#balisebooks caniculaire

Hop, je reprends le clavier dans l’espoir de virer encore un peu du backlog de cette année. Y’a beaucoup de Scalzi dedans, et encore j’ai aussi relu Redshirts.

Looking for Alaska – John Green (Qui es-tu Alaska ? en français) – l’histoire de Miles, fasciné par les derniers mots des gens, qui arrive au lycée dans un internat et rencontre le Colonel (son co-piaule) et Alaska, la fille « cool-mais-quirky » (ou peut-être « quirky-mais-cool » ?) qui gravite autour. Le bouquin est séparé en deux parties « Avant » et « Après » avec un décompte des jours au fur et à mesure qui laisse une tension du « qu’est-ce qu’il se passe au milieu ? » même si on se doute assez de la réponse. Je sais pas trop, j’ai moins accroché qu’à d’autres Green.

All Systems Red – Martha Wells (pas encore de traduction française) – de la SF spatiale option catastrophe racontée du point de vue d’un robot de sécurité conscient. Je dois avouer que ça m’a pas laissé un souvenir impérissable, mais je crois que le neurone était pas en forme à ce moment-là, alors c’est plausiblement pour ça.

The Summer Seaside Kitchen – Jenny Colgan (Une saison au bord de l’eau, en français) – l’histoire de Flora, qui habite à Londres après avoir quitté Mure, son île écossaise, plusieurs années auparavant, et qui se retrouve à devoir retourner à Mure pour raisons professionnelles. Et à faire des tartes. Plutôt mignon et plaisant à lire. Et pour le reste, Janine en cause mieux que moi.

The Android’s Dream – John Scalzi (pas encore de traduction française) – du bon gros n’importe quoi à base de moutons bleus ultra-rares mais ultra-importants, d’incidents diplomatiques, de personnages smart-ass, et un peu « Scalzi fait du Cinquième Élément » (et c’est bien).

The Seven Deaths of Evelyn Hardcastle – Stuart Turton (pas encore de traduction française) – ça, c’était très bien. Tordu, mais très bien. Le bouquin commence alors que le narrateur court dans un bois, qu’il ne se souvient de rien, et un coup de feu retentit. Il finit par recoller quelques morceaux de son identité, mais manque de bol, le lendemain il se réveille dans la peau de quelqu’un d’autre, dans le même manoir avec les mêmes gens et le même jour, mais presque tout aussi paumé (à part qu’il se souvient de la veille). En gros, on prend Agatha Christie (option La Maison Biscornue), Un Jour sans fin,  et une pincée d’ambiance sombre et malsaine, on remue un grand coup, et on obtient Seven Deaths. Et Armalite en cause mieux que moi aussi.

City of Bones et City of Ashes – Cassandra Clare (La Cité des ténèbres et L’Épée mortelle, en français) – de la fantasy urbaine YA plutôt cool à base de chasseurs de démons. C’est l’histoire de Clary, qui se retrouve par hasard engagée dans des choses qu’elle n’aurait pas dû voir, et qui découvre l’existence des nephilims, des vampires, et des autres machins surnaturels qui gravitent autour de tout ça. Un vague feeling « Harry Potter croisé avec Buffy et le tout se passe à New York ». Très lisible, et les personnages sont plutôt cool (et y’en a une qui s’appelle Isabelle, ça crée des liens). Y’a une série télé basée sur le matériau (Shadowhunters), faudra que j’y jette un œil.

Don’t Live for Your Obituary: Advice, Commentary and Personal Observations on Writing, 2008-2017 – John Scalzi (pas encore de traduction française) – une collection d’essais de Scalzi à propos d’écriture et d’édition, pour une bonne partie reprise de son blog, et globalement une lecture intéressante.

The Loveliest Chocolate Shop in Paris – Jenny Colgan (pas encore de traduction française) – c’est l’histoire d’Anna qui se retrouve par un concours de circonstances à aller travailler pour un maître chocolatier parisien. Sympathique et chocolaté.

Full Catastrophe Living – Jon Kabat-Zinn (Au coeur de la tourmente, la pleine conscience en français) – un gros pavé à propos de méditation, de pleine conscience, et tout ce genre de choses; essentiellement un manuel de « comment ça marche le MBSR » (Mindfulness-Based Stress Reduction, un programme basé sur la pleine conscience développé par le dit Kabat-Zinn utilisé en particulier pour des gens qui souffrent de douleurs chroniques). Beaucoup de choses très intéressantes ; j’ai eu un peu du mal au début sur le concept « Monsieur Machin qui souffre de ça et ça est venu chez nous et pouf en huit semaines ça allait mieux », mais une fois recadré le « c’est bon mec ton truc c’est la panacée on a compris » en « ok, tu présentes beaucoup d’exemples pour que les lecteurs s’y retrouvent » ça passe mieux.

Astrophysics for People in a Hurry – Neil deGrasse Tyson (Petite excursion dans le cosmos, en français) – un tout petit bouquin pour présenter des bases d’astrophysique. C’est bien écrit et globalement accessible. Par contre ça aide pas à mon problème de « vertige conceptuel » sur l’échelle de l’Univers – chais pas vous, mais moi j’ai litéralement la tête qui tourne quand je pense aux grandes échelles d’espace et de temps.

Adulthood is a Myth, Big Mushy Happy Lump et Herding Cats – Sarah Andersen (Les Adultes n’existent pas, pour le premier, et pas encore de traduction française pour les suivants) – une collection de comics « le quotidien d’une femme un peu plus jeune que moi », les Sarah’s Scribbles (http://sarahcandersen.com) que j’aime beaucoup.

Head On – John Scalzi (pas encore de traduction française) – la suite de Lock In, dans le même univers, dans lequel on suit les enquêtes de Chris, détective Haden (le syndrome d’Haden paralyse les gens, mais il existe des « threeps », sortes de robots contrôlables à distances par les Haden), qui cette fois-ci enquête sur la mort d’un joueur d’Hilketa, le sport Haden par excellence où les threeps des joueurs jouent au football américain avec la tête de l’un d’entre eux. Je me suis vraiment régalée avec celui-ci. Je sais pas si Scalzi a des plans pour un Lock In 3, mais j’aimerais bien 🙂

S’il ne fallait en lire qu’un… eh, j’ai vraiment bien aimé Head On.

#balisebooks pré-solstice d’hiver

imagesOn refait un round de #balisebooks avant Noël ? C’est parti. C’est probablement le dernier de l’année, ne nous leurrons pas 😉

1Q84 – Haruki Murakami – techniquement, j’en ai lu les trois tomes, mais vu que c’est vraiment la même histoire qui continue sur trois tomes, je vais en parler en un seul morceau. Bon, je sais pas où classer ce bouquin – on va dire « littérature générale avec une partie non-nulle de fantastique et de policier » ? L’histoire commence avec Aomame, qui découvre des trucs qui sont pas tout à fait cohérents avec ce qu’elle sait du monde. Parallèlement, Tengo se fait recruter pour un projet de réécriture étrange par un copain éditeur. Voilà, c’est essentiellement la situation de départ, et le reste appartient au bouquin. J’ai globalement bien aimé, mais j’ai un peu grommelé quand à la fin du deuxième tome j’ai vu qu’il en restait un troisième qui continuait la même histoire – à la fin, ça tire un peu en longueur. Pas qu’il y ait pas de quoi faire un truc de cette longueur là, c’est vraiment une question de « c’est pas le bouquin, c’est moi » – je sais pas si j’ai encore le goût à passer trois semaines de suite sur un bouquin 😛 (Et quant à savoir pourquoi j’ai lu la traduction anglaise plutôt que la française d’un bouquin japonais… on va dire que c’est par économie parce qu’elle était moins chère ?)

Dark Matter (même titre en français) – Blake Crouch – Jason, prof de physique, se fait casser la figure et se réveille dans un monde où sa femme n’est pas sa femme, son fils n’est jamais né, et il est considéré comme un génie de la physique – situation qui le chagrine assez, en fait. Un chouette thriller-de-SF, j’ai bien aimé.

The Paper Magician (pas encore de traduction française) – Charlie N. Holmberg – ça commence par l’histoire d’une gamine qui va à l’insu de son plein gré étudier la magie de papier alors qu’elle, ce qu’elle voulait faire, c’était étudier la magie qui fait marcher les armes à feu. Donc elle râle beaucoup, elle apprend évidemment que le papier y’a du potentiel tout de même, et les choses partent en sucette de manière prématurée et dramatique. Lisible, étonnamment gore par moments, j’ai le suivant sur mon Kindle parce que toute la série était à un prix dérisoire, donc il finira peut-être lu à un moment, mais « meh. »

Turtles All The Way Down (Tortues à l’infini) – John Green – j’aime bien John Green, comme je l’ai probablement dit il fait du John Green mais il le fait bien alors ça va. C’est l’histoire d’Aza, une lycéenne qui se retrouve accidentellement à enquêter sur la disparition du millionnaire du coin, qui se trouve aussi être le père d’un de ses amis d’enfance. Aza a aussi un trouble obsessionnel compulsif qui a un impact certain sur sa vie. Quelque part, l’histoire est presque un prétexte à l’exploration du personnage d’Aza, mais le tout tape très (parfois trop) juste. Hautement recommandé, mais attention aux nombreux feels 😉

The Girl on the Train (La Fille du train) – Paula Hawkins – un thriller qui m’a pas laissé d’impression impérissable, à part que tous les personnages sont affreux, pas un pour rattraper l’autre, et que j’ai eu du mal à croire pas mal de choses dedans. C’était pas mauvais en soi, on veut savoir la suite, tout ça, mais on en sort pas fondamentalement plus optimiste sur la condition humaine.

The Glittering Court (pas encore de traduction française) – Richelle Mead – un truc un peu bizarre à la croisée entre le roman « historique » et la fantasy – mettons « fantasy historique » ? Adelaide est une comtesse, mais ça lui plaît pas plus que ça d’être une comtesse, alors elle se fait passer pour une de ses domestiques et se fait enrôler au Glittering Court (la Cour Scintillante ?) qui « transforme » des jeunes filles de basse extraction en femmes du monde – ou du moins en approximations raisonnables – dans le but de les marier dans le Nouveau Monde. Raisonnablement lisible, on va dire. Les deux autres tomes de la série racontent apparemment la même histoire du point de vue de deux autres personnages ; il reste suffisamment de secrets et de non-dits pour que j’envisage d’en lire un deuxième, sinon les trois.

Astérix et la Transitalique –  Jean-Yves Ferri et Didier Conrad – l’Astérix de l’année, où se déroule une course de chars destinée à redorer le blason des routes de l’Empire romain. Un scénario un peu léger, mais j’ai éclaté de rire à plusieurs moments, ce qui est tout de même le principal.

Sourdough (pas encore de traduction française) – Robin Sloan – quand j’ai parlé de ce bouquin à Pierre, il m’a dit « tu lis des bouquins de hipster ». Je confirme. Le plot : Lois est ingénieur dans une boîte de San Francisco qui fait des robots, et hérite par un concours de circonstances d’un levain. Donc elle commence à faire du pain. C’est wholesome, avec juste assez de bizarre mignon, et j’ai jamais eu autant envie de bouffer du pain au levain de ma vie. (Croumch.) J’ai vraiment beaucoup aimé les premiers 80%, mais j’ai trouvé la fin pas à la hauteur.

Wenn die Haut zu dünn ist (pas encore de traduction française. Ni anglaise, d’ailleurs.) – Rolf Sellin – un bouquin à propos d’hypersensibilité. Quelques points valides mais qui manquent de practicité, une dose non-nulle de bullshit ésotérique. Eh.

Artemis (même titre en français) – Andy Weir – Andy Weir est l’auteur de The Martian que j’avais adoré, et j’attendais évidemment beaucoup d’Artemis. Artemis se passe dans la colonie lunaire du même nom, et on y suit Jazz, qui survivote vaguement principalement grâce à son activité de contrebande, jusqu’au jour où on lui propose le coup du siècle. Bon. C’est pas au niveau de The Martian. J’ai bien aimé, mais j’ai pas adoré. Le world-building est chouette, j’avais une bonne idée mentale d’Artemis et de la manière dont ça tournait. Les persos, surtout secondaires, sont assez peu mémorables. C’est sympa, mais pas grandiose, quoi.

Echo, the complete edition (pas encore de traduction française) – Terry Moore – dans le peu de comics dont j’ai une copie, il y a Strangers in Paradise, du même Terry Moore. Du coup, j’avais commencé Echo il y a plusieurs années avec le premier tome ; je suis tombée sur l’intégrale à Essen et j’ai craqué. Echo commence par une tragédie : une femme équipée d’un jetpack se prend un missile. La combinaison qu’elle porte tombe en petits éclats sur le désert en-dessous. Dans le désert en-dessous, il y a Julie, qui récupère sur sa peau une partie de la combinaison en question. Ça part évidemment en sucette. J’ai beaucoup apprécié la lecture d’Echo – suffisamment pour prendre le temps de tout lire sur papier (ce qui est rare de nos jours), même si ça m’a pris un peu de temps – l’histoire est engageante, les persos sont chouettes, par contre y’a un peu trop de gore à mon goût je crois (mais, bon.) J’ai un vague problème, c’est que des fois j’ai du mal à reconnaître les personnages :/ Je crois que c’est « moi » le problème et pas « le dessin » (je crois qu’il me faudrait un peu plus de traits vraiment saillants, qui existent dans la Vraie Vie mais moins en dessin… je crois ? bref.), mais parfois c’est un peu relou. Mais, je maintiens, Echo, c’était chouette.

A Closed and Common Orbit (Libration, en français) – Becky Chambers – la suite des Wayfarers dont j’avais vraiment, vraiment adoré le premier tome. J’avais peur d’être déçue par le deuxième tome, mais non 🙂 bon par contre je peux pas vraiment en parler sans spoiler des bouts du premier, alors je vais éviter. Je vais me contenter de dire que ça garde globalement la même positivité que le premier, même si les personnages ne sont que tangentiellement les mêmes, et que j’ai vraiment beaucoup aimé le personnage principal. Le troisième est prévu en juillet et c’est un achat automatique en pré-commande et tout ce que vous voulez. Ah, et pour mes lecteurs qui les ont lus (ou pas), si vous avez des trucs dans le même style (du « fluffy positif bisounours pas trop compliqué mais pas simpliste », je prends.

The Fifth Season (La Cinquième Saison, en français) – N.K. Jemisin – alors je sortais du Becky Chambers et j’étais à peu près sûre (encore une fois) de « tomber » vers un truc moins bien, et ben PAS DU TOUT. Voire, c’est probablement un des meilleurs bouquins que j’ai lus cette année. (C’est aussi le prix Hugo de l’an passé, et le deuxième tome (la série s’appelle Broken Earth) a raflé le Hugo de cette année. Bon.) Ça se passe dans un monde qui, de temps à autre, se bouffe un cataclysme majeur – les Saisons (d’où le titre). Un des éléments de mitigation desdites catastrophes est l’existence des orogènes, qui savent contrôler les événements sismiques (mais non sans conséquences). Il y a trois fils de narration – celui d’Essun, qui se fout bien que le monde vienne de finir (encore une fois) parce que son mari vient de tuer son fils (joyeux), celui de Damaya, qui se fait emmener par un étranger au Fulcrum où elle apprendra à maîtriser son orogénie, et celui de Syenite, jeune orogène ambitieuse à qui on vient de filer un mentor certes puissant mais pas vraiment sain d’esprit a priori. Et c’est glorieux, complètement glorieux, parfois horrible, et on se retrouve à vouloir suivre tous les fils en même temps, ce qui pose certains problèmes quand il est l’heure de dormir. Une remarque au passage : c’est un peu ardu sur les, mettons, 50 premières pages. Ça vaut nettement le coup de s’accrocher.

S’il ne fallait en lire qu’un… The Fifth Season.

 

#balisebooks des feuilles qui tombent

Pof, il est temps de refaire un #balisebooks.

Crossover (pas encore de traduction française) – Joel Shepherd – de la SF cyberpunk-y où l’héroïne, Cassandra Kresnov, est une personne artificielle qui a apparemment décidé de dire « hé les mecs jme casse kthxbye » à ses créateurs et de tenter sa chance à la faction ennemie – qui est pas fondamentalement très positive sur les personnes artificielles. Celui-là me vient de Natacha, et si je ne partage pas tout à fait son enthousiasme absolu, j’admets sans problème que ça se lit très bien. (Ce qui, en ce qui me concerne, pour du cyberpunk-y, est étonnamment rare).

Paper Towns (La Face cachée de Margo) – John Green – John Green fait du John Green, et ses personnages cette fois-ci sont Quentin, qui court après Margo qui, un beau matin, a disparu du lycée. C’est choupi, c’est drôle, c’est un peu parfois souvent absurde, bref, c’est similaire aux autres Green que j’ai lus (mais il le fait bien alors on lui pardonne, voire on apprécie).

The Man in the High Castle (Le Maître du haut-château) – Philip K. Dick – une uchronie sur la base « les nazis ont gagné la seconde guerre mondiale ». Le setting est très chouette et glaçant de « normalité »; l’histoire et les personnages je suis moins sûre (j’en ai pas retenu grand chose pour être honnête).

The Long Way to a Small, Angry Planet (L’Espace d’un an) – Becky Chambers – le gros coup de cœur de ces derniers mois. C’est l’histoire de l’équipage d’un vaisseau spatial qui punche des wormholes, le plot est assez minimal, mais c’est tellement positif et reposant et j’ai tellement envie d’aller boire une binouze avec tous ces gens-là.
Y’a un deuxième tome dans le même univers, il est déjà sur mon Kindle, mais je le garde pour une urgence de type « il me faut du chocolat chaud à lire ».

L’Écume des jours – Boris Vian – je savais pas du tout à quoi m’attendre sur celui-là (et je sais même plus comment il était arrivé sur mon Kindle…), je suis tombée dedans sur « Son peigne d’ambre divisa la masse soyeuse en longs filets orange pareils aux sillons que le gai laboureur trace à l’aide d’une fourchette dans de la confiture d’abricots. », et là dessus je l’ai commencé un matin et terminé dans la soirée. C’est super-bizarre, parfaitement absurde et plutôt fascinant. Je sais pas trop quoi penser, mais j’ai beaucoup aimé 🙂

The Shambling Guide To New York City (pas encore de traduction française) – Mur Lafferty – j’avais beaucoup aimé 6 Wakes, alors je me suis dit que j’allais essayer le reste de la bibliographie de Mur Lafferty. Ça part pas mal – Zoë, humaine de son état, est recrutée par un éditeur de guides de voyages à destination des populations paranormales. Mais en pratique, je sais pas, j’ai pas trop accroché. Eh.

The State of the Art (L’Essence de l’Art) – Iain M. Banks – le quatrième tome de la série Culture se trouve être un bouquin de nouvelles. C’est des nouvelles, donc c’est presque par définition inégal (ne serait-ce que parce qu’on accroche plus à certaines qu’à d’autres). La nouvelle-titre (la plus longue) raconte ce qu’il se passe quand la Culture arrive aux environs de la Terre dans les années 70, et c’est très drôle.

Harry Potter and the Cursed Child (Harry Potter et l’enfant maudit) – John Tiffany – aka Harry Potter, The Next Generation, en pièce de théâtre. J’ai vraiment beaucoup aimé – l’histoire et la forme. J’ai l’intention assez ferme d’essayer d’aller voir la pièce à Londres… dès que j’arriverai à attraper des tickets (c’est pas gagné.)

Daughter of the Blood (Fille du sang) – Anne Bishop – le premier tome des Black Jewels. J’avais vraiment beaucoup aimé The Others de Bishop, donc je tente la série d’à côté. Le moins qu’on puisse dire c’est que Bishop fait plutôt dans l’original. Après, ça se veut « dark fantasy », mais c’est un peu du côté « emo » de la force. Ce premier tome s’intéresse à Jaenelle, jeune fille qui se trouve avoir des pouvoirs magiques qu’elle maîtrise mal mais qui sont Probablement Plus Puissants Que Ce Qu’on A Jamais Vu™. L’histoire se passe majoritairement à travers les points de vue des subtilement nommés Saetan et Daemon, qui se prennent d’affection pour la jeune fille en question. Le world-building est un peu bordélique (j’ai eu un peu de mal à m’y retrouver) mais semble intéressant. Bref, je lirai le second sans aucun doute.

The Break (pas encore de traduction française) – Marian Keyes – quand Marian Keyes sort un bouquin, je lis le nouveau bouquin de Marian Keyes et puis c’est tout. C’est l’histoire d’Amy, dont le mari décide un beau matin de partir pour six mois en Asie avec son sac à dos. Ce qui, évidemment, n’est pas exactement au goût d’Amy qui doit en gérer les répercussions tout en jonglant avec une famille qui a son caractère et son boulot de PR entre Dublin et Londres. Un bon Marian Keyes 🙂

The Long Haul (pas encore de traduction française) – Finn Murphy – une lecture tout à fait à propos, étant donné que j’ai lu ça pendant qu’on déménageait. Et Finn Murphy, justement, il est déménageur aux US, option « longs trajets », et il raconte son boulot, ses clients, le chargement du camion et les longues routes. Super intéressant, plein d’anecdotes sympa.

S’il ne fallait en lire qu’un… The Long Way to a Small, Angry Planet

#balisebooks – faut que je blogge plus souvent

Et encore une fois je me retrouve avec un backlog de taré, et plus rien à dire sur des trucs que j’ai lus il y a des mois.

Fire Touched – Patricia Briggs (L’Étreinte des flammes, en français) – le tome 9 des Mercy Thompson, heu, c’était chouette, mais j’ai à peu près 0 souvenir. Y’avait un troll, et un gamin-pas-si-gamin-que-ça échappé de chez les fées, et, heu… bref, chuis contente de mettre des petites étoiles sur GoodReads au fur et à mesure, parce que je me souviens plus.

Perfect, Unbelievable, Wicked et Killer – Sara Shepard (Rumeurs Révélations, Vengeances et Dangers en français) – les tomes 3,4,5 et 6 de Pretty Little Liars. Pareil, pas vraiment mémorable, mais ça occupe dans le train, pis c’est marrant.

Marked, Betrayed, Chosen et Untamed – P.C. Cast (Marquée, Trahie, Choisie, Rebelle, en français) – ça c’est une série que j’ai attaquée depuis mon dernier #balisebooks. Ça commence sur un prémisse sympa, un genre de Vampire Academy, mais plus côté Hogwarts de la force, et c’est même raisonnablement intéressant, y’a de bonnes choses, mais j’ai craqué sur le début 5e tome sur la quantité de redites de la série. Sérieusement, l’exposition, ça va une fois, deux fois, trois fois, la 5e fois je peux plus. Et je crois que si je lis une fois de plus « brown pop » chaque fois qu’elle se tape un Coca je craque aussi. Ah, et les personnages secondaires sont chiants pour la plupart. Bon, bref, chuis pas fan.

Consider Phlebas – Iain M. Banks (Une Forme de guerre, en français) – je me rends compte qu’il est passé dans les mailles du #balisebooks précédent, celui-là. C’est le premier tome du cycle de la Culture, qui est assez hautement considéré dans les cercles où je gravite. J’avais commencé à le lire il y a deux ans et j’avais pas accroché ; je lui ai redonné une chance et c’est mieux passé. C’est l’histoire de Horza, métamorphe de son état, qui se retrouve à devoir aller rechercher un « cerveau » de vaisseau qui s’est cassé la gueule sur une planète interdite. Ça a une vague ambiance Firefly, et j’ai bien aimé, malgré des passages vaguement gore dont on se passerait bien.

The Player of Games – Iain M. Banks (L’Homme des jeux, en français) – c’est dans le cycle de la Culture, mais c’est assez profondément indépendant de Consider Phlebas (et c’est comme ça que je me suis rendue compte que j’avais oublié Phlebas dans le billet précédent). C’est l’histoire de Gurgeh, qui lui fait partie de la Culture, et Gurgeh, de métier, il joue à des jeux de plateau. Ce qui commence bien, techniquement, hein. Et là-dessus, il existe une société, Azad, qui joue le titre d’empereur sur un jeu hyper-complexe. Évidemment, Gurgeh se retrouve candidat… J’avais apprécié Phlebas, j’ai adoré Player of Games.

Touch – Claire North (même titre en français) est l’histoire de Kepler (de genre non déterminé), qui peut « sauter » de corps en corps en les touchant. L’hôte ne fait que perdre un peu (ou beaucoup) de temps. Kepler enquête sur le meurtre d’une de ses hôtes, Josephine. Plutôt chouette, original et bien mené.

Elon Musk, inventing the future – Ashlee Vance (Elon Musk – Tesla, PayPal, SpaceX: l’entrepreneur qui va changer le monde en français) – la biographie (qu’on peut peut-être qualifier de prématurée ?) d’Elon Musk, le type à la tête de Tesla et SpaceX (et un des anciens dirigeants de PayPal). Un bouquin passionnant (bien que probablement un peu trop positif) sur un type fascinant qui fait des trucs qui font rêver. Et d’ailleurs les barges de SpaceX sont nommées en hommage aux vaisseaux de la Culture de Banks, c’était encore un argument de plus pour lire Banks 😉

Assassin’s Apprentice et Royal Assassin – Robin Hobb (L’Apprenti Assassin et L’Assassin du roi, en français) – probablement considéré comme un classique de la fantasy de nos jours. Tout à fait mérité, d’ailleurs. C’est l’histoire de Fitz, bâtard de la famille royale du monde où se passe l’histoire, qui se retrouve à la fois formé aux arts de l’assassinat et à la magie – en plus d’avoir une forme de magie à lui qui est pas exactement bien considérée. Et, en même temps, le royaume se retrouve face à une menace peu choupi et assez zombifiante. C’est très chouette, mais j’ai trouvé que le deuxième tome traînait un peu en longueur.

The Fault in our Stars – John Green (Nos Étoiles contraires, en français) – alors celui-là, je l’ai beaucoup vu en librairie, et comme j’ai tendance à me méfier des trucs que je vois beaucoup, j’avais passé. MAIS… j’ai été voir la page de l’auteur sur GoodReads, et il y a sa photo. Et là je me dis « mais merde, je connais ce type ». Et il se trouve que c’est aussi un des gens de CrashCourse, qui fait partie des channels YouTube pour lesquels il faudrait vraiment que je prenne le temps de tout regarder (j’ai regardé le début du US history, et c’est fabuleux.) Bref, du coup, je me suis dit que ce type ne pouvait pas être foncièrement mauvais, et j’ai lu The Fault in our Stars, malgré un thème qui initialement m’inspirait pas vraiment. C’est l’histoire de Hazel, qui a 16 ans et un cancer terminal, et qui rencontre Augustus. Bon. C’est cheesy, on l’admettra sans problème. Les personnages sont assez peu crédibles, on l’admettra sans problème. Mais j’ai toujours un faible pour les personnages smart-ass, et pour le coup on est servis. Du coup, j’ai vraiment bien aimé.

The Renaissance Soul – Margaret Lobenstine (pas de traduction française) – un machin de self-help avec « people with too many passions to pick just one » dans le sous-titre. Mais, bon, à la lecture du truc, chuis pas la cible. Et le terme de « renaissance soul » me paraît à la fois prétentieux et new-agey, et ça m’a énervée aussi. Bref, j’aurais dû m’en passer.

Retaliation – Tobias Klausmann (pas de traduction française) est le tome 2 de Slingshot. Ça commence juste après Slingshot, c’est la gestion des conséquences des événements de Slingshot, on en apprend beaucoup plus sur Kim et son histoire. Je crois que j’ai plutôt moins aimé que Slingshot, mais ça reste de la bonne SF avec des persos qui poutrent. Et Tobias c’est un copain, achetez son bouquin.

Carry On – Rainbow Rowell (pas de traduction française) est visiblement parti initialement de Fangirl, où le personnage principal écrit de la fanfic Simon Snow, qui est une série de bouquins fictifs qui ressemble vachement à Harry Potter. Bon, Carry On, c’est Simon Snow.  C’est meugnon tout plein et les sorts sont hilarants.

An Abundance of Katherines – John Green (Le Théorème des Katherine, en français) – un autre John Green. C’est cette fois l’histoire de Colin qui, après s’être fait larguer pour la 19e fois par une fille nommée Katherine, décide de partir pour un road trip avec son meilleur copain Hassan, et arrive dans un bled paumé où ils se posent pendant un moment. Y’a des anagrammes, un théorème, pas mal d’auto-apitoiement, mais ça reste plutôt sympa.

Ouf. J’avais fait 15 bouquins sur le précédent, j’en fais 20 sur celui-ci, ça s’arrange pas.

Et sinon, j’avais mis un objectif à 52 bouquins sur GoodReads pour l’année 2016: l’objectif va être brutalement dépassé, étant donné que je suis déjà à 56 et qu’on est qu’au trois quarts de l’année. Ça va probablement ralentir un peu : je viens de découvrir avec beaucoup de retard les bouquins audio. Ça, c’est to be continued.