Je me suis retrouvée à St Michel hier soir entre le boulot et le restau avec les copains, donc je suis passée à Gibert. J’ai acheté tout un tas de conneries, et au moment de sortir j’avise sur une table « nouveautés » un bouquin qui s’appelle Psychologie du pingouin, avec une illustration bien reconnaissable de Trondheim sur la couverture. Ni une ni deux, je ne regarde ni ce que c’est ni le prix, j’embarque et je passe à la caisse (c’est pourtant un truc que je fais rarement) (pas passer à la caisse, embarquer un bouquin sans avoir la moindre idée de ce que c’est).
Ben, je l’ai vraiment pas regretté. J’ai dévoré ledit bouquin dans le RER et en attendant le bus après le restau (tiens d’ailleurs c’était le Pré Verre, rue Sommerard, achement bon) et j’ai vraiment rigolé. Mais vraiment. C’est pas un spectacle habituel dans le RER de voir quelqu’un éclater de rire le nez dans un bouquin – bin c’est fort dommage 😉 L’auteur de ce petit bouquin est Robert Benchley dont, je dois l’avouer bien que fort contrite, je n’avais jamais entendu parler avant. Le livre se compose d’une série de petits textes d’au maximum une dizaine de pages sur des sujets divers et généralement variés (mais qui ont tous rapport avec diverses sciences) tous plus drôles les uns que les autres. Allez, parce que vous m’êtes sympathique, le sommaire :
Psychologie du pingouin
L’éradiction du moucheron tsk-tsk
L’homme qui espionnait les anguilles
Grande découverte dans le désert de Gobi
La langue oubliée
Les formations cellulaires à l’oeuvre
Quelques aperçus sur l’évolution
La romance de la digestion
Au fond du golfe de Reebis
Le polype, un organisme qui a du coeur
Le gars de l’atome
Découvrons la vitamine F
Le hoquet fait grossir
Le saviez-vous ?
Détail amusant : quand je lisais ce livre j’entendais tout à fait Pierre Desproges qui je le pense n’aurait pas renié Robert Benchley.
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