L’être humain est un gaz parfait

Le meilleur endroit pour démontrer, ou du moins avoir de fortes présomptions sur, l’état gazeux de l’être humain est le RER, en heure de pointe, avec un truc qui oscille entre « acte de malveillance au Bourget » (officiel aux gares) et « incident technique » (sur le site de la RATP). Donc, l’être humain a une compressibilité forte et, quand on le compresse trop, il devient liquide. D’autre part, la loi des gaz parfaits semble se vérifier, au moins empiriquement et qualitativement (j’avoue, j’ai pas testé le qualitatif) : à volume constant, quand la pression augmente, la température augmente. Salement.

Bref… Honnêtement, j’ai beau râler, l’immense majorité du temps, je préfère nettement le RER à ma bagnole. Techniquement, si tout se passe bien en voiture, j’en ai pour trois quarts d’heure de porte à porte. Si tout se passe bien en RER, 1h15. En l’occurrence, il est évident que les soucis en voiture sont bien plus fréquents, surtout en heure de pointe. MAIS il faut bien avouer que, une fois par mois, deux fois par mois, voire trois ou quatre ou plus de fois par mois les mois vraiment pourris, je regrette de pas être en voiture. Parce que tant qu’à faire d’être coincé dans un flux de gens, autant avoir la voiture autour, ça permet de respirer, voire de chanter comme une andouille pour passer le temps. (Certes, on ne peut pas lire en voiture. Mais allez essayer de bouquiner dans un RER bondé. J’ai testé pour vous : ça marche pas.) M’enfin bon, les emmerdes de RER sont, limite par essence, imprévisibles. Et arrivent nettement plus souvent le soir (quand on est déjà loin de la titine) que le matin (quand c’est encore rattrapable).

Ce soir, pour les connaisseurs, une heure entre Châtelet-les-Halles et Orsay-Ville. Poumons bloqués jusqu’à Antony (après, on a enfin pu respirer). Les gens qui ne montent pas du tout dans la rame avant Laplace (pareil, pour les connaisseurs… d’habitude yen a toujours au moins un par arrêt qui arrive à se faufiler). Ah si, pardon, je médis, yen a une qui est rentrée à Luxembourg. En hurlant que c’était quand même pas possible et que les gens ils étaient égoïstes de pas vouloir se serrer un peu non mais sans blague. On a bien rigolé.

Le jeu des 5 questions ou comment s’auto-distribuer une chaîne

Bon, celle-là, j’avoue, je l’ai cherchée 🙂 Je cite Lilo :

Voilà, la patate chaude a encore frappé. Bon, j’avoue je l’ai cherché. Pasque c’est la patate mystérieuse à laquelle personne comprend rien qui circule en ce moment sur la blogosphère. Celle où on doit poser 5 questions à ce lui qui vient mettre un commentaire chez toi. Et qu’il doit donc répondre, et puis lui poser 5 questions à ceux qui commentent chez eux etc…

Donc, voilà, j’ai bêtement commenté chez Lilo, parce que j’aime bien les patates, pis probablement parce que je suis un peu maso aussi :p Donc attention, ce post est piégé, les ceusses qui y répondent gagnent une patate chaude !

1. Pourquoi Balise comme pseudo (ben oui, j’ai pas lu toutes les archives de ton blog, j’avoue)?

Ca, ça date de mes premiers errements sur IRC. On jouait à l’époque sur #anagramme sur IRCNet, je cherchais désespérément un nick (parce que Isabelle, Isa, Ysa, Yza, Ysabel, Isabel, Ysabelle et compagnie étaient pris, forcément), du coup un copain m’a proposé Balise comme anagramme d’Isabel. Et puis, bin c’est resté 🙂

2. Alors cette thèse, la vérité toute la vérité, pourquoi t’as arrêté? (comment je fais des rimes moi)

Parce que terminer un manuscrit d’ici mi-novembre avec un niveau de motivation abyssal (je dois avouer que quand j’ai pris la décision je venais de me faire éjecter du processus de recrutement Google, ça serait mentir que de dire que ça a pas joué) et un boulot à plein temps, il faut pas se voiler la face, c’était juste pas possible.

3. Si tu aurais du être citée dans le blogday, chez qui tu aurais rêvé d’être citée (même si on peut difficilement considérer ton blog comme nouveau)

Vaste question… Chez les gens que j’ai cités, déjà, parce que bon. Après, ma liste de blogs entre les « copains », les « gens » et les « misc » ne cesse de s’allonger, pis c’est toujours sympa de se voir citer par les gens qu’on apprécie de lire. Cela dit, c’est quand même un blog, comment dire, pas forcément super intéressant, donc on va pas rêver non plus. Tu veux des noms en plus ? Bon allez, plus ou moins au pif : toi, Delphine, Songlin, Caro et Artefact.

4. Velib or not Velib?

Not Velib. Je suis une tanche à vélo, et en plus j’ai peur quand ya des voitures.

5. Tu préfères les patates ou la choucroute? (non, tu peux pas dire les patates dans la choucroute).

Les patates, parce qu’on peut faire plein de trucs avec des patates : de la purée, des frites, de la raclette-sans-raclette (concept familial : des patates et de la charcuterie), de la raclette-avec-raclette, des patates au four, tout ça. D’ailleurs j’ai mangé une patate au four au Pomme de Pain à midi (vient d’ouvrir à Montreuil, la fête) et c’était bien bon </ma vie>. Tandis que, bon, j’adore la choucroute, mais je me vois pas en manger tous les jours.

Voilàààààààà !

Savez-vous moocher les books ?

Comme beaucoup d’entre vous le savent, je lis comme je mange : beaucoup, vite et trop :p Du coup, les étagères commencent à crouler sous les bouquins, le sol de l’appart à crouler sous les étagères à bouquins, bref, c’est pas facile. Ne parlons pas des problématiques d’indexation et de localisation des bouquins, ça va me déprimer. Du coup, hier je me baladais sur le web, à la recherche d’un machin d’échanges de bouquins. Mon idée initiale était de trouver plus ou moins des chaînes, des trucs où on envoie un bouquin choisi à une personne qu’on connaît pas et où on reçoit un bouquin pas choisi d’une personne qu’on connaît pas. Et puis je suis tombée sur Bookmooch. Le principe est simple : on envoie les bouquins dont on ne veut plus, on récupère des points, et avec les points on récupère d’autres bouquins dont d’autres gens ne veulent plus. Pour engranger des points :

  • 1/10 de point chaque fois qu’on saisit un livre à « moocher »
  • 1 point quand on donne un livre dans le pays où on se trouve
  • 3 points quand on expédie un livre à l’étranger
  • 1/10 de point quand on accuse réception d’un bouquin

Et les points se dépensent ainsi :

  • 1 point quand on reçoit un livre envoyé du pays où on se trouve
  • 2 points quand on reçoit un livre de l’étranger.

Bon, j’ai trois bouquins qui partent tout à l’heure, les trois sont en anglais, j’en ai un qui part aux États-Unis, un en Espagne et un à Paris :p Je sais pas trop si d’autres partiront ! On verra bien… Ah, et sinon, la traduction en français est assez déplorable, mais il y a un bouton « corrigez la traduction », je vais peut-être m’y atteler.

La sclérose en plaques

Quand Artefact a fait passer sa chaîne à Dup, Alice et Thomas, je SAVAIS que j’allais me la récupérer par un des trois 😉 C’est Dup qui aura été le plus rapide ! Bon, cela dit, je râle pas trop, parce que le sujet est sérieux.

Selon Artefact, cette chaîne a pour but de

Faire du bruit. Se répandre sur le net. En collectant des témoignages, des informations sur la recherche, sur les campagnes de communication des associations dans le monde entier, sur les lois. En interpellant et en informant.

Le tout, à propos de la sclérose en plaques (SEP). Donc, la chaîne :

  1. Copier l’affiche ci-dessus (cliquable avec le lien vers le blog Notre Sclérose, c’est encore mieux), ou la petite bannière.
  2. Écrivez trois choses que vous savez ou pensez savoir sur la sclérose en plaques, et trois questions que vous vous posez à propos d’elle.

Pas facile, j’avoue que je connais pas grand chose à la SEP. À part que du coup, je connais au moins deux personnes qui s’en traînent une… Trois choses que je sais ou que je crois savoir (je vais pas beaucoup m’avancer).

  • La sclérose en plaques, c’est fatiguant.
  • La sclérose en plaques, ça fait des tâches blanches sur les IRM du cerveau
  • La sclérose en plaques, ça a l’air d’aller de « pas grand chose » à « plutôt lourdement invalidant » suivant les personnes et… les périodes. Tu m’étonnes que les toubibs puissent avoir du mal à la diagnostiquer !

Quant aux questions…

  • Je me doute que c’est, par sa diversité, difficile de trouver un cadre qui corresponde à tout le monde. Mais, qu’est-ce qui fait qu’on peut dire « c’est une SEP » ? Plus précisément, quel(s) est (sont) le(s) critère(s) de « définition » de la SEP ?
  • J’imagine aussi que le traitement au jour le jour, que ce soit en « fond » ou en « crise » doit pas être marrant. Ça se passe comment ? Et, comme dans tous les traitements au long cours, comment peut être améliorée l’observance du traitement, pour éviter que les gens en aient « juste marre » ? (Et non, savoir que l’on risque potentiellement gros n’est pas nécessairement une motivation suffisante, à terme).
  • En tant que copains de personnes atteintes d’une SEP, est-ce qu’on peut faire quelque chose, concrètement ??

Bon, et sinon, je refile la chaîne à Songlin parce que c’est sa première chaîne, à Delphine parce que c’est une bavarde et à Christophe parce que je suis sûre qu’il lui faut de quoi s’occuper en cette période de rentrée 😉

Le dernier billet de la catégorie Thèse

Bon, voilà, ceci est très probablement le dernier billet de la catégorie Thèse. La décision fut difficile à prendre, elle reste toujours un peu « là » mais c’était la meilleure, sinon la seule décision à prendre. Je ne suis plus thésarde. Je ne suis plus doctorante. Je ne serai jamais Docteur. Une page inachevée se tourne. Dommage, c’était une jolie page. Mais des fois, il faut bien que le réalisme prenne le pas sur le « joli »… Merci à tous ceux qui m’ont épaulée pendant ces quatre années. Merci à ceux qui ont compris et accepté cette décision. Et courage à ceux qui y sont encore. J’espère que vous serez plus forts que moi.