Verdict
Le chocolat au bacon, c’est pas bon.
Whole Foods Market
Ce soir, courses, nous avons testé Whole Foods Market, qui est une chaîne de supermarchés certes à réputation « pas donnée », mais qui se veulent bio. Argument massue principal : il ont du vrai fromage et un rayon poissons très chouette, et globalement moins de trucs « préprocessés » que Safeway (et donc, comparativement, plus de trucs « bruts » avec lesquels on a plutôt tendance à cuisiner).
Bref, plus cher certes, mais pas monstrueux par rapport au ticket à la Coop en Suisse.
Surtout, on a acheté du « halibut » (ça avait l’air sympa sur l’étal du poissonnier) (j’ai même parlé avec le monsieur pour avoir mon poisson, fou non ?), que je viens d’apprendre que c’était du flétan. Ben je sais pas si c’est la proximité de la mer ou quoi, mais il était chuper bon ce poisson – ça faisait longtemps que je m’étais pas régalée comme ça avec un poisson « blanc » :p (avec du persil, de la semoule de mais, un poil de piment et du citron, c’était pas mal du tout comme préparation).
Bref, on a du fromage (même du St Marcellin) et de quoi manger pour quelques jours :p (Et plein de légumes, j’ai un peu peur d’avoir craqué. J’ai même acheté du CÉLERI EN BRANCHES !) Ah, ils ont aussi un rayon « chocolat » tout à fait honorable. Pierre a réussi à dégotter une tablette de « chocolat au bacon », j’ai un peu peur quand même.
C’est compliqué tout ça
Bon, avant que les mauvaises langues ne se déchaînent, je ne me PLAINS PAS, j’explique :p
Y manque un truc fondamental dans cet appartement : la doc de l’électroménager. J’envisage de faire un retour au machin de location à ce sujet. Ya des trucs relativement intuitifs : le lave vaisselle, le four, les plaques électriques (rendez-moi mon induction !), ça va à peu près – le four est un peu un four de l’espace, mais l’interface utilisateur est raisonnablement compréhensible.
Le micro-ondes est plus discutable déjà. Heureusement ya moyen de lui demander de raconter sa vie sur le petit écran LCD, c’est mieux que rien.
Je viens de réussir à lancer une machine à laver (VICTORY!), là il a vraiment fallu que j’aille chercher la doc sur le grand Ternet, histoire de trouver « où je mets la lessive rontudju » (la réponse est « dans le tambour ») et « mais mais mais mais COMMENT ÇA S’ALLUME ?? » (la réponse est « en TIRANT sur le bouton », mais pour le sèche linge qui fait partie du MEME COMBO (même panneau de boutons et tout) il faut POUSSER le bouton). Par contre, pas encore vraiment trouvé la signification de « cold », « warm » et « hot ». Notons aussi qu’il s’agit d’un modèle prétendument compact (cf le site de Whirlpool) mais qu’à vue de pif on y met autant de linge que dans les grosses machines indus du sous-sol en Suisse. Le truc con, c’est qu’on n’a pas vraiment assez de linge pour « attendre d’avoir une brassée correcte » et qu’il faut faire tourner les machines à quasi vide
La télé est également mystérieuse. De temps en temps elle se fout dans un mode complètement improbable avec des menus partout et en sortir requiert… on sait pas trop quoi, on s’en est toujours sortis au pif en fait. Par contre, Food Network, c’est bien comme chaîne 😀 Ah, et on a un sous-titrage télétexte (ou équivalent je suppose) pour tout, ce qui est plutôt cool aussi.
Et donc, LE truc qu’on a abandonné : trouver comment marche la hotte. Il s’agit d’un combiné micro-ondes/hotte (sisi) mais quand on met le bouton sur « fan off », ben ça arrête pas la hotte. On a un peu tout essayé, Pierre avait réussi avant-hier à l’arrêter en « rebootant le micro-ondes » (en le faisant tourner une seconde quoi) ; hier ça s’est terminé en débranchage/rebranchage. Et non, ça doit pas être une histoire de truc qui continue à ventiler un certain temps, ça a tourné pendant bien une demi heure après qu’on ait commencé à essayer de l’arrêter !
Bref, l’électroménager, c’est pas simple. Preuve en est que sans doc, on vaut pas forcément grand’chose, et qu’il y a peut-être quelque chose à faire de ce point de vue :p
Quelques photos
Bon, j’ai mis quelques photos, pour l’instant rien de transcendant, l’appart, tout ça, ici. Ah, et le rayon SF de Book Buyers (enfin une partie). Stay tuned 🙂
Je reviens du Paradis
J’en avais entendu parler, Akkana m’en a reparlé sur IRC aujourd’hui alors que je faisais la remarque « tiens j’irais bien explorer une librairie »… Je viens d’aller à BookBuyers, qui se trouve à peu près à 500m d’ici.
Et là, c’est un peu le choc. Des bouquins partout, jusqu’au plafond. L’impression d’être complètement dépassée. Un rayon SF plus grand que n’importe quel rayon SF que j’ai déjà vu en France. Une odeur de vieux bouquins, et en même temps tout est super bien rangé, par catégories et par auteur. Et une certaine émotion qui fait une grosse boule dans la gorge et une larme écrasée. Ah, et des bouquins de poche à heu… moins de 3$, visiblement, pour les 3 que j’ai achetés. Des rayons spécialisés dans un peu tout, y compris un rayon jeu de rôles et un rayon « bouquins star trek » (et un énorme rayon cuisine). Ils vendent aussi quelques DVD, des calendriers à plus savoir quoi en faire, et bon, des trucs quoi. Évidemment le tout en anglais, mais par rapport aux rayons en allemand de Zürich, finalement on gagne au change 😀
Disons que ça faisait longtemps que j’avais pas été émue dans une librairie. Ça fait du bien 🙂