Même Chewbacca a un blog… Un bon gros n’imp comme on les aime :o)
Mois : février 2006
Chouette, ma première chaîne ALC
Fautpasresterlà vient (enfin ya 3 jours) de me faire le coup de me refiler une chaîne à remplir… alors bon, je m’y colle. L’idée de la chaîne est de sortir 6 « vérités farfelues » sur soi-même et de refiler le bébé à 5 autres personnes. Je dois dire, c’est surtout le « refiler le bébé » qui m’emplis de joie, là tout de suite.
Vérité farfelue 1 : je suis un boulet.
Ceux qui en doutent encore ne me connaissent pas, et je ne vois donc pas ce qu’ils font ici parce qu’il faut bien dire que c’est assez largement inintéressant comme blog 🙂
Vérité farfelue 2 : je suis un ventre à pattes.
Pierre le voit bien, depuis que je pioche dans son frigo, le fromage descend à une vitesse exponentielle. Et, comme Joey dans Friends, je ne partage pas ma nourriture.
Vérité farfelue 3 : ça y est, j’en ai fait la moitié.
Quoi, je triche ? M’en fous. C’est MON blog.
Vérité farfelue 4 : je suis une marmotte.
Eh oui, il faut bien le dire, ma meilleure amie est ma couette (pleure pas Sandrine je t’aime aussi). D’ailleurs, je l’aime tellement, ma couette, que je la partage pas non plus.
Vérité farfelue 5 : j’ai un rire bruyant, et des éternuements pires.
Un jour, faudrait que je m’enregistre. Nan parce que quand je serai plus au labo, ça va leur manquer, je parie. Tiens à ce sujet… quand j’étais petite, j’avais une espèce de piano avec des grenouilles qui croassaient. Un jour, mes parents ont craqué (on les comprend) et ont rangé/bazardé/planqué/foutu à la poubelle les dites grenouilles. Hallucination quelques semaines plus tard en entendant à nouveau les grenouilles. Faut dire, ils avaient pas prévu que je puisse être mesquine au point d’enregistrer mes compositions de grenouille sur cassette avec le magnétophone Fisher Price.
Vérité farfelue 6 : je sais qui je vais mettre dans mes remerciements de thèse.
Et je vais pas avoir assez d’une page.
Et maintenant, l’instant que vous attendez tous avec une impatience non feinte et une certaine angoisse… Je refile le bébé à : Bruce, parce que Sergio l’a pas fait avant moi ; Dup, pour me faire pardonner de pas aller au FOSDEM ; Gleu parce qu’il prend plus de vacances que moi ; Artefact parce que j’adore littéralement ce qu’elle écrit ; et à Delphine pour le même genre de raison 🙂
Voilaaaaaaaaaaaa 🙂
OOoCon 2006 à Lyon !!
La nouvelle vient quasimment de tomber : cette année, la conférence internationale OpenOffice.org aura lieu à Lyon 🙂
L’annonce ici, par Jacqueline McNally.
Bref, les dates proposées par l’équipe organisatrice sont 11/12/13 septembre, m’en vais bloquer ça dans mon agenda 🙂 (en espérant que le manuscrit de thèse soit suffisamment fini pour que je puisse effectivement y aller !)
Me serais-je énervée un peu vite ?
Les aventures du PC de Balise, suite…
Après avoir ramé quelque temps avec le service commercial (visiblement, le numéro de suivi de requête n’est pas suffisant pour s’y retrouver dans la base de données, il leur faut aussi un numéro de ticket et un numéro de commande… soupir agacé), je viens de recevoir un courrier électronique qui m’indique qu’on me confirme « l’envoie de vos CD, au nombre de trois » (la faute est d’origine), dont le CD de Windows XP.
Des fois, râler, ça paye.
J’aurai essayé.
Depuis 5 ans, je n’ai plus un soft piraté sur aucune de mes machines. J’ai du Linux partout sur mes tours, un portable avec un MacOS vendu avec, j’ai acheté ma licence de VmWare et celle de mon soft de décompte de calories.
Il m’est venu à l’idée soudainement (pour tout un tas de raisons) que j’avais besoin d’un Windows XP Pro et d’un Office (enfin, au moins, d’un Word et d’un Excel). Je commence donc à regarder pour combien j’en ai « juste le soft » et pour combien j’en ai « avec une machine comme cadeau bonux ». Prévisible, j’en ai pour moins cher en prenant la machine avec.
Aujourd’hui, la machine est livrée. Je déballe, je branche, j’installe une paire de trucs (un Firefox, un Thunderbird, un Putty et un OpenOffice.org, si vous voulez tout savoir), je joue avec un peu, je la plante (sisi, sinon c’est pas drôle), je fais les mises à jour, j’installe un anti-virus, bref, tout va bien.
Et là ce soir, je me pose la question qui tue. « Tiens, j’ai pas vu le CD de Windows… » me dis-je, en pensant d’abord qu’il m’a échappé. Je cherche, rien. Je retrouve un vague bout de papier qui m’explique que je n’ai pas besoin (j’aurais aimé qu’on me laisse le choix, mais bon) du CD Windows ni des drivers, que par conséquent je peux dormir sur mes deux oreilles, et qu’en cas de pépin, RTFM. Chouette.
Comme je suis tout de même une fille prudente, je RTFM maintenant avant d’envisager de faire l’andouille avec un fdisk sur ma table de partitions et d’éventuellement crasher le système. Je suis compétente, mais des fois on fait des conneries. Il existe deux catégories d’admin sys : celui qui a déjà crashé une table de partitions et celui qui va le faire.
Bref… au bout de deux heures de fouille intense sur le site du fournisseur de la machine, la doc, et tout, je finis par comprendre qu’il existe effectivement une partoche planquée sur le disque pour pouvoir restaurer le système. OK, j’veux bien. (Note : c’est la première bécane assemblée que j’achète. Il paraît que c’est classique. La prochaine fois, je retourne à mes tournevis). Sauf que là, quand même, j’ai trois questions. Petit a, je fais quoi si je crashe le disque ? Petit b, je fais quoi si je vautre la table de partitions ? Petit c, et si je récupère deux disques de 160Go à mettre à la place du 80Go qui est dans la machine, je fais quoi ?
Bref, une fois de plus, je m’interroge. Je pense même pas envisager de violer une quelconque licence (j’avoue : j’ai pas vérifié.), je veux juste utiliser le PC que je viens d’acheter comme je l’entends et pouvoir réparer mes conneries moi-même – après tout, je suis QUE thésarde en informatique, c’est sûr, j’ai besoin de l’assistance utilisateur du vendeur de ma machine.
J’avoue aussi : si j’avais été moins près de mes sous, j’aurais acheté un beau Windows XP « box », sans petit logo OEM, et je l’aurais installé sur un disque sur la machine que j’ai déjà là. OK, je fais pas partie de la majorité du parc informatique français. Cela dit, j’ai quand même quatre machines autour de moi (dont un Mac) et Pierre en a deux. On est pas représentatifs, mais on est des bons clients. Je fais en plus partie des gens qui essaient autant que faire se peut d’être honnêtes (si vous saviez le fric que je passe chez iTunes et à la Fnac…). Alors, les mecs, vous avez pas un peu l’impression de vous tirer dans le pied ?
Flap flap
J’avais un problème de benchmarks. Je voulais benchmarker un truc dans ce goût là :
for(j = 0; j<16; j++) { c[j] = a[j] + b[j]; }
et son équivalent,
*(__m128i *) d = _mm_add_epi8( *(__m128i *) a,*(__m128i *) b);
C’est évidemment non trivial parce qu’on est très largement au-dessous de la granularité mesurable. Bourrinons donc un coup, on colle une grosse boucle autour et on mesure 30 millions d’exécutions de ce truc.
Tout se passe bien avec GCC, on a les mesures avec des gettimeofday()
placés aux endroits stratégiques, roulez jeunesse. Enfin, tout se passe bien… je tombe quand même là-dessus : http://gcc.gnu.org/bugzilla/show_bug.cgi?id=26128 mais bon, c’est presque la routine.
Ça se corse avec ICC. Là, ya pas à dire, le compilo, il est pas assez con. Il voit ma boucle, il se dit « mais mais mais… ça sert à rien ce truc ! » (il a raison, hein, intrinsèquement) et donc il la vire sans autre forme de procès. Les temps d’exécution à 0.000000, c’est encourageant, mais ça fai t pas avancer la recherche.
Donc je cherche, je trifouille, je torture les options du compilo pour qu’il me sorte ma boucle, rien n’y fait. Je tente un appel de fonction, ça fout un overhead monstrueux. Je bricole ma boucle pour utiliser la variable d’induction dedans, idem, overhead monstrueux.
C’est Seb (qu’il en soit loué) qui m’a donné la solution : un petit volatile
(d’où le titre du billet, pour ceux qui suivent) devant la déclaration de mon compteur est clairement une solution qui n’est pas forcément très élégante mais qui a l’avantage de faire ce que je veux avec un overhead assez réduit. Youpi 🙂
Et là, c’est le drame.
Ya des choses qui m’énervent fondamentalement en informatique « bureautique ». Les encodages de chaînes de caractères, par exemple. Ça marche jamais. La localisation sous Unix (que ce soit Linux ou MacOS). Pareil, ça marche jamais. Le fait d’avoir commencé par lutter deux heures et demie avec K3b pour graver un DVD, alors que c’était torché en un quart d’heure (hors gravure tout de même, yen a bien pour 40 minutes de gravure) avec growisofs.
Ce genre de connerie, quoi. Le genre de trucs qui te fait perdre un temps monstrueux (ce sont les trois problèmes sur lesquels je suis depuis 19h ce soir, et il est pas loin de minuit, et c’est pas réglé) pour « juste que ça marche ». M’énerve.
En plus, je me sens conne. Parce que ça doit pas être si compliqué que ça.
Cela dit, appel à la nation : si quelqu’un a déjà réussi à avoir des messages en français sous Subversion sous MacOS (oui, c’est UN PEU spécifique. Et alors ? Ça coûte rien d’essayer.), ça serait gentil de m’expliquer comment.
En tant que / en temps que
On le voit tellement mal écrit celui-là qu’on finit par douter… On écrit « en tant que ». Merci aux gens qui m’ont répondu et qui se reconnaîtront 🙂
Sujet inversé
Lorsqu’on inverse le sujet (pronom) dans une phrase, qu’elle soit interrogative ou non, il faut mettre un tiret :
- Qu’en pensez-vous ?
- Peut-être pensez-vous que cela est très intéressant.
Se rendre compte
Le « rendu » de rendre compte ne s’accorde pas : « elles se sont rendu compte ».