#balisebooks – Robert Jordan et Charlaine Harris

Tiens, je suis à la bourre sur mes traductions de #balisebooks. Je fais donc du trois en un sur la traduction des posts originaux suivants :
https://plus.google.com/106223694077555758612/posts/3bWL4GBTmfP
https://plus.google.com/106223694077555758612/posts/J8eEaqKP12u
https://plus.google.com/106223694077555758612/posts/LwH768vuCX2

Crossroads of Twilight – Robert Jordan

J’ai apprécié le 10e tome de la Roue du Temps, Crossroads of Twilight (publié en deux tomes, Le Carrefour des ombres et Secrets, en France) bien plus que ce à quoi je m’attendais. La série commençait à m’ennuyer quand j’ai attaqué le 9e tome ; je suppose que c’était une bonne idée de faire une petite pause. J’ai même trouvé que ça se lisait assez vite, ce qui pour un bouquin de 700+ pages, est finalement assez rare.

Les personnages principaux sont Mat, Perrin, Egwene et Elayne ; les autres sont plutôt absents, y compris Rand. Le rythme est plutôt lent et la majorité de l’action est purement politique, à de grandes échelles. J’ai beaucoup apprécié les morceaux avec Mat et Tuon, c’était rigolo et meugnon.

Pas grandiose, mais sympa à lire. J’avais nettement plus envie d’attaquer le 11e après le 10e que le 10e après le 11e.

Knife of Dreams – Robert Jordan

Et, donc, toujours dans le marathon littéraire que représente la Roue du Temps, Knife of Dreams (en français deux tomes aussi, Poignard des rêves et Le Prince des corbeaux), je suis contente de dire que Romain n’avait pas tort quand il disait que ça s’améliorait beaucoup après le tome 10. J’ai apprécié le 10, mais j’ai nettement préféré le 11. Pour faire court, il se passe ENFIN des trucs et Jordan résout enfin des trucs qui traînaient depuis deux ou trois tomes. J’avais nettement envie de lire la suite, plutôt que de revenir au « mode de lecture par défaut qui se trouve être un tome du wheel of time », ce qui est toujours appréciable. Donc, j’ai beaucoup aimé 🙂

Au niveau de l’histoire (sautez jusqu’au titre suivant pour éviter les spoilers sur la série) :

  • Perrin retrouve enfin Faile
  • Elayne récupère le trône d’Andor, mais la résolution de ce bout m’a paru un peu bâclée/rapide (jamais contente :P)
  • Mat et Tuon se marient
  • Egwene est de retour à la White Tower, en habit de novice, mais est bien décidée à planter les graines de la dissenssion
  • Rand se fritte avec Semirhage, et c’est pas exactement clair qui en tire le plus de bénéfice
  • Les Aes Sedai font leur tambouille dans leur coin.

11 de lus, plus que 3…

A Bone to Pick – Charlaine Harris

A Bone to Pick (pas de traduction française à ma connaissance) est le deuxième tome des Aurora Teagarden dont Real Murders était le premier tome. J’ai tout autant aimé – peut-être même un peu plus à cause de l’effet « je connais les personnages maintenant ».

Aurora hérite une maison et une belle somme d’argent d’une de ses collègues bibliothécaires. Problème : dans la maison, il y a un crâne. Dans le reste du bouquin, Roe cherche à savoir à qui était le crâne et comment il est arrivé là… Sympa, rigolo et douillet 🙂

Voilà, c’est tout pour les #balisebooks actuels. J’ai l’impression de faire des articles de plus en plus courts, m’enfin j’ai toujours dit que j’étais pas bien douée dans le fait d’écrire sur ce que je lisais. Mais ça me permet de garder une trace pour moi aussi !

Voler en Zeppelin, ça, c’est fait

Aujourd’hui, on a volé en Zeppelin.

On avait repéré il y a quelque temps déjà Airship Ventures, qui propose ce genre de choses essentiellement en Californie ; malgré le « c’est vraiment pas donné » et le « bon, va encore falloir se battre pour payer parce que leur site veut pas de ma carte bancaire européenne », on a fini par réserver, initialement, un vol de 45 minutes pour aujourd’hui.

La bonne surprise est venue hier dans mon mail : pour des raisons diverses et généralement variées, ils ont fusionné aujourd’hui le vol de 45 minutes et celui de 90 minutes, et on a eu une upgrade gratuite – ça fait toujours plaisir.

Le Zeppelin est rangé à Moffett Field, qui est un terrain d’aviation de la NASA ; on a commencé par croire qu’on s’était paumés quand le GPS nous a fait entrer dans une zone clairement restreinte, avec planton à l’entrée et tout, mais non, Pierre a montré son permis de conduire et on est rentrés. On a fait quelques tours autour de la grande pelouse au milieu parce qu’on a raté l’entrée et que c’est plein de sens uniques, mais on a fini par arriver. Arrivée sans problème, on patiente un peu dans leur lounge, on discute de l’histoire des Zeppelin, on se fait le briefing de sécurité, normal. On finit par prendre une petite navette pour aller directement sur le terrain. On est passés très près du Hangar 1, qu’on voit d’un peu partout par ici, qui est quand même un machin assez fascinant, du moins de mon point de vue. Et puis on est arrivés au Hangar 2, où le Zeppelin d’Airship Ventures est stationné. On est montés dans le Zeppelin, et on a pas tardé à décoller. Enfin après avoir vidé l’eau et le lest – de base, un Zeppelin, ça VOLE. Donc quand ya personne dedans, faut lester.

Déjà, c’est rigolo, parce que ça décolle à la verticale ou à peu près. Et après… ben c’est absolument sensationnel. On a fait un tour en partant de Mountain View, descente vers Saratoga / Los Gatos / les montagnes ; retour vers Mountain View, passage au-dessus de Palo Alto, de Stanford, de l’accélérateur linéaire de Stanford ; passage au-dessus des marais salants, au-dessus de la baie, et retour à la base. Pierre a pris une trace GPS de la fin du parcours (il n’y a pas pensé avant) (moi non plus, mais c’était pas complètement évident pour moi que le GPS était une possibilité :P), et donc on a même un petit bout de carte !

Dans le Zeppelin lui-même, à part au décollage et à l’atterrissage, on pouvait se balader tout le temps, et on s’en est pas privés, pour passer d’une fenêtre à l’autre ; en plus des fenêtres sur les côtés du Zeppelin, il y avait aussi une grande fenêtre panoramique à l’arrière. Truc amusant : du fait que ça vole pas très haut, on peut OUVRIR LES FENÊTRES ! (Et passer la tête hors du Zeppelin. Très rigolo. Ça fait du vent quand même un peu.) Pendant tout le trajet, on a eu des commentaires sur les trucs au-dessus desquels on passait – très chouette. Ya pas du tout de séparation entre le cockpit et la cabine, donc on avait aussi vue sur le cockpit, et ya même des gens qui ont discuté avec la pilote ! (Oui parce que c’était une pilote. Apparemment une des deux seules femmes pilotes de Zeppelin au monde. La classe.)

J’ai évidemment pris des tonnes de photos (*kof* 300 *kof*), mais il va falloir que je fasse du tri sévère (et que je fasse des trucs avec les RAW, aussi). Je voulais en poser deux là mais mon blog a décidé de m’embêter ce soir et il se fait trop tard pour hacker ça. Mais Pierre en a posté une sur son post G+, en attendant le set complet 🙂

EDIT: bon, du coup, je viens d’en poster 5 aussi, parce que bon :p