Lancement en fanfare : Menus Solo

Bien bien bien. Ceux qui lisent avec attention les commentaires de mon blog (heu, je ne sais pas s’ils sont nombreux) et/ou mon Twitter (ben, pareil) ont peut-être vu passer une allusion plus ou moins discrète à Menus Solo. Pour reprendre le paragraphe de présentation rédigé il y a presque deux semaines :

Je travaille à la maison et, le midi, je déjeune toute seule. J’ai décidé d’ouvrir ce mini-blog pour donner, au jour le jour, les idées de menu qui me traversent la tête : ça peut donner des idées aux gens qui sont dans la même situation que moi pour sortir de la routine !

Voilà, c’est rigolo, ça prend 5 minutes par jour à tout péter (le temps que le repas cuise, finalement) et j’arrive presque à la dizaine de billets, soit une quantité qui me permet d’affirmer que ça fait pas partie des trucs que je lance un jour et qui sont morts au bout de deux 😉

Et sinon, c’est là : Menus Solo : http://menusolo.wordpress.com/ (oui, c’est chez WordPress pour l’instant, j’ai voulu ouvrir ça vite sans me prendre la tête pour l’install & compagnie, on verra ptêt un jour pour le rappatrier chez moi, pour l’instant c’est bien là-bas.

Ah, et je ne suis pas contre une collaboration occasionnelle ou non, un compte WordPress c’est pas bien long à créer et c’est tout ce qu’il faut 🙂 Voilà !

(billet dupliqué sans vergogne sur o< cuisine

Pourquoi je kiffe C&A

Chaque fois que je vais chez C&A, je me demande pourquoi j’y vais pas plus souvent. Ya plein de raison pour, pourtant.

  • C’est grand et il y a beaucoup de choix.
  • Ya vraiment des trucs sympas (sisi.).
  • La qualité des fringues est pas pire que chez H&M (voire meilleure).
  • Ya pas de vendeuse pénible.
  • La musique n’est pas envahissante.
  • Les cabines d’essayage sont décente, yen a BEAUCOUP et pas besoin de faire la queue.
  • C’est globalement assez bon marché.

Et surtout :

  • Toutes les étiquettes de taille indiquent la plage de tailles d’un modèle donné (histoire de pas chercher désespérément un 48 « des fois qu’ils en auraient » alors qu’il existe pas).
  • Beaucoup de fringues vont jusqu’au 48, voire 50 (tailles françaises, soit 46-48 taille suisse).
  • Je rentre dans leur 48 (le français) (soit 46 suisse, si vous suivez).
  • Malgré ça, ya AUSSI un rayon grandes tailles.

Et surtout surtout :

  • Je suis sortie avec deux robes, un short, une chemise de nuit et un sourire ravi aujourd’hui 😀

Mini-vrac

Hop hop, des liens matinaux.

  • Hadopi a été partiellement censurée par le Conseil constitutionnel hier, voir la décision du CC et son [explication de texte par Éolas. Comme le dit LQDN, HADOPI RIP LOL ; vu la presse ce matin, c’est probablement plutôt « Hey les mecs on a resigné pour une saison d’HADOPI ! — Mais on a déjà fini tout le scénario ! — C’est pas grave, on va mettre quelques rebondissements incroyables auxquels personne ne croira et redélayer, c’est tout bon ! » ;
  • dans le même temps, Amazon France sort son offre MP3 propre et moins chère que le concurrent – mais inutilisable en Suisse, Un jour, tous ces gens là, ils se mettront d’accord sur l’exploitation des droits internationaux et ils arrêteront de vouloir multiplier les petits pains. J’achetais déjà des CD en Allemagne quand j’étais au collège, ça va probablement pas s’arranger avec Internet. Je dis ça, je dis rien. Notons au passage que tout cela me semble encore plus inadapté que la chronologie des medias dont on nous a rebattu les oreilles à l’Assemblée Nationale – c’est pas peu dire ;
  • un article de Martin Winckler, intitulé Pourquoi votre site d’informations médicales est-il gratuit ?. Cet article peut en gros être divisé en deux parties, la première étant « pourquoi écrire gratuitement quand on vit de sa plume ? » (la plus intéressante à mon avis) et « pourquoi donner gratuitement des informations médicales au plus grand nombre ? » qui est un discours plus classique de Martin Winckler ;
  • d’ailleurs, le 3e tome de la Trilogie Twain, du même auteur, est sorti ; faut que je lise les deux derniers ;
  • un dernier pour la route, eBouquin est un blog d’actualité sur les e-books et e-readers assez bien fourni, pour les gens intéressés.

Outils linguistiques divers

Pour le 300e billet de ce blog, je vais parler un peu des outils linguistiques qui se baladent sur mes bureaux, réel et virtuel. Écrire, traduire et corriger ne sont pas des activités innées, il faut bien souvent se référer à certaines sources en cas de doute ! Voici donc une petite liste des trucs que j’utilise souvent. Les liens correspondent à peu près aux éditions que j’ai ici, de nouvelles éditions existent souvent. Et je n’ai pas de programme d’affiliation (ni d’actions 🙂 ) Amazon 😉

  • un bon dictionnaire papier. Mon Petit Robert est mon meilleur ami lorsqu’il s’agit de vérifier l’orthographe, le sens, voire l’existence d’un mot dans la langue française ;
  • La liste des mots concernés par la réforme orthographique de 1990, plus ou moins appliquée, largement critiquée, mais bonne à connaître. Elle est disponible à l’adresse http://www.renouvo.org/liste.php ;
  • un Larousse des difficultés de la langue française, probablement celui que je consulte le plus, qu’il s’agisse de vérifier un cas à la noix d’accord du participe passé ou le pluriel d’un adjectif de couleur douteux ;
  • un Bescherelle de conjugaison, pour retrouver rapidement les trucs évidents mais qui laissent un vague doute ;
  • un Lexique des règles typographiques en usage à l’imprimerie nationale, utile pour savoir comment ponctuer une liste et où mettre des majuscules dans ministère des Affaires étrangères ;
  • un dictionnaire de synonymes, très utile quand un mot précis ne veut pas revenir, option « rhaaa on dit machin mais c’est pas exactement ce que je cherche ». Celui de l’Université de Caen est très bien fichu ;
  • un dictionnaire français-anglais et un français-allemand. J’utilise le Harrap’s pour les deux, plus par habitude que par raison objective. D’ailleurs, il existe une version en ligne du français-anglais, utilisable un mois gratuitement puis à raison de 25 € HT par an – vu l’état de mon Harrap’s perso qui a plus de 10 ans maintenant et le prix du rachat, je me tâte (d’autant plus que la version en ligne est très utilisable) ;
  • un Chicago Manual of Style, pour les rares occasions où j’écris en anglais ;
  • la Wikipédia et sa barre latérale gauche « articles dans d’autres langues » très pratique pour avoir une idée de la traduction « classique » de certains termes techniques ;
  • quelques glossaires techniques en ligne, comme le Grand dictionnaire terminologique (qui fournit parfois des traductions bizarres, mais qui est très complet), le glossaire du Bureau Cornavin et celui de traduc.org ;
  • en cas de flemme aigüe, dict.leo.org pour le dico français-allemand et anglais-allemand et Word Reference, dont il ne faut pas négliger les forums parfois intéressants.

Bien sûr, tout cela n’est guère exploitable sans la dose adéquate de confiance en soi : trop, on ne doute jamais, on ne vérifie jamais et on laisse forcément passer des erreurs ; pas assez et on passe plus de temps dans le dictionnaire qu’au clavier !

Un film sans klingon dedans, un film avec du suisse allemand dedans et un Terminator sans accent

Nous sommes allés trois fois au cinéma en un rien de temps (bon, un mois, un truc comme ça), ce qui est assez exceptionnel pour nous. Le cinéma, en Suisse, c’est marrant. Enfin, ya du marrant et du pas marrant. Le pas marrant, déjà, c’est le prix : 18 CHF à Sihlcity, 19 à Abaton, ça fait de l’ordre de 12 €, c’est pas donné. Après, vu qu’on est en Suisse alémanique, ça nous limite aux films en VO française ou anglais – bon, pas comme si on allait voir un film dans une autre langue bien souvent, mais je sens que pour Millenium, la VO suédoise, bon (Même pas sûre qu’une sortie soit prévue en Suisse). Cela dit, ya des sous-titres. Et comme nous sommes en Suisse, malgré le fait que nous soyons dans un canton alémanique, il ya DEUX jeux de sous-titres à l’écran : un en allemand, un en français. Du coup, il n’y a qu’une ligne de chaque – ça demande un peu de temps d’adaptation, et les sous-titres sont présents moins longtemps à l’écran, du coup. Je fais des progrès en cinéma sans sous-titre, c’est moi qui vous le dis. Bon, et en Suisse, aussi, ya une entracte au milieu du film. T’es tranquillement en train de regarder ton film, tout ça, et PAF d’un coup une pub Cornetto et les lumières qui se rallument. C’est déroutant la première fois, après on s’y fait. Ça permet de discuter avec ses voisins du déroulement du film… admettons. Mais le truc vachement bien dans les deux cinémas suisses que j’ai testés, c’est que les sièges sont confortables. Même avec mon gabarit, j’ai de la place et je peux bouger. Et (les grands apprécieront) ya beaucoup de place pour les jambes. Faut réellement faire un effort conscient pour aller taper le siège de devant (avec le pied, parce qu’avec le genou c’est pas possible). Ça, c’est très agréable. À Sihlcity ils ont même des sièges pour deux, comme au MK2 Bibli 🙂

Bref, trêve de cinémas suisses, causons un peu films. Comme à mon habitude, j’ai beaucoup de mal à dépasser le « j’ai bien aimé, j’ai pas aimé » et je suis plutôt bon public, alors… Et en plus, j’essaie de pas spoiler, donc c’est compliqué.

  • Un film sans klingon dedans : ça fait partie des critiques des fans de Star Trek à propos du dernier opus au cinéma. Je dois avouer que ça m’a pas trop dérangée. Avec Pierre, on est en train de regarder Next Generation, on n’a pas vu ni les films ni la première série, donc mon avis n’est pas un avis de Trekkie confirmé 🙂 Et j’ai beaucoup aimé le film. Ça change agréablement de la tendance actuelle des films de SF où tout est nécessairement post-apocalyptique, sombre, gris. Là, c’est chromes bleutés et pyjamas moulants colorés. Le scénario est peut-être un peu bordélique, voire avec quelques trous (certains disent inexistant, bon, je trouve pas), les persos sont crédibles et ya même quelques moments vraiment drôles (Bon, dont un où j’étais la seule à rire dans la salle. Je comprends pas, c’était vraiment drôle.). Notons qu’une réplique du type « je prends pas parti, je suis neutre » a beaucoup de succès dans une salle de cinéma à Zürich. J’ai vu critiquer les dialogues aussi, ça m’a pas vraiment choquée, mais comme dit plus haut en ce moment on regarde Next Gen et Babylon 5, ça doit immuniser un peu 🙂 Mais bon, je ne boude pas mon plaisir, j’ai passé deux excellentes heures, c’est tout ce qui compte.
  • Un film avec du suisse allemand dedans : Illuminati. J’ai « échappé » à la vague Da Vinci Code : je n’ai pas lu le livre ni vu le film. C’est pas gênant pour Illuminati. Bon, déjà, un film qui présente le démarrage du LHC, c’est pas fréquent. Après, ma foi, c’est une course poursuite dans le Vatican et Rome, sur fond de succession papale, avec des vrais morceaux d’anti-matière dedans. C’est pas le film du siècle, mais ça se laisse bien regarder. Et au Vatican, ya des gardes suisses, et à plusieurs endroits du film on entend clairement du suisse allemand (ainsi que du français, du polonais, de l’italien… c’est très polyglotte comme film). La première fois, ya eu un léger temps d’arrêt dans la salle, suivi d’un éclat de rire généralisé. Je maîtrise pas assez le suisse allemand pour savoir s’il y avait un accent pas vraiment naturel ou pas. Le français était correct mais pas natif. La fin était plutôt surprenante, je l’avais pas vu arriver. Et j’aime beaucoup Tom Hanks.
  • Et hier, séance de 23h15, Terminator Salvation. Je dirais : du bon gros film d’action qui tache. Ça tire et ça explose dans tous les coins, bon. Un zeste de sentimentalisme dégoulinant, il faut ce qu’il faut. Un truc agaçant, ils ont légèrement modifié le thème musical d’une manière juste assez gênante (tu t’attends à une note, t’en as une autre). Le personnage de Marcus est plutôt sympa, celui de Connor m’a gênée à plusieurs moments, peut-être parce que j’ai eu l’impression à plusieurs moments de voir Cruise à la place de Bale, c’est peut-être pas vraiment bon signe. Quelques passages drôles et des robots en veux-tu en voilà. Cela dit, j’ai trouvé ça vachement plus sympa que la bande annonce de Transformers 2 avant le film 🙂 (j’ai pas vu le 1, je crois que je m’en passerai allègrement). Faut être d’humeur à voir des trucs qui pètent dans tous les coins, c’est tout. Et ça manque d’un terminator avec un accent allemand.

Comme globalement, on ne regarde des films qu’au cinéma (à la maison on préfère regarder des séries, c’est des épisodes de 40 minutes max, c’est moins chronophage), bah finalement tout ça c’était plutôt pas mal.