#balisebooks – faut que je blogge plus souvent

Et encore une fois je me retrouve avec un backlog de taré, et plus rien à dire sur des trucs que j’ai lus il y a des mois.

Fire Touched – Patricia Briggs (L’Étreinte des flammes, en français) – le tome 9 des Mercy Thompson, heu, c’était chouette, mais j’ai à peu près 0 souvenir. Y’avait un troll, et un gamin-pas-si-gamin-que-ça échappé de chez les fées, et, heu… bref, chuis contente de mettre des petites étoiles sur GoodReads au fur et à mesure, parce que je me souviens plus.

Perfect, Unbelievable, Wicked et Killer – Sara Shepard (Rumeurs Révélations, Vengeances et Dangers en français) – les tomes 3,4,5 et 6 de Pretty Little Liars. Pareil, pas vraiment mémorable, mais ça occupe dans le train, pis c’est marrant.

Marked, Betrayed, Chosen et Untamed – P.C. Cast (Marquée, Trahie, Choisie, Rebelle, en français) – ça c’est une série que j’ai attaquée depuis mon dernier #balisebooks. Ça commence sur un prémisse sympa, un genre de Vampire Academy, mais plus côté Hogwarts de la force, et c’est même raisonnablement intéressant, y’a de bonnes choses, mais j’ai craqué sur le début 5e tome sur la quantité de redites de la série. Sérieusement, l’exposition, ça va une fois, deux fois, trois fois, la 5e fois je peux plus. Et je crois que si je lis une fois de plus « brown pop » chaque fois qu’elle se tape un Coca je craque aussi. Ah, et les personnages secondaires sont chiants pour la plupart. Bon, bref, chuis pas fan.

Consider Phlebas – Iain M. Banks (Une Forme de guerre, en français) – je me rends compte qu’il est passé dans les mailles du #balisebooks précédent, celui-là. C’est le premier tome du cycle de la Culture, qui est assez hautement considéré dans les cercles où je gravite. J’avais commencé à le lire il y a deux ans et j’avais pas accroché ; je lui ai redonné une chance et c’est mieux passé. C’est l’histoire de Horza, métamorphe de son état, qui se retrouve à devoir aller rechercher un « cerveau » de vaisseau qui s’est cassé la gueule sur une planète interdite. Ça a une vague ambiance Firefly, et j’ai bien aimé, malgré des passages vaguement gore dont on se passerait bien.

The Player of Games – Iain M. Banks (L’Homme des jeux, en français) – c’est dans le cycle de la Culture, mais c’est assez profondément indépendant de Consider Phlebas (et c’est comme ça que je me suis rendue compte que j’avais oublié Phlebas dans le billet précédent). C’est l’histoire de Gurgeh, qui lui fait partie de la Culture, et Gurgeh, de métier, il joue à des jeux de plateau. Ce qui commence bien, techniquement, hein. Et là-dessus, il existe une société, Azad, qui joue le titre d’empereur sur un jeu hyper-complexe. Évidemment, Gurgeh se retrouve candidat… J’avais apprécié Phlebas, j’ai adoré Player of Games.

Touch – Claire North (même titre en français) est l’histoire de Kepler (de genre non déterminé), qui peut « sauter » de corps en corps en les touchant. L’hôte ne fait que perdre un peu (ou beaucoup) de temps. Kepler enquête sur le meurtre d’une de ses hôtes, Josephine. Plutôt chouette, original et bien mené.

Elon Musk, inventing the future – Ashlee Vance (Elon Musk – Tesla, PayPal, SpaceX: l’entrepreneur qui va changer le monde en français) – la biographie (qu’on peut peut-être qualifier de prématurée ?) d’Elon Musk, le type à la tête de Tesla et SpaceX (et un des anciens dirigeants de PayPal). Un bouquin passionnant (bien que probablement un peu trop positif) sur un type fascinant qui fait des trucs qui font rêver. Et d’ailleurs les barges de SpaceX sont nommées en hommage aux vaisseaux de la Culture de Banks, c’était encore un argument de plus pour lire Banks 😉

Assassin’s Apprentice et Royal Assassin – Robin Hobb (L’Apprenti Assassin et L’Assassin du roi, en français) – probablement considéré comme un classique de la fantasy de nos jours. Tout à fait mérité, d’ailleurs. C’est l’histoire de Fitz, bâtard de la famille royale du monde où se passe l’histoire, qui se retrouve à la fois formé aux arts de l’assassinat et à la magie – en plus d’avoir une forme de magie à lui qui est pas exactement bien considérée. Et, en même temps, le royaume se retrouve face à une menace peu choupi et assez zombifiante. C’est très chouette, mais j’ai trouvé que le deuxième tome traînait un peu en longueur.

The Fault in our Stars – John Green (Nos Étoiles contraires, en français) – alors celui-là, je l’ai beaucoup vu en librairie, et comme j’ai tendance à me méfier des trucs que je vois beaucoup, j’avais passé. MAIS… j’ai été voir la page de l’auteur sur GoodReads, et il y a sa photo. Et là je me dis « mais merde, je connais ce type ». Et il se trouve que c’est aussi un des gens de CrashCourse, qui fait partie des channels YouTube pour lesquels il faudrait vraiment que je prenne le temps de tout regarder (j’ai regardé le début du US history, et c’est fabuleux.) Bref, du coup, je me suis dit que ce type ne pouvait pas être foncièrement mauvais, et j’ai lu The Fault in our Stars, malgré un thème qui initialement m’inspirait pas vraiment. C’est l’histoire de Hazel, qui a 16 ans et un cancer terminal, et qui rencontre Augustus. Bon. C’est cheesy, on l’admettra sans problème. Les personnages sont assez peu crédibles, on l’admettra sans problème. Mais j’ai toujours un faible pour les personnages smart-ass, et pour le coup on est servis. Du coup, j’ai vraiment bien aimé.

The Renaissance Soul – Margaret Lobenstine (pas de traduction française) – un machin de self-help avec « people with too many passions to pick just one » dans le sous-titre. Mais, bon, à la lecture du truc, chuis pas la cible. Et le terme de « renaissance soul » me paraît à la fois prétentieux et new-agey, et ça m’a énervée aussi. Bref, j’aurais dû m’en passer.

Retaliation – Tobias Klausmann (pas de traduction française) est le tome 2 de Slingshot. Ça commence juste après Slingshot, c’est la gestion des conséquences des événements de Slingshot, on en apprend beaucoup plus sur Kim et son histoire. Je crois que j’ai plutôt moins aimé que Slingshot, mais ça reste de la bonne SF avec des persos qui poutrent. Et Tobias c’est un copain, achetez son bouquin.

Carry On – Rainbow Rowell (pas de traduction française) est visiblement parti initialement de Fangirl, où le personnage principal écrit de la fanfic Simon Snow, qui est une série de bouquins fictifs qui ressemble vachement à Harry Potter. Bon, Carry On, c’est Simon Snow.  C’est meugnon tout plein et les sorts sont hilarants.

An Abundance of Katherines – John Green (Le Théorème des Katherine, en français) – un autre John Green. C’est cette fois l’histoire de Colin qui, après s’être fait larguer pour la 19e fois par une fille nommée Katherine, décide de partir pour un road trip avec son meilleur copain Hassan, et arrive dans un bled paumé où ils se posent pendant un moment. Y’a des anagrammes, un théorème, pas mal d’auto-apitoiement, mais ça reste plutôt sympa.

Ouf. J’avais fait 15 bouquins sur le précédent, j’en fais 20 sur celui-ci, ça s’arrange pas.

Et sinon, j’avais mis un objectif à 52 bouquins sur GoodReads pour l’année 2016: l’objectif va être brutalement dépassé, étant donné que je suis déjà à 56 et qu’on est qu’au trois quarts de l’année. Ça va probablement ralentir un peu : je viens de découvrir avec beaucoup de retard les bouquins audio. Ça, c’est to be continued.

 

 

#balisebooks – Toujours plus de vrac

Bon, d’après mon GoodReads, j’ai deux mois de backlog… il est peut-être temps de s’en préoccuper ! (Et le temps de rouvrir ce billet, on en est à … plus que ça. Oh well.)

Elantris – Brandon Sanderson (même titre en français) est le premier bouquin publié de Sanderson, et le moins qu’on peut dire c’est que le monsieur a commencé sur les chapeaux de roues. Ça se passe dans un univers où, traditionnellement, certaines personnes étaient désignées comme des magiciens un beau matin, et à partir de là habitaient la ville légendaire d’Elantris. Problème, il y a plusieurs années, Elantris a été victime d’événements peu choupis qui en font une ville de pestiférés. Le personnage principal se réveille un beau matin avec tous les symptômes de la malédiction en question, et se fait donc exiler à Elantris. Et, heu, c’est bien. Enfin pas pour lui, pour lui ça craint un peu. Mais le bouquin est bien.

Pretty Little Liars et Flawless – Sara Shepard (Confidences et Secrets, en français) est le début de la série de bouquins qui a donné lieu à la série éponyme. Une bande de lycéennes a été traumatisée quelques années plus tôt par la disparition de leur copine Alison. Le corps d’Alison a été retrouvé – et, au même moment, un(e) mystérieux(se) A.- envoie des SMS inquiétants à la bande de lycéennes en question. C’est à peu près à la hauteur de la série – plutôt du popcorn divertissant que fondamentalement incontournable.

Never Let Me go – Kazuo Ishiguro (Auprès de moi toujours, en français) raconte initialement l’histoire de gamins dans un pensionnat visiblement haut-de-gamme où on leur explique à longueur de journée à quel point ils sont spéciaux et à quel point ils ont une responsabilité. Et je vais pas en dire plus pour pas spoiler brutalement. C’était… bizarre, comme bouquin. Pas désagréable, littérairement intéressant, mais bizarre. Et je suis pas sûre d’avoir vraiment été convaincue par le prémisse du bouquin. Bref, je sais pas trop.

Harry Potter an the Methods of Rationality – Eliezer Yudkowsky (pas de traduction française) est… une fanfic Harry Potter. Sisi. Particularités : c’est une fanfic de pas loin de 2000 pages. Et c’est une fanfic qui part du principe qu’Harry Potter a été élevé par des scientifiques. Et donc, quand il arrive à Hogwarts, il décide qu’il est grand temps d’appliquer la Méthode Scientifique à tout ce bordel magique. Et c’est fabuleux.

Midnight Marked – Chloe Neill (La morsure est notre affaire, en français – publié mi-juillet) est le 12e tome des Chicagoland. Un peu same old, same old, ça s’essouffle un peu. J’espère que le prochain sera plus à la hauteur.

You’re Never Weird on the Internet – Felicia Day (pas de traduction française) est l’autobiographie de Felicia Day (dont on citera The Guild, Geek&Sundry, Tabletop, entre autres. Ah, et elle a joué dans la saison 7 de Buffy, aussi). J’avoue, j’ai parfois du mal avec la persona de Felicia Day, qui me semble parfois forcer un peu le trait du quirky. Sauf que pour le coup, et c’est peut-être vaguement ironique après avoir lu une autobiographie (qui doit avoir tendance à afficher la même persona), je ne suis plus aussi convaincue du  « forçage de trait ». Et j’ai vraiment bien aimé ladite autobiographie – en particulier les passages sur WoW qui font référence à une époque du jeu que je n’ai pas connue, mais qui devait être intéressante 🙂

Kushiel’s Mercy – Jacqueline Carey (La Grâce de Kushiel en français) conclut ma relecture des Kushiel – que j’apprécie toujours autant.

10% Happier – Dan Harris (Comment je suis devenu 10% plus heureux, en français) fait aussi dans l’autobiographique. Dan Harris est présentateur télé/journaliste/correspondant, et un beau jour il a fait une crise de panique à l’antenne en direct. L’accident bête. Malgré un scepticisme certain, il se retrouve à s’intéresser à la méditation, et il raconte tout ça. Intéressant. Par contre les gens sur Goodreads disent que le type est un peu un connard, et c’est pas quelque chose que j’ai ressenti. Alors je sais pas, ptêt je suis un peu un connard aussi.

The Gunslinger – Stephen King (Le pistolero, en français) est le premier tome de la série Dark Tower (La Tour sombre, en français). Ça se passe dans une espèce de western post-apocalyptique et, dans le premier tome, on fait la connaissance de Roland, le Gunslinger, qui poursuit un mystérieux « homme en noir ». Au fur et à mesure de la poursuite, on en apprend de plus en plus sur Roland et sur le monde dans lequel il vit. C’est une excellente intro, j’ai hâte de lire la suite.

Sex Object: A memoir – Jessica Valenti (pas encore de traduction française) est ENCORE une autobiographie (décidément), cette fois-ci de Jessica Valenti, dont je suis le boulot de loin depuis un bout de temps – j’ai lu une bonne partie de ce qu’elle publiait à l’époque sur feministing.com, et je dois avoir une bonne partie de ses bouquins ici aussi. Sex Object est… j’ai beaucoup de mal à avoir un avis dessus. Impressionnant est probablement un bon terme, brut et parfois violent aussi. Je suis contente de l’avoir lu, je peux pas dire que ça ait été une lecture particulièrement plaisante (parce qu’il est pas vraiment plaisant de lire à quel point certaines s’en prennent plein la tronche par le seul fait d’être une femme ou, pire, une femme avec une certaine notoriété – un thème qui est également présent dans le bouquin de Felicia Day, d’ailleurs).

Uglies, Pretties, Specials, Extras – Scott Westerfeld (mêmes titres en français) est une série de YA dystopique tout à fait sympathique malgré quelques longueurs. L’univers considéré est un univers où tout le monde, à ses 16 ans, passe par la case « chirurgie esthétique étendue » et où tout le monde finit « pretty ». Comme dans toute bonne YA dystopique qui se respecte, ladite dystopie est pas vraiment du goût de l’héroïne, Tally – même si elle n’en est pas toujours consciente tout au long des bouquins. Plutôt agréable au final.

Heu, voilà. Vu le temps qu’il m’a fallu pour rédiger ce billet de blog (qui couvre quand même 15 bouquins), faudrait vraiment que je rédige des #balisebooks plus souvent 🙂