Thimbleweed Park

Discussion il y a dix jours autour de la machine à café au bureau :

« Tu sais pourquoi c’est un bon jour aujourd’hui ?
– Heuuu, c’est jeudi et y’a kebab¹ ?
– Y’a aussi Thimbleweed Park qui sort.
– Huh ?
– Le dernier Ron Gilbert.
– Huh ?
– Tu connais pas Ron Gilbert ?
– Je vois pas, non…
– Monkey Island ?
– Aaaaaah !
– Bon et donc il a kickstarté un nouveau jeu et ça sort aujourd’hui.
– Haaaan ! »

Là, la Balise se précipite sur son bureau et regarde ce qu’il en est. Ô joie ô bonheur ça a l’air krobien, et ça tourne même sous Linux, si c’est pas fabuleux.

Quelques heures plus tard, j’ai acheté le jeu, et je l’ai terminé hier soir après environ 16 heures de jeu (d’après Steam, en tous cas).

J’ai passé beaucoup d’heures sur les point-and-clicks de LucasArts – Monkey Island I et II, Day of the Tentacle et Sam&Max font toujours partie de mes « madeleines ». Et je suis ravie de pouvoir dire que Thimbleweed Park est le digne successeur de ces jeux-là.

C’est très drôle et l’histoire est prenante jusqu’au bout. On y retrouve beaucoup de machins complètement absurdes (mais très drôles), des références dans tous les coins, et une tendance très nette à l’auto-référence ironique et au pétage de quatrième mur. Les énigmes sont très bien fichues – pas triviales, mais pas non plus complètement tirées par les cheveux.

[SPOILERS MINIMES SUR LE CONTENU DU JEU]

L’histoire commence par un meurtre, et on prend rapidement le contrôle de deux personnages, Ray and Reyes, agents fédéraux chargés d’enquêter sur le meurtre. Tout se passe en 1987, dans un petit bled à moitié déserté après l’incendie de l’entreprise PillowTronics (sic) qui pour une raison ou une autre semble aussi gérer l’intégralité de l’infrastructure de la ville à grands coups de tubes électroniques (re-sic).

[FIN DES SPOILERS MINIMES]

[SPOILERS MINIMES SUR DES GÉNÉRALITÉS À PROPOS DU MÉTA-JEU]

J’ai une paire de regrets sur le concept « j’avais pas vu ce truc là sur l’écran et du coup j’ai ramé beaucoup plus que nécessaire », mais littéralement « une paire », ce qui est très raisonnable pour ce genre de jeux. J’ai aussi été un peu agacée par le fait que certaines choses se débloquent « temporellement » et pas « logiquement », mais rien de dramatique non plus.

[FIN DES SPOILERS MINIMES]

Bref, j’ai adoré.

Je sais pas comment est la version française (il y a des sous-titres, mais pas de voix), mais je suis presque tentée de refaire une partie pour vérifier… 🙂 (et récupérer les achievements Steam que j’ai ratés 😉 ). Je sais pas non plus si le jeu est aussi drôle / prenant pour des gens qui n’ont pas joué aux point-and-click susnommés – y’a à la fois beaucoup de références, et beaucoup d' »habitudes » prises sur ce type de jeu qui peuvent peut-être manquer.

Pour les liens :


¹ je vis en Suisse alémanique. Y’a un jeu de mot.

Cook, Serve, Delicious

cookservedeliciousJ’ai passé plusieurs heures dans les jours qui précèdent à jouer à Cook, Serve, Delicious que j’ai récupéré sur les dernières soldes Steam. C’est un jeu de simulation de restaurant dans l’esprit « complètement débile, mais fortement addictif, et pas SI débile que ça en plus ». On part d’un restaurant « de base » avec quelques produits, on fait la carte tous les jours (avec des compromis du genre « si tu as du poisson plus de trois jours de suite ta clientèle se fatigue », « fais gaffe ça ça fait beaucoup de vaisselle » et « on a vu mieux pour ta réputation que d’avoir des nuggets ET des frites ET des beignets sur la carte ».

La journée commence avec la lecture des mails (sisi) qui donnent quelques indications sur la journée à venir – en particulier, les alertes météo (qui ont un impact sur la clientèle), les divers événements positifs, si le contrôle de l’hygiène passe ce jour-là, ce genre de choses. S’y ajoutent des « paris » de type « si tu arrives à faire X fois de suite une commande parfaite en ayant ça, ça et ça sur ta carte, je te file XXX$ ». En fonction de ça, ben il faut faire la carte du jour, en comptant aussi sur la difficulté intrinsèque des recettes (la soupe, c’est plus dur que les hot dogs).

Une fois la carte faite, il est temps de cliquer sur Start A Day, et de… commencer la journée. S’enchaînent alors les plats de la carte et diverses « corvées » (faire la vaisselle, tatanner les rats, nettoyer les WC et sortir les poubelles), avec l’objectif d’en rater le moins possible (voire, si un pari est en cours, d’enchaîner les commandes parfaites le plus possible). Le jeu se joue TECHNIQUEMENT à la souris et au clavier – je ne pense pas qu’il soit physiquement possible de le jouer à la souris, mais je suis assez partiale sur la question aussi. Les plats en eux-mêmes consistent en une série d’étapes qui correspondent toutes à un bouton (souris) ou à une touche (clavier). Par exemple, les lasagnes de base, faut enchaîner P (pâtes) S (sauce) C (fromage) P (parmesan) trois fois, faire cuire et servir. Évidemment, tout arrive en même temps, surtout entre 12:00 et 13:00 et entre 18:00 et 19:00. Rater des commandes a un impact sur les sous qui rentrent (si on n’arrive pas du tout à prendre la commande à temps) ou sur la réputation (si la commande est ratée).

Une fois la journée finie, on compte ses sous – et quand on a suffisamment de sous, on peut acheter de nouvelles recettes à mettre à la carte, des améliorations aux recettes initiales, ou de l’équipement. Il y a aussi un certain nombre de défis en-dehors du jeu « de base » ; les défis sont en général thématiques et de type « servir XX fois ce type de recette en faisant au maximum deux erreurs ». Dans la série des trucs marrants, il y a moyen de s’inscrire pour les défis de « rencard » – une personne qui a une préférence alimentaire donnée (« j’aime bien les pâtes ») se pointe au restaurant à un moment aléatoire dans la journée, et ça ajoute un peu de difficulté un peu plus tard quand il faut répondre aux textos de la personne en question pendant le service. Il est d’ailleurs particulièrement appréciable que le jeu prenne la peine de demander le genre préféré du joueur pour ces défis-là (sans demander le genre du joueur en question) – et que cette partie du jeu soit complètement désactivable.

Bref, de manière générale, on l’aura compris, je suis plutôt enthousiaste sur ce machin. C’est pas le jeu du siècle, mais j’ai passé *kof* un certain nombre d’heures dessus ces deux dernières semaines, je l’ai pas encore fini (mais c’est en bonne voie, je crois), et je crois que je vais passer les heures nécessaires pour le finir. D’ailleurs j’y retourne, j’ai un défi Hungry Games que j’ai pas encore réussi à passer. Pis faut que je le finisse avant 2016, genre quand le 2 est prévu…

Je suis pas gamer, mais… 3/ L’hypothétique

imageAprès avoir parlé des jeux auxquels j’ai joué et des jeux auxquels je joue, il me reste à présenter les jeux auxquels je jouerai peut-être plus souvent si j’avais plus de temps (ou si je passais plus de mon temps à jouer, ce qui est subtilement différent).

Bon, il faut l’admettre, le premier sur la liste, il est aussi sur la liste des jeux auxquels je joue, c’est EVE. Je regrette un peu de pas y passer plus de temps, parce que j’ai loin d’avoir tout exploré dans ce truc. Mon alliance vient de déménager dans un autre système et de changer les doctrines officielles de vaisseaux, j’ai pas encore repris mes marques non plus (ce qui fait que je joue moins, parce que je suis plus vraiment dans ma zone de confort !).

Deuxième sur la liste, il y a Minecraft. J’ai pas mal joué à Minecraft quand il est sorti, j’ai pas mal perdu le fil des dernières itérations (la dernière fois que je l’ai lancé, il est POSSIBLE que j’aie hurlé « HAN MAIS YA DES LAPINS MAINTENANT C’EST TROP CHOUPIIII ». Ahem. Pour les non-initiés, Minecraft peut probablement être décrit comme un jeu de Lego infini avec des monstres. Le personnage, Steve, peut remodeler son univers à peu près comme il l’entend : creuser dans la roche fait des tunnels et récupère du caillou, creuser dans un arbre déforreste et récupère du bois. Et avec du bois et des caillous on peut faire des pioches qui permettent d’aller creuser des meilleurs cailloux pour faire des meilleures pioches. Et des épées pour se battre avec les zombies, squelettes, araignées et autres creepers qui se baladent dans l’univers – surtout la nuit. Ah, et il paraît qu’il y a un dragon à la fin aussi. Bref, ma description est hyper-réductrice, mais c’est un jeu très prenant. Il y a aussi des gens qui jouent en réseau (il y a moult serveurs – avec moult mods et modes de jeu), ça j’ai pour ainsi dire jamais essayé. Ah et mon sweater Minecraft est probablement le vêtement que je porte le plus parce qu’il est pratique, voilà.

Je ne peux pas ne pas citer World of Warcraft. Je pense que c’est le jeu sur lequel j’ai passé le plus d’heures, toutes catégories confondues. Je sais pas s’il est encore nécessaire de le présenter – le joueur joue un personnage d’heroic fantasy dans le royaume d’Azeroth, il fait des quêtes, tatanne des streums, récupère des peaux de loups qui tombent que sur un loup sur trois et il en faut 20 (sérieusement, les loups, ils les foutent OÙ leurs peaux ? Et inversement, comment un loup peut se trimballer un poignard rare ? Dans ses poches ?), et éventuellement se bat contre d’autres joueurs. J’ai jamais fait ce genre de chose, d’ailleurs ; maintenant que j’ai pris goût au PvP dans EVE, c’est un truc que j’envisage d’essayer à l’occasion. Mais bon, c’est un peu le même problème dans WoW que dans Minecraft : chaque fois que je rouvre le client, tout a changé et ça marche plus pareil et aaaaaaaaaaaah. Je fais partie de cette minorité de gens (de ce que je sais) qui préfère le contenu de progression vers le niveau final que le contenu disponible au niveau final, et j’ai pas encore fait toutes les quêtes de l’univers, alors j’ai encore de quoi m’amuser. For the Alliance !

J’ai pas détesté Skyrim pour le peu que j’y ai joué, et il ferait probablement partie de la liste aussi. C’est aussi un jeu avec un univers à explorer, des monstres à tatanner et tout ce genre de trucs. L’interaction avec le système est un peu plus évoluée que dans WoW (en particulier les dialogues choisis ont un impact sur le déroulement du jeu), ce qui est une bonne chose étant donné que c’est strictement mono-joueur. Le gros hic, c’est que c’est clairement un jeu de console, avec des contrôles de console, et que le jeu sur PC est maladroit au mieux. Mais sinon c’est très joli et tout, et j’ai à peine commencé le jeu, j’ai encore des heures à passer dessus.

J’ai passé un peu de temps sur FTL: Faster Than Light, aussi. Ché meugnon tout plein, FTL. C’est un jeu où on joue l’équipage d’un vaisseau de manière assez micro-managée – les déplacement du vaisseau se font en tour à tour, les combats se font en temps « presque réel » (la technique de base est de mettre le jeu en pause, de donner des ordres à ses gus, et d’enlever la pause) et à l’échelle du « alors je vais balancer une roquette là et un truc pour annuler le bouclier là ». Les gus de l’équipage meurent à tour de bras (ou alors c’est juste quand c’est moi qui joue ?), mais il y a moyen d’en re-récupérer au fur et à mesure, alors ça va. Le jeu évolue au fur et à mesure : jouer permet de débloquer d’autres vaisseaux qui se jouent pas forcément pareil. Un chouette jeu qui paye pas forcément de mine mais qui est très plaisant à jouer. C’est celui auquel j’ai le plus envie de rejouer là tout de suite maintenant.

Et pour finir, il y a Kerbal Space Program. Celui-là j’y ai vraiment pas beaucoup joué, mais il m’intrigue beaucoup. C’est un jeu dans lequel on construit une fusée, avec des objectifs divers qui vont de « bon je vais la faire décoller sans exploser ça sera déjà pas mal » à « je vais aller mettre un truc en orbite sur la planète d’à côté » en passant par « et si je refaisais tout le programme Apollo, ça serait cool, non ? ». Et puis je suis nulle en mécanique orbitale, alors ça ne peut que me faire du bien *ahem*.

Voilà, si je jouais plus, ce à quoi je jouerais. D’autre suggestions ? 🙂

Je suis pas gamer, mais… 2 – Le présent

Après un billet plein de vieux trucs,  il est temps de causer du présent. Évidemment, j’ai pour ainsi dire joué à rien cette semaine (en partie parce que j’étais occupée à blogger, z’avez remarqué ?). Bon, il y a aussi des semaines avec et des semaines sans !

Le jeu qui me prend sans conteste le plus de temps de cerveau disponible en ce moment est EVE Online. J’y joue depuis environ deux ans, avec plus ou moins d’assiduité ; c’est un MMORPG dans l’espace. Certains esprits chagrins comme la personne qui se trouve derrière moi actuellement trouve que ça ressemble surtout à des tableurs avec un fond d’écran classe qu’on voit pas beaucoup. C’est pas forcément ENTIÈREMENT faux, d’autant plus que j’ai jamais autant utilisé de tableur dans le cadre d’un jeu que dans le cadre d’EVE. EVE est décrit comme une sandbox (bac à sable, en français), c’est-à-dire que l’univers est modifiable de façon permanente par les joueurs. Un joueur d’EVE est un pilote de vaisseaux – pluriel. Et esentiellement, on se tape dessus à coups de missiles, on fait du space-drama, on explore l’univers, et on essaie de subsister financièrement (de l’industrie au trading en passant par le cargo, il y en a pour tous les goûts). Il y a pas mal de particularités amusantes à EVE. Quand le vaisseau explose, il explose : la première leçon d’EVE est de ne pas piloter ce qu’on ne peut pas se permettre (financièrement… ou émotionnellement) de perdre, parce que ça VA arriver. L’acquisition des compétences se fait en temps « réel » : l’aquisition de certaines compétences peut prendre des jours, voire des semaines, voire des mois dans les cas extrêmes. Il est possible d’acheter la monnaie du jeu en vrai pognon mais aussi, plus rare, d’acheter du temps de jeu grâce à l’argent gagné dans le jeu. C’est un jeu éminemment social : je suis dans une guilde elle-même membre d’une alliance elle-même membre d’une coalition, ya pas mal de politique, et il est probable que je passe plus de temps à causer avec mes collègues d’alliance qu’à réellement jouer. C’est aussi le premier et le seul jeu pour lequel j’utilise des moyens de communication audio. Dans les points négatifs, il y a principalement le fait que démarrer une session EVE c’est en général un engagement d’une ou deux heures ou plus, et le fait que les opérations de l’alliance sont à heures fixes qui correspondent pas forcément trivialement à mon quotidien. Ça reste une expérience assez formidable et l’ampleur de ce truc me fait encore régulièrement halluciner.

Deuxième sur la liste, et possiblement diamétralement opposé : Hearthstone. Hearthstone est un jeu de cartes à collectionner (un peu sur le concept de Magic: The Gathering) dans l’univers de World of Warcraft. Quand je dis que c’est diamétralement opposé, c’est qu’il est possible d’ouvrir Hearthstone, de faire une partie et de quitter en environ 10 minutes. Voire (ça se serait déjà vu) de lancer Hearthstone le temps que tout le monde soit prêt à partir faire pew-pew dans EVE. Hearthstone est extrêmement bien fichu. Jouer est gratuit (le jeu l’est et il n’y a pas d’abonnement) ; il y a des éléments payants dans le jeu (certaines mauvaises langues disent qu’il est gratuit de jouer mais payant de gagner – c’est techniquement faux, il y a moyen de récupérer toutes les cartes à l’usure, mais c’est probablement très, très long). À la différence de M:TG où il faut gérer ses terrains pour gérer sa mana, le système de Hearthstone est simple mais en pratique brillant : les joueurs commencent avec un cristal de mana, et gagnent par défaut un cristal de mana à chaque tour jusqu’au dixième tour. Ça permet de s’affranchir de cette contrainte là pendant la construction du deck, tout en gardant une certaine progressivité de la courbe de mana. J’aime beaucoup. Comme c’est un jeu Blizzard, c’est blindé d’easter eggs plus ou moins subtils mais très drôles, ce qui ne gâche rien. Il y a évidemment beaucoup de gens qui écrivent tout plein de théories sur le deck qu’il faut absolument jouer à un temps t ; de mon point de vue il y a tout de même moyen de s’amuser pas mal sans se préoccuper du méta courant plus que ça. Blizzard a pour l’instant sorti trois extensions (et leurs cartes associées) : deux « aventures » (des challenges contre une IA qui permettent de débloquer les cartes de l’extension) et une extension de cartes standards qui est gérée de la même manière que les autres cartes (on acquiert des packs de cartes qui contiennent des cartes aléatoires). Une vraie réussite, de mon point de vue.

Mon dernier coup de cœur en date : Cities: Skylines. C’est, d’après, heu, le monde entier ou à peu près, ce qu’aurait dû être SimCity 5. Et c’est effectivement très proche de SimCity : jusqu’aux couleurs des zones résidentielles (vertes), industrielles (jaunes) et commerciales (bleues). Ça manque de Godzilla, mais à part ça c’est à s’y méprendre. La grande force de Cities: Skylines est la gestion du trafic et, de l’avis des concepteurs du jeu, c’est au moins en grande partie un des objectifs finaux du jeu. J’ai pas encore réussi à monter une ville à une échelle intéressante (mettons, qui permette d’avoir un aéroport), mais j’ai beaucoup de plaisir à essayer. Il y a des gens qui font des trucs complètement tarés dans ce jeu (les albums liés sur r/citiesskylines en sont probablement un exemple représentatif) – bon, une partie de ça est probablement faite en mode « pognon et ressources infinis », mais tout de même. Ah, argument supplémentaire : ça tourne impeccablement (et nativement) sous Linux (on remerciera les efforts de Steam pour faire de Linux une plateforme viable… !). Si vous avez joué à SimCity, vous avez une idée de ce à quoi Cities: Skylines ressemble ; et c’est une itération très réussie du genre.

Le truc chronophage précédent, c’était Civilization V. Je n’avais jamais joué à aucun jeu Civilization avant Civ V. Ça a été un peu un choc, et j’y ai passé pas mal de temps quand il est sorti sous Linux. Le principe de Civilization est simple et connu : partir de trois mecs avec des haches, arriver à une civilisation qui envoie des mecs dans l’espace, tout en gérant les voisins de manière plus ou moins belliqueuse. C’est un jeu en tour par tour – on s’occupe de tout ce dont il faut s’occuper pour un tour, on passe au tour suivant, et on recommence. L’avantage, c’est qu’on peut arrêter quand on veut. L’inconvénient, c’est le syndrome « rha, un dernier tour, il faut que je fasse ça » (et qui se termine souvent une heure plus tard et encore en pyjama). Je n’ai pas encore dépassé le niveau bisounours mou, et même là je n’ai pas encore réussi à obtenir tous les types de victoire (la victoire militaire et moi, ça fait deux). Mais, comme dans Cities: Skylines, ça m’empêche pas de réessayer relativement régulièrement. Bon, ça fait un bout de temps, là 🙂

Bon, et je vais m’arrêter ici pour cet opus, parce qui’l commence déjà à se faire long. Dans le prochain épisode de la série, probablement « les autres jeux auxquels j’ai joué récemment mais auxquels je ne prends plus vraiment le temps de jouer ». Parce que je suis … pas gamer ?

Je suis pas gamer, mais… 1 – Un historique lourd

Je ne me suis jamais considérée comme « gamer ». J’ai toujours joué « un peu », je n’ai jamais énoncé « jeux vidéos » comme catégorie dans « qu’est-ce que tu fais de ton temps libre ? »… du moins jusqu’à relativement récemment.

Parce qu’il faut bien le dire, je passe quand même une quantité de temps non-nulle et non négligeable à jouer à des trucs plus ou moins crétins. Mais la réalisation que c’est le cas et que ça me manquerait probablement si ça ne l’était pas est plutôt récente. Et pourtant… Juste pour rigoler, une liste vaguement commentée de mes jeux « historiques » marquants, dans un ordre plus ou moins chronologico-thématico-aléatoire. Et avec des liens vers des vidéos aléatoires aussi (j’ai pas regardé l’intégralité de toutes, je l’admets ! Et j’espère ne pas m’être trop vautrée dans les liens.). Attention, ce post a un haut potentiel de procrastination. Déjà, il fait pas 1000 mots et j’ai passé deux bonnes heures à le rédiger, alors… 🙂

  • Night Mission, sur Apple ][ – c’est un flipper, et je crois que c’est le premier truc auquel j’ai joué – du moins de façon « documentée » – y paraît quand j’étais pas bien vieille 😉
  • Dans les flippers, ya eu Tristan aussi, qui était à l’époque seulement sur Mac, et qui est sorti sur PC plus tard. J’ai joué à pas mal d’autres flippers, mais je me souviens plus des noms 😦
  • Super Bunny, sur Apple ][ – un jeu débile avec un lapin qui saute de plate-forme en plate-forme. J’ai passé un nombre d’heures incalculable à faire sauter ce lapin. (Je proteste sur la fin de la vidéo qui dit que c’est really bad. On touche pas à Super Bunny.)
  • Toujours sur Apple ][, le Decathlon, un jeu… Microsoft (sisi). Pareil, des heures à faire 1-2-1-2-1-2-1-2 pour faire avancer un petit T à l’écran plus vite que son voisin.
  • Et la version thématiquement similaire, graphiquement plus évoluée, de Summer Games (avec le plongeon !)
  • Et plus tard, sur PC, Winter Challenge, la version hiver (avec le saut à ski !).
  • Pick-a-Dilly-Pair, sur Apple ][ encore – un jeu de Memory avec plein d’options rigolotes comme un Memory « audio » sans l’affichage des images mais seulement avec la musique (parce que oui, yavait de la musique sur les cartes). Je crois que je me souviens de toutes les musiques.
  • Les jeux auxquels j’ai toujours été nulle : Lode RunnerConan (foutu piaf), Crisis Mountain.
  • Je me souviens aussi de Dark Designs – ça c’était un RPG rigolo, et Papa me disait au courrier qu’il avait reçu le deuxième quand j’étais en classe de neige 🙂
  • J’ai passé beaucoup (beaucoup) de temps sur les jeux Lucasarts –  Monkey Island I et II (un jour je finirai le III et le IV…), Day of the Tentacle, Sam&Max, Loom (qui est sorti avant mais auquel j’ai joué plus tard, et qui était assez bizarre), Full Throttle (sympa mais trop court) – je ne mets que les intros ici, parce que sinon ça spoile ;).
  • J’ai aussi joué à d’autres jeux dans le même genre – Gobliins 2 et Legend of Kyrandia me viennent en tête.
  • Dans un tout autre genre, Stunts a eu son heure de gloire aussi. Le truc vachement cool avec Stunt Cars, c’était l’éditeur de niveau. Et quand on mettait trois tremplins à la suite, les bagnoles volaient, c’était cool. Me souviens avoir joué à un autre jeu de rallye, mais me souviens plus du titre, ni même de l’époque (à part « il y a longtemps »).
  • Ya eu Diablo, aussi, dans la série des chronophages. C’était bien, Diablo. J’ai peu joué au II et pas du tout au III.
  • Dans la série des trucs où j’ai joué à l’un de la série mais pas du tout aux autres, je voudrais Warcraft II. Zog zog. On y a aussi joué en réseau avec les copains en sup – montage des babasses à la maison, réseau en coax, et tout et tout. Fun times 🙂
  • Dans les trucs auxquels on jouait en réseau, yavait Duke Nukem 3D, aussi. J’ai aussi, incidemment, de bons souvenirs de l’éditeur de niveau de D3D.
  • Duke Nukem, j’ai d’ailleurs joué au I (mais pas au II) du temps où c’étaient des jeux de plateforme. Et dans les jeux de plateforme, on citera aussi Crystal Caves et Cosmo’s Cosmic Adventures (et sa musique… entraînante ?)
  • Bon, évidemment, on peut pas oublier Doom et Doom II. Et, pour les nostalgiques, ya la musique complète de Doom I et Doom II sur YouTube.
  • Et, bien plus tard, limite moderne par rapport au reste de la liste, Quake 3 Arena (j’ai jamais vraiment joué au I ni au II). J’aime bien Q3A parce qu’il y a pas de scénario 😉 Ça, j’ai surtout joué en école et en réseau. Ben j’y suis toujours aussi nulle 😉
  • Pour finir, les jeux dits « à la con », qui existent toujours pour beaucoup sous une forme ou une autre : le Démineur (si je me souviens bien j’ai réussi à taper le 90s sur le gros, j’étais fière de moi), Tetris (argh, je sais plus comment s’appelait la version à laquelle je jouais) et Blockout, Oil Cap.

Je sais que j’en oublie. Je suis sûre que j’en oublie. Mais ça commence à faire une longue liste, déjà. Et, au vu de la liste, faut vraiment que je remercie mes parents de nous avoir mis tout ça à disposition, et d’avoir supporté la bande son de tout ça pendant toutes ces années… 🙂 Dans le prochain billet… à quoi je joue en ce moment ?