#balisebooks – The Rithmatist – Brandon Sanderson

the-rithmatistJ’ai su que j’allais bien aimer The Rithmatist, de Brandon Sanderson, à la toute première page. La première page représente une figure géométrique avec des explications : la défense représentée est puissante, mais elle est difficile à dessiner correctement parce que c’est pas facile de dessiner un nonagone irrégulier dont il manque trois côtés.

The Rithmatist est l’histoire de Joel, étudiant de l’Armedius Academy, dont le plus grand rêve est d’être rithmatiste, ou, à défaut, d’étudier la rithmatique autant qu’il le puisse. La rithmatique, c’est un style de magie développé plusieurs siècles auparavant : le rithmatiste dessine à la craie des figures géométriques et des bestioles (les « chalklings »). Aux mains des rithmatistes, les figures ont des pouvoirs magiques, aux mains du commun des mortels, non. Les rithmatistes représentent une toute petite fraction de la population, et ils s’en vont combattre sur le front de Nebrask, où les chalklings sauvages sont un vrai problème.

L’autre vrai problème, c’est que des étudiants rithmatistes commencent à disparaître dans des circonstances pas nettes. On a donc un personnage principal et une situation problématique, c’est parti 😉

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En vrac

640px-Vis_en_vracJ’ai pô fait de vrac la semaine dernière la faute à la fête du jeu ; donc celui de cette semaine a de l’historique sur deux semaines. Enjoy !

  • Unicode is Kind of Insane –  un article qui recense quelques « wait, what? » d’Unicode. Amusant. (en anglais)
  • Self-Driving Trucks Are Going to Hit Us Like a Human-Driven Truck – un article sur les conséquences économiques (et, par conséquent, sociales) possibles du développement (qui semble assez inévitable) de camions qui se conduisent tous seuls. Avec des vrais morceaux de revenu universel dedans. (en anglais)
  • DARPA Robotics Challenge: A Compilation of Robots Falling Down – les robots bipèdes, c’est dur. Les robots bipèdes qui se cassent la gueule, c’est drôle. (article en anglais, vidéo sans texte)
  • Pantograph Imagines Gadgets From A Parallel World – des gadgets d’un monde parallèle vaguement étrange. (article en anglais, photos avec du japonais dessus, mais les photos sont cool dans toutes les langues)
  • La thermodynamique peut-elle casser des briques ? – ya Framabook qui a sorti un bouquin de thermo libre. Faudra que je regarde ça, surtout qu’il a l’air rigolo. (en français)
  • How to check the balance of your D20 – une vidéo qui explique comment vérifier que tes dés sont EFFECTIVEMENT moisis. Faudra que j’essaie, j’ai des soupçons sur mon d20. (en anglais)
  • These Fractal Pendants Are Frakkin’ Awesome – je confirme que ces pendentifs sont beaux. Si vous voulez me faire un cadeau, je prends. (en anglais, mais le but c’est les images).
  • ‘Game of Thrones’: A brief history of the Dothraki language – un article sur la création du langage Dothraki dans la série Game of Thrones. Plutôt cool.
  • 2 Kinds of People – une série d’illustration sur le thème « il y a deux types de gens, ceux qui… et ceux qui… ». J’aime beaucoup 🙂 (majoritairement sans texte)
  • Inceptionism: Going Deeper into Neural Networks – Google fait tourner des algos de classification d’image par réseaux neuronaux sur du bruit blanc, et/ou de manière récursive, et/ou sur des images qui ont rien à voir, en faisant afficher à l’ordinateur ce qu’il « voit ». Les images résultantes sont assez grandioses, option « attends, je vais filer du LSD à mon IA, ça va être tordant ». (article en anglais, images sans texte)
  • 31 Mystical Night Photography Images – le titre est nul, je vois pas ce que ça a de « mystique », mais ces photos de nuit sont très chouettes. (sans texte qui vaille la peine d’être lu)
  • Longstanding problem put to rest – un résumé plutôt compréhensible d’un papier récent de STOC (une grosse conf, si ce n’est la grosse conf, d’informatique théorique). Le problème initial est le suivant : on veut savoir quelle est la distance d’édition entre deux longues chaînes de caractères. La distance d’édition, c’est le nombre d’ajouts, de suppressions et de modifications de caractères pour passer d’une chaîne à l’autre. Par exemple, si je veux passer de CHIEN à CHAT, la distance est 3 : je transforme le I en A, le E en T, et je supprime le N. C’est un problème qui a pas mal d’applications en particulier en biologie et en étude des génomes. L’algorithme connu depuis 40 ans pour faire ça est un algorithme en n*m (qui « dépend » du produit de la longueur des chaînes de caractères considérées), et jusqu’ici on ne savait pas si ça pouvait être amélioré. Le papier en question dit « c’est probable que non » – en reliant la complexité de ce problème à une hypothèse probable sur la complexité exacte des problèmes de type SAT. Je crois que la conclusion de l’article (résumé, pas de l’article original…) n’est pas tout à fait correcte, attendu que l’hypothèse en question est la SETH et pas l’ETH, mais je pinaille. (en anglais)
  • Traffic jams in Javascript – on peut montrer, en théorie des jeux, qu’ajouter des routes peut entraîner plus de bouchons (et pas seulement le temps des travaux 😉 ). Dans cet article, l’auteur a fait quelques expériences pour simuler la manière dont le réseau se comporte exactement et présente ses résultats. Marrant. (en anglais)
  • La roue chromatique est un mensonge – un article sur la couleur et la perception de la couleur, avec un peu de physique et un peu de physio dedans. (en français)

Hop, bonne lecture !

#balisebooks – Boardgames That Tell Stories – Ignacy Trzewiczek

boardgamesthattellstoriesJ’ai vaguement parlé d’Ignacy Trzewiczek dans mon billet à propos de la Fête du Jeu. Sur le stand, il y avait une copie de Boardgames That Tell Stories, qui a fini sur mon Kindle cette semaine, et que j’ai lu, ben, heu, entre avant-hier et ce matin. C’est une collection d’articles courts, dont le contenu « de base » a été publié sur le blog éponyme, et qui a été additionné de divers articles par plein de gens comme contenu « bonus » du Kickstarter qui a donné vie au bouquin. Tout un tas de petits articles, donc, à propos de conception de jeux de plateau, de tests de jeux de plateau, de salons de jeux de plateau, de jeux de plateau de jeux de plateau… bref, vous voyez l’idée.

J’ai beaucoup ri en lisant ce petit bouquin. Bon, ça va probablement pas faire rire les gens qui ont jamais joué à un jeu de plateau. Ça cause beaucoup de Robinson Crusoe – y compris un de mes chapitres préférés du bouquin, « Are you designing a game? You better have Vlaada Chvatil in your testing group! » où il explique comment une des mécaniques du proto initial s’est fait démonter par Vlaada Chvatil (qui est juste l’auteur de, entre autres, Galaxy Trucker, Mage Knight et Through the Ages, pour donner une idée) et qu’il était pas content. C’était très drôle (et avec des vrais morceaux de Die Hard dedans). Ledit Vlaada Chvatil a un article en fin de bouquin aussi où il explique la différence, selon lui, entre un jeu immersif et un jeu qui raconte une histoire (le second ayant problement plus de chances d’avoir des mécaniques intéressantes). Ça cause aussi beaucoup de Neuroshima Hex et de 51st State, auxquels j’ai assez franchement envie de jouer maintenant. Ah, encore un truc qui m’a fait rire – il y a aussi un article d’Antoine Bauza (7 Wonders, Hanabi, Ghost Stories, pour ne citer que ceux-là). L’article commence par une petite introduction de l’auteur – « j’ai rencontré Antoine Bauza, il avait un proto de jeu de cartes cool, mais bon, je pensais que 51st state était mieux, quand même, et puis il a eu une nomination pour ça et ça, alors, bon, ça prouve bien. Bon, heu. Le jeu de cartes en question, c’était 7 Wonders, et il a eu… » et suivent littéralement trois pages (sur mon Kindle) de noms de récompenses diverses. J’ai lu ça sur le quai de mon S-Bahn à la Hauptbahnhof et j’ai pris un fou-rire mémorable toute seule devant mon Kindle.

Bref, une excellente lecture que je ne peux que recommander aux amateurs de jeux de plateau. Ah, et il y a un Kickstarter en ce moment pour Boardgames That Tell Stories 2. Juste comme ça en passant, hein. Il est déjà largement atteint, mais ya un machin étendu à $17K avec un article de Ludovic Maublanc, le designer de Cyclades et Mr Jack ! (J’avoue que je ne savais pas que c’était la même personne 😉 )

#balisebooks – Fool Moon – Jim Butcher

foolmoonMbon. On m’avait dit que Dresden Files, c’était bien. J’ai lu le premier, c’était pas mal. J’ai enchaîné sur le deuxième, Fool Moon (publiée en français sous les titres Lune Enragée et Lune Fauve), et je me suis un peu fait chier.

Ça commence avec des histoires de meurtres immondes, option « les mecs, vous avez un GROS problème de loup-garou, là ». Ça continue avec « ah mais en fait tout le monde est un loup-garou dans cette ville. » et par un certain nombre de « oh god oh god cette fois-ci c’est SÛR que je vais y passer » (je pense pas que ce soit un gros spoiler de dire que non.) Et ça se termine par de la baston. Enfin, non, ya de la baston à longueur de tome. J’ai rien contre la baston, hein, mais là, en plus, c’était assez bordélique.

J’avoue que ça aide pas que je lise vachement moins ces temps-ci, la faute à un projet parallèle qui utilise à peu près l’intégralité de mon temps de train tous les jours. Du coup, j’ai eu l’impression que c’était longuet, surtout que j’ai d’autres trucs sur ma pile qui me tentent a priori plus. Bon, j’aurais pu l’abandonner en route, j’avoue aussi – et je sais pas trop pourquoi je l’ai pas fait. Probablement parce que je suis têtue ? Bon, et il paraît que ça commence à s’améliorer sévère au tome 3 ou 4. Du coup, je vais probablement donner une chance au tome 3. Ya une paire de trucs sympas tout de même aussi – l’explication des loups-garous divers était cool, ainsi que l’explication des cercles magiques et le spawn du démon. Ça, ça pèse dans la balance, surtout qu’il y a clairement des accroches pour des intrigues qui peuvent être sympa.

Mais bon, quand même, je me suis un peu fait chier.

Fête du Jeu 2015 à Martigny

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Five Tribes

Ce week-end, on était dans le canton du Valais, à Martigny, pour notre première Fête du Jeu. Ça faisait plusieurs années qu’on nous en parlait (coucou Carole et Jean-Marc), on a fini par sauter le pas cette année. Au programme du week-end, des jeux, des jeux, et encore plus de jeux ! La Fête du Jeu se consacre au jeu sous… beaucoup de formes. Jeux de plateau évidemment, aussi bien du bon gros lourd qui prend 5 heures à des joueurs expérimentés qu’un blind test, un tournoi de Time’s Up, et beaucoup de jeux à destination des mini-joueurs-qui-savent-pas-encore-lire-une-règle-du-jeu. Jeux de rôles, pas mal de parties organisées, parfois avec plus ou moins de succès (lire les compte-rendus de Matthias et d’Alias à ce sujet, je sais pas si c’est représentatif des autres tables cela dit 🙂 ). Un concours de cosplay avec des costumes achtement impressionnants (j’avoue une certaine fascination pour le cosplay et le boulot que ça représente). Pas mal de jeux de figurines, avec plein de figurines kréjolies dans des décors kréjolis aussi. Une section spéciale pour les GN-istes. Bref, yen a pour tous les goûts. Le manque d’affluence a été déploré plusieurs fois – j’avoue que pour une première fois, c’était assez agréable pour moi de pas me retrouver au milieu d’une foule compacte…

J’ai eu un coup de flemme de m’inscrire à une table de JdR, je l’avoue – et je le regrette peut-être un peu, mais le week-end a déjà été bien rempli comme ça ! On a joué à plein de trucs… et qu’à des jeux auxquels on avait jamais joué. On fait une liste ? Allez, on fait une liste.

  • Lords of Xidit, un jeu où on programme ses mouvements pour aller chercher des aventuriers histoire de tatanner la tronche aux monstres. Les aventuriers récupérés dépendent de l’ordre dans lequel le joueur arrive (jusqu’au moment où ya plus d’aventurier), et les monstres ne sont tatanables qu’une fois à un endroit donné. C’est pas sans rappeler RoboRally, mais avec moins de lasers et moins de chaos. D’ailleurs, je suis pas fan de RoboRally, mais Lords of Xidit, j’ai bien aimé.
  • Tides of Time – en proto, il est pas encore sorti ! – est un jeu de draft à deux joueurs. Les cartes contiennent à la fois un symbole (pour certaines, pas toutes) et une manière de scorer les symboles ; il faut réussir à faire de meilleures combinaisons que son adversaire en prenant une carte sur deux dans chacune des mains. Très joli, très chouette, extrêmement vicieux. Fortement approuvé.
  • Five Tribes est un des succès de l’an passé, dont le nom revient à longueur de listes de jeux nominés pour telle ou telle récompense. On joue sur une grille de tuile qui contient initialement trois meeples par tuile, posés aléatoirement (il y a cinq couleurs différentes de meeples) ; à son tour, on prend les meeples d’une tuile, et on les « égrenne » sur un chemin qui part d’une tuile adjacente à celle de départ. À la tuile d’arrivée, on récupère des meeples d’une couleur sur la tuile, ça déclenche des effets selon ladite couleur, et on continue. J’ai vraiment bien aimé la mécanique et le côté puzzle de Five Tribes ; d’aucuns regrettent le manque apparent de stratégie d’un tour à l’autre. Je crois néanmoins que c’était mon jeu préféré de ce week-end.
  • Medina, un jeu où on construit des temples selon certaines règles ; indiquer un temple comme étant le sien bloque la construction du temple en question et valide un temple d’une couleur (un joueur ne peut avoir qu’un seul temple d’une couleur donnée). Ya deux trois autres trucs rigolos, mais je suis pas fan de ce genre de mécanique qui tient plus de la game theory et de la psychologie que de la tactique et de la stratégie.
  • Wakanda – un petit filler avec des totems, des symboles, des hauteurs de totem, même problème pour moi que Medina.
  • 1830 – là, c’est du LOURD. Partie d’initiation avec deux joueurs émérites qui connaissaient le jeu sur le bout des doigts – impressionnants, et une bonne partie d’intro. 1830 fait partie des jeux de type « 18XX », qui sont des jeux de gestion de réseaux ferrés. On part d’une carte à peu près vide, on crée quelques compagnies de trains, on deale des actions, on crée le réseau, et roulez jeunesse. C’était… une expérience, on va dire. Que j’ai beaucoup appréciée, mais que je suis pas complètement sûre de réitérer. (Bah, je sais pas qui je bluffe, là – je vais probablement pas l’acheter, parce que c’est vraiment un trop « gros » jeu, mais si l’an prochain on m’en repropose une partie, je vais probablement dire oui 😉 )
  • Tiki Topple, un autre filler avec des totems, mais pas pareil que le précédent. Très (très) proche de Minuscule, auquel j’ai joué avec mes nièces 😉
  • Robinson Crusoe, un coopératif très sympa – une mécanique de placement d’ouvriers, du thème dégoulinant de partout, un vrai puzzle à résoudre, sans pour autant partir dans la surenchère de sous-cas de sous-cas dans les règles. Très chouette et graphiquement très réussi. Bon, les boîtes en découpe laser aidaient à l’aspect « rho c’est joli » du jeu 🙂 (mais même sans ça, c’est joli).
  • Imperial Settlers, du même designer que le précédent – un jeu de cartes de construction de civilisation, de la gestion de ressources avec des combos, et un peu plus d’interaction entre joueurs que dans la plupart des jeux du genre (on peut aller péter des bâtiments chez ses petits camarades, et il y a un avantage direct à faire ça en dehors de faire chier le monde). Très chouette aussi, très choupi graphiquement aussi.

Oh, et c’est le designer de Robinson Crusoe et d’Imperial Settlers (qui est donc la même personne, qui s’appelle Ignacy Trzewiczek), qui nous a expliqué Tides of Time. C’était assez cool 🙂 Bref, un week-end décidément très ludique ! J’ai posté trois photos et la moitié d’une ici : Impressions de la Fête du Jeu 2014.

 

o< cuisine migration

clafoutisFor once I’m blogging in English here, because I’d expect most people who’d actually have any interest in this entry to also read English 🙂

I’ve been wanting to move o< cuisine to another place for a while now. The main issue is that I’m a very lazy sysadmin, and consequently maintaining a WordPress on a personal server was not necessarily the bestest of ideas, especially since it’s a blog I don’t write on that often, and so I don’t see the blinking update notifications as often as I should. So moving to hosted wordpress.com platform made sense (I had happily moved this one a few months ago, and I could definitely live with that.)

Now the issue is that my WordPress install is somewhat peculiar. In the past, I’ve been using a plugin to display photos from Gallery (hosted on the same server): thankfully, this one had already been taken care of during the dotclear-to-wordpress migration, so I had reasonably clean URLs to work with. More problematically, I was also using the shashin plugin to display pictures from Picasa/Google+/Google Photos/the current iteration of that thing. And there, the shashin plugin was actually keeping its own data and not replacing with proper links (which completely makes sense given the use case) – so instead of pictures, I had stuff like [simage=], that were transformed when rendering the corresponding blog entry, and not statically. So I knew from the start that this would not work with wordpress.com, where plugins are essentially a no-no. This is the main reason why I hadn’t migrated yet. The other reason was that I had a neat little thing to add recettes.de tags at the end of my entries, and that I’d have to say goodbye to it as well. Anyway, it was not simply a matter of exporting/re-importing, I knew I’d have to process the exported result quite a bit before being able to import it as I wanted on the new platform.

Important preliminary caveat

I’m going to link a few scripts here. I consider these scripts to be very much throw-away-execute-once-code, they are VERY ugly (I’m not a Python coder, and yes, I’m parsing XML with regexps, deal with it, and my dealing with text encoding is very much on the YOLO side – it works until it doesn’t). I hesitated a while before actually adding them to this article, especially with the whole « throw-away » concept; on the other hand, maybe, just maybe, it may be of some use as an example to someone, and if I don’t provide them now then I might get some requests for them at a less convenient time. I’m also fairly sure that if I provide them, no-one will have a look at them, and if I don’t, someone will ask. So there. Note: I’m not looking for code reviews here, there’s a LOT of things I’d improve on these things if I cared, but I really don’t, so… 🙂 Also, I’m not guaranteeing that they won’t have catastrophic results if you decide to execute them for the lulz. So don’t do that, probably.

Step 0: evaluate the damage

So I knew it wouldn’t be enough to export/re-import. First thing I did was to actually do that, though. I exported the blog from my own WordPress, I re-imported it into a dummy WordPress blog. As expected, I lost most of the images. The good surprise, though, was that the images that were actually stored on WordPress were exported and re-imported as well. Other than that, nothing much to say, but most importantly, no bad surprise.

First things first: the Gallery URLs

The easy part of the migration had to do with the fact that I had a bunch of image URLs that were pointing to the gallery with a relative URL. So that wouldn’t fly.

There, the approach was very much brute-force, and pretty much something like

sed "s+/gallery/+http://cuisine.palats.com/gallery/+g" export.xml > export-with-proper-gallery-links.xml

After checking that this did everything I wanted it to do and only what I wanted it to do, time for the next step.

Next: removing shashin tags

So as I was mentioning, the main issue that I had with the images was that my images were simply encoded with an ID, and that that ID was associated to the picture data themselves in the database. So time to brush up on the use of the mysql console. I started by a view tables; to have an idea of where that information would actually be stored; then I checked that my understanding of the storage was correct with a few queries like select * from wp_shashin_photo where id=2203;. Whereas it technically doesn’t prove anything, it was good enough for me 😉

Time for a little bit of Python. Fetch IDs and corresponding URLs, search what I want to replace, replace it, be happy. I put the script in question here; please re-read the above caveat if it’s not burnt into your brain yet.

After I ran that script, I still had a few tags that weren’t taken into account by my splendid processing engine; since there were 3 or 4 of them, I edited them by hand, re-ran the script, and voilà.

While I’m at it: getting rid of Gallery

At that point, I felt pretty much ready to flip the switch and migrate the whole thing. And then when discussing with my husband, it was mentioned that it also would be reaaaally nice if I could actually get rid of the Gallery dependency as well. This could clearly not be done by hand: there was a bit more than 2000 pictures on that gallery, so it was a non-trivial task.

I looked at my options to host pictures somewhere else: I essentially needed the new host to allow me to upload the pictures, keep a track of what URL they were available in, and replace the old Gallery links by the new ones. Easy-peasy. I first had a look at Google Photos – while it’s all fancy and nice, the complete lack of API made the thing not an option. I vaguely looked at options via Drive, and I ended up deciding against it – too complicated, too random. On the other hand, Flickr has a reasonable API, a terabyte of space, and everything’s nice and shiny. So I did a few tests with flickr_api, decided it would work well enough, and started the whole thing.

I went with a three-step approach:

  • grabbing all that looked like a gallery URL, fetch the corresponding full-res image from the gallery, store on disk along with a URL/filename matching file,
  • upload all to Flickr, making a note of where Flickr was actually storing my stuff
  • replace the gallery URL with the Flickr ones.

Again, easy-peasy.

The first step was the easiest one: I just needed to grep the Gallery URLs, generate the correct URL that would fetch the right picture, download, store in non-stupid place on disk, update log of operations. Of course, it wasn’t exactly as simple as that – I had a few URLs deviating from the usual pattern and I had to tweak the script a bit to take them into account. Said script is here; again, beware, here be dragons.

So at the end of this operation, I had a directory full of pictures and a file matching the gallery html code to said files. As a sanity check, I looked for files less than 10K, which would more probably be server error messages than my images, and found none. So far, so good.

Then came the upload to Flickr. No rocket surgery there either – take the pictures, upload to Flickr via Magic API, log where they end up, and done. Except that when I started the script, I realized that uploading a picture would actually take several seconds, possibly up to ten. The very annoying thing there was that 2000 pictures, 10 seconds apiece, is essentially 5 hours. The whole process was almost trivially parallelizable (instead of uploading one picture at a time, start 15 threads that do the same thing), but I knew nothing about Python parallelization primitives, and even then, my concurrent programming skills are somewhat rusty. (There was a hilarious moment before I resigned myself to the fact that yes, I needed to synchronize the access to stdout, and that it would NOT generally be okay.) All in all, I decided that I’d probably put these 5 hours to better use learning how to do that thing instead of waiting for it to be done, so I did that. And in the end, after a bit of fiddling, I ended up with a working solution – which is here. It didn’t upload everything on the first run, because sometimes Flickr’s API is, well, flickery, but since I was logging everything and not re-uploading stuff that had already been uploaded, well, I just ran it a few times and in the end everything was uploaded. Flickery API also meant that I had to actually treat exceptions that would happen, because otherwise my 15-thread script would actually end up quite quickly in a three, two, one, zero active thread script. The more you know.

Because of previous mishaps, I was a bit wary of the fact that maybe I’d logged stuff that wasn’t actually properly uploaded. So I wrote a small verification script, which I also happened to multi-thread, because now that I knew how it went, it was easy 🙂 – here it is.

And finally, last but not least, I needed to replace my Gallery URLs with Flickr URLs. I actually made more calls to the API in this script: when uploading the images, I was getting and logging the ID, but I needed another query to get the image in the correct size. That could probably have been done in a previous step, but oh well. Last script for today here.

And at the end of that operation, I finally had a full import XML for WordPress, with all my images where I wanted them, so yay. I imported it on a fresh WordPress.com url, and there, the new o< cuisine is alive!

Tying loose ends: DNS, Apache and all these internets

Now the thing is, o< cuisine on its previous address was, well, not exactly known, but you could find it on the internets. So I kind of wanted to keep the old links working. Except I couldn’t really, because the URL had a subfolder in it, which is not supported by wordpress.com as a valid redirection. So I set up a new subdomain on my domain, set it up as primary domain for my WordPress blog, added a Redirect 301 "/coinblog/" "http://coincuisine.pasithee.fr/" in my current Apache configuration on the old domain, and voilà.

Conclusion: what I (re-)learned

  • I actually enjoyed the whole thing a lot, to my own surprise. It was fairly nice to hack something into submission and in the end to have a working result. I should do that sort of things more often 😉
  • I learnt a bit about Flickr API – always a nice-to-know.
  • I learnt a bit about Python concurrency primitives, that’s actually very useful.
  • I have a new favorite grep option, « -o », as in grep -o '.\{0,10\}gallery.\{0,10\}' oltcuisine.wordpress.xml – it displays the 10 characters before and after the match. I actually used that thing 10 times today at work (yes, really.)

Oh, and the image illustrating this blog is obviously comes from o< cuisine: Clafoutis.

En vrac

640px-Vis_en_vracC’est parti pour le vrac du dimanche. C’est un petit vrac, on dirait – probablement parce qu’un des articles m’a pris une bonne partie de mon temps de lecture de « trucs sur les internets ».

  • Une série de tweets à propos de la modération dans LEGO Universe. LEGO Universe était un MMORPG par LEGO, et LEGO étant LEGO, la modération était apparemment hardcore. Court et rigolo (en anglais)
  • Let’s Take This Open Floor Plan To The Next Level – l’openspace, en fait, ça va PAS ASSEZ LOIN, il faut aller PLUS LOIN pour la transparence et la collaboration ! (en anglais)
  • Securing Email Communications from Facebook – Facebook permet maintenant d’ajouter des clés PGP pour chiffrer les communications qu’ils envoient. Le truc que j’avais pas vu/compris à première vue, c’était l’intérêt de la chose en termes de serveur de clés, voire d’association « gens/clés ». Ça résout pas le problème principal du PGP (qui est que c’est essentiellement imbitable à utiliser si on utilise un webmail, et que c’est pas forcément trivial avec un client lourd non plus), mais c’est une avancée intéressante. C’est aussi la première fois que je ré-entends parler de PGP (de manière sérieuse, je veux dire) depuis des années, incidemment. (Annonce en anglais)
  • Est-il encore nécessaire de manger ? – ya Ploum qui fait des essais des trucs genre « Soylent » (le machin de poudre à mélanger qui est censé remplir les besoins nutritionnels d’un humain normal) – j’ai trouvé ça marrant. (en français)
  • À l’autre bout du spectre des trucs de bouffe, I Let IBM’s Robot Chef Tell Me What to Cook for a Week. Apparemment IBM a pondu une version de Watson (leur bidule d’IA auquel il faut que je jette un œil) qui prend des recettes en entrée et qui en fait… des trucs. Essentiellement, qui génère de nouvelles recettes en bricolant des trucs ici et là. L’auteur a utilisé ce truc pendant une semaine et raconte comment ça s’est passé. (en anglais)
  • Why you should make things no one will ever use est peut-être plus un rappel pour moi qu’autre chose. J’ai du mal à me motiver pour faire des trucs qui répondent pas à un besoin immédiat ou pour lesquels je peux voir un bénéfice intrinsèque au truc en question (et pas seulement un « je vais faire ça pour apprendre comment ça marche »). Ce qui est un peu paradoxal vu la manière dont je me vois moi-même, et qui m’agace parfois.
  • How Tesla Will Change The World est l’article qui m’a pris le plus de temps à lire cette semaine (indice : je l’ai pas lu en une fois). C’est la suite d’un article sur Elon Musk que j’avais posté dans un vrac précédent, et c’est un article en trois parties : l’histoire de l’énergie, l’histoire des voitures et l’histoire de Tesla. (Et pourquoi la voiture électrique est probablement une bonne idée).

#balisebooks – Storm Front, de Jim Butcher

stormfrontCes derniers jours, j’ai relu Storm Front, de Jim Butcher (publié en français sous deux titres différents, Dans l’œil du cyclone et Avis de tempête), le premier tome des aventures d’Harry Dresden. J’avais déjà lu Storm Front il y a un peu plus de deux ans, j’avais visiblement bien aimé, j’avais eu des velléités de lire les suivants, pis je l’ai pas fait. Entre temps, il m’est complètement sorti de l’esprit, voire j’ai gardé à l’esprit que j’avais pas vraiment accroché, puisque je n’avais pas continué la série. Mais les Dresden Files fort quand même partie des titres qui reviennent souvent quand on parle de fantasy urbaine, et je me demandais si j’avais pas raté un truc. Et puis j’avais le tome 2 sur mon Kindle, donc autant le lire, puisque je l’avais acheté (logique imparable). Et comme je me souvenais plus du tout du tome 1, ben j’ai relu le tome 1.

Alors déjà, je peux dire un truc : je ne me souvenais absolument pas du tome 1. Limite, j’en viendrais presque à douter que je l’avais lu, si je n’en avais pas une trace écrite sur GoodReads ! Ça, ou alors j’étais dans un état second. Bref. On fait la connaissance dans ce premier tome d’Harry Dresden, seul sorcier de Chicago, qui bosse comme, en gros, détective privé du paranormal. Il est même dans l’annuaire, sisi. Comme tout bon détective privé qui se respecte, il a des liens étroits avec la police, en l’occurrence avec Karrin Murphy, qui fait appel à lui quand il se passe des trucs qui ont l’air pas nets. Ce qui est plutôt un bon plan pour Harry, parce que comme tout détective privé qui se respecte AUSSI, il a pas un rond et les clients se font rares. Évidemment, c’est comme ça que commence le tome : Harry se retrouve embauché à la fois par la police locale pour des histoires de meurtre à composante magico-immonde et par une client privée qui cherche après son mari.

Bon, et ça se lit à peu près tout seul ; il est même possible que j’aie fini de lire plus tard que ce que je m’autorise habituellement quand il s’est agi de finir le livre. J’ai évité l’omission d’il y a deux ans, et j’ai attaqué le tome 2 dans la foulée. C’est prenant, c’est drôle sans être loufoque, et je comprends pas bien ce qu’il s’est passé il y a deux ans pour que ce bouquin ne me laisse vraiment aucun souvenir. On peut regretter une paire de trucs, mais ça va partir dans les spoilers, donc je vais poser un trait à spoilers avant.

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Et quatre semaines.

Carlos Delgado [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons
Carlos Delgado [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons

Bon. Voilà. Mission accomplie : j’ai publié un billet sur ce blog tous les jours pendant quatre semaines. Je voulais me remettre à blogger un peu, reprendre l’habitude, tout ça – voilà qui est fait.

En pratique, la contrainte du « tous les jours » est probablement pas vraiment viable, parce que j’ai du mal à avoir un truc à dire par jour. J’ai eu l’impression de tirer à la ligne (au billet ?) quelques fois pendant ces quatre semaines, alors il faut pas rêver que ce soit viable sur le long terme. Je veux pas non plus faire de ça une priorité ; c’était bien pour ce mois-ci, j’y ai passé pas mal de temps, au détriment d’autres choses. L’expérience était néanmoins intéressante et j’en ai tiré quelques conclusions.

  • La première conclusion, c’est que j’ai pas hésité à « tricher » : mon objectif personnel était de publier un billet par jour, pas d’en rédiger un tous les jours. J’ai eu quelques jours où j’ai écrit 2, 3 billets, postés au rythme d’un par jour, et ça allait bien aussi. Ça, c’est un enseignement que je garde pour la prochaine fois où je tente un challenge du genre « une photo par jour » : il faut que je m’autorise à tricher de la même manière, sinon c’est pas viable non plus (ce qui a été prouvé moult fois par mes tentatives précédentes de ce genre de challenge). Il y a des jours où on a plus de temps et de motivation que d’autres, c’est comme ça.
  • Les #balisebooks sont plus agréables à écrire depuis que j’ai décidé que ceux qui voulaient pas de spoilers ils avaient qu’à pas lire.
  • J’aime bien le concept du vrac du dimanche, je crois que je vais le garder.
  • J’ai quelques billets « séries » et quelques billets « jeux » à écrire, je vais probablement faire ça aussi.
  • J’ai envie de re-causer un peu d’informatique théorique et de maths, je l’ai pas fait ce mois-ci parce que c’était des billets trop longs à écrire pour en publier un par jour (effet pervers de la contrainte). Donc je vais faire ça à l’occasion (j’ai une paire d’idées sous la main). Pareil pour o< cuisine, j’ai plein de trucs à dire sur o< cuisine, et j’ai pas pris le temps de le faire ce mois-ci (parce qu’un billet o< cuisine, ça prend facilement plusieurs heures à rédiger), mais ça me manque.

Bref. Le rythme effrené de publication de ces dernières semaines va probablement re-ralentir, mais j’ai bon espoir d’arriver à maintenir quelques billets par semaine quand même. Le fait de me « contraindre » à publier une fois par jour m’a permis de relancer la machine, on va essayer de garder un peu d’élan, que ce soit pour ici ou pour o< cuisine.

Fantasy, de l’Angleterre victorienne au Trône de fer

Je suis en train de suivre un MOOC sur la fantasy, proposé par l’université d’Artois : Fantasy, de l’Angleterre victorienne au Trône de fer. MOOC, ça veut dire « Massive Open Online Course » – c’est le terme qui s’est imposé pour les cours que beaucoup d’universités commencent à mettre en ligne, avec en général des vidéos, des évaluations plus ou moins avancées, et un forum avec plein de gens dessus. Les acteurs les plus connus du genre sont Coursera, edX, et il y a maintenant une déclinaison française d’edX, FUN (France Université Numérique).

J’ai vu passer plusieurs fois l’annonce du cours en question, et je me suis dit « bah pourquoi pas », la vidéo de présentation du cours avait l’air intéressante, et le programme aussi.

Au programme, donc :

  • une semaine d’intro avec la présentation des modules et des intervenantes
  • semaine 1 : histoire de la fantasy
  • semaine 2 : fantasy pour la jeunesse
  • semaine 3 : moyen-âge et fantasy
  • semaine 4 : fantasy urbaine et romance paranormale
  • semaine 5 : la fantasy dans les médias

Et les premières impressions en fin de semaine 1, c’est que ça change pas mal des MOOC plus techniques que j’ai déjà faits. Bon, un élément est le fait qu’un cours de lettres a quand même une ambiance différente d’un cours de maths. Le fait que le cours soit en français est aussi assez bizarre, à la fois du fait que les titres français sont préférés, et du fait d’entendre parler de Conan avec un « an » comme dans « barbant » plutôt qu’avec un « anne » à la fin. L’autre truc qui « change » c’est que tous les intervenants du cours sont des intervenantes – c’est pas non plus un truc dont j’ai l’habitude dans mes domaines habituels…

Les modules sont disponibles sous trois « formes » : une vidéo non-téléchargeable (ou du moins, j’ai pas trouvé comment), une bande-son MP3 qui elle l’est, et une retranscription PDF des vidéos (ou, beaucoup plus probablement, le texte lu pendant la vidéo). Chaque module est aussi associé à une bibliographie importante, et les forums sont ouverts à la discussion. Les retranscriptions sont dispos sous licence CC-BY-NC-ND, donc j’en profite pour lier celles du premier module ici pour ceux qui veulent se faire une idée :

J’ai trouvé le contenu de cette première semaine intéressant, j’ai appris des choses sur le contexte et l’histoire de la fantasy, et j’ai noté quelques titres que j’ai envie de lire. Bon, après, je me méfie, parce que ça me AUSSI donne envie de rattaquer Lord of the Rings, alors… (J’ai jamais fini Lord of the Rings. À ma grande honte assumée.) Je suis beaucoup plus dubitative sur l’évaluation, qui repose sur des QCM pas vraiment intéressants sur des factoïdes plutôt que sur les définitions et les concepts. Il y a une activité écrite et corrigée par les autres étudiants mi-juin, ça sera probablement plus intéressant, à voir. Je suis aussi hyperdubitative sur les forums qui ont une interface passablement inutilisable. Mais, bon, ce sont des inconvénients auxquels on peut s’habituer 🙂 Je dois dire que j’attends les modules suivants avec une certaine impatience ! En tous cas, ça change de mes domaines de prédilection en termes de MOOC (et de cours tous court…), ce qui est probablement une bonne chose.

Les inscriptions au MOOC sont ouvertes jusqu’au 20 juin (mais l’exercice écrit nécessaire pour valider le cours doit être rendu le 16 juin).