Tout arrive, même les claviers.

Depuis le temps qu’on l’attendait : le Typematrix 2030 (et sa skin bépo) est dans les bacs ! Voici quelques photos qui, paraît-il, valent mieux qu’un long discours.

La bestiole en QWERTY :

La même avec sa skin/chaussette bépoè :

Et la chaussette à moitié mise :

Bon, au niveau ressenti, il faut clairement s’adapter : à l’heure actuelle je me banane encore pas mal sur la rangée basse gauche du clavier – ce qui me semble assez normal vu comment elle est placée sur un clavier « décalé ». D’autre part j’avais plutôt l’habitude de taper le k de la main droite, mais bon, paraît que c’est mal™.

Bref, globalement, je pense qu’on verra à l’usage. Mais pour l’instant l’impression est pas mauvaise : le toucher et le contact sont plutôt agréables, y compris avec la chaussette.

Un mini patch très laid pour Freevo

Mon occupation de ce dimanche après-midi a été de bricoler un patch pour Freevo afin que celui-ci se comporte de manière un peu plus pratique.

Supposons que je dispose de répertoires video1/ et video2/, contenant des fichiers vidéo que je désire voir dans l’ordre de leurs répertoires, mais éventuellement en passant du répertoire video1/ au répertoire video2/ et lycée de Versailles.

Freevo ne gère pas ça très bien : il revient dans tous les cas au début du répertoire. J’ai donc bricolé un patch extrêmement laid, probablement pas du tout pythonique, et qui fait probablement des assertions douteuses, pour gérer ça.

Il est développé sur la version 1.8.3 de Freevo, je compte pas franchement le maintenir de façon régulière, mais au cas où, le voilà.

Patch Freevo

Ah, et il gère que les répertoires où ya que des vidéos (ça suffit de faire sauter le code correspondant), et il suppose que c’est MPlayer qui est utilisé pour les vidéos. Bref, c’est probablement un patch utile que pour moi :p

Minuscule mémento Docbook 5

Je me suis intéressée ces derniers jours à l’évolution de Docbook en Docbook 5… Voici quelques notes qui n’ont aucune valeur à part un mémento personnel, mais si d’autres arrivent à se retrouver dans ma prose, pourquoi pas.

Primo les outils, pour la validation et la transformation HTML :

 java -jar jing.jar docbook.rng chrome.xml java -jar saxon9.jar -o XXX.html XXX.xml docbook-xsl2-snapshot/base/html/docbook.xsl 

D’autre part, quelques remarques de balisage. Il faut apparemment passer ce genre de trucs dans la déclaration :

 <book xmlns="http://docbook.org/ns/docbook"       xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink"> 

Le premier xmlns est le docbook lui-même, le 2e est pour pouvoir utiliser l’espace de nommage xlink (Ouais, parce que DB5 a apparemment introduit des espaces de nommage, c’est bien, ça alourdit encore la syntaxe qui est pas des plus légères à la base déjà… Enfin, ça doit avoir un intérêt profond).

La syntaxe d’un lien hypertexte devient un truc de ce goût-là :

 <link xlink:href="http://XXX">le lien ici</link>. 

La balise <graphic> est supprimée, pour ajouter une image il faut maintenant passer par des <mediaobject>

 <figure xml:id="fig.mafigurel">   <title>Titre de ma super figure</title>   <mediaobject>     <imageobject>       <imagedata fileref="figure.png"/>     </imageobject>   </mediaobject> </figure> 

On notera au passage l’apparition du xml: devant id dans la figure. Par ailleurs, il semble que le valideur soit plus trop copain avec les deux-points dans les id, un problème de confusion avec la syntaxe des namespaces je suppose.

Je n’ai pas encore rencontré dans mon usage d’autre modification profonde du bidule ; pour plus d’informations, je vous invite à vous reporter au site officiel de Docbook, ainsi qu’à la version en cours d’écriture du canard, soit le DocBook 5.0, the definitive guide et au Transition Guide. Si je tombe sur d’autres subtilités, j’essaierai de re-poster ici.

Et un jour, je pigerai tout ce b*** de namespaces XML, de RNG, de DTD, de schémas, de… bref 🙂

Tant que je suis dans les bouquins : ouverture de Digit Books

Suite à la liquidation judiciaire d’O’Reilly France, Dominique Buraud, mon éditrice là-bas, a lancé en début de mois dernier Digit Books, une maison d’édition pour l’instant orientée technique/informatique et proposant des ebooks au format PDF « propre », c’est-à-dire sans DRM (les PDF sont simplement marqués au nom et à l’adresse de courrier électronique de l’acquéreur). La plateforme technique est en fait celle d’immateriel.fr. Les PDF achetés restent disponibles dans le compte des utilisateurs, ce qui permet de les re-télécharger en cas par exemple d’accident bête de disque dur.

Là où c’est spécialement intéressant, c’est que Digit Books accueille le catalogue PDF d’Oreilly France, catalogue qui se complète petit à petit. En particulier (et là j’espère que vous me pardonnerez de prêcher pour ma paroisse) le Réseaux Linux – Le livre de recettes, que j’ai en partie traduit et qui n’avait pas eu le temps d’être imprimé avant la liquidation judiciaire, est disponible. Précisons que c’est un sacré bon bouquin, qui couvre aussi bien les aspects relativement bas-niveau (mise en place d’une passerelle sur carte Soekris) que des trucs plus haut-niveau (mettre en place un serveur VPN, supervision avec MRTG…) et qu’on a essayé d’en faire une bonne traduction 😉

Bref, pour les détails, je vous laisse aller explorer le site web de Digit Books, ainsi que le communiqué de presse d’ouverture. Et sinon, Dominique cherche des auteurs, donc si vous avez des choses à dire, c’est peut-être une opportunité intéressante 🙂

Et longue vie à Digit Books !

Vrac de bouquins

Hop, c’est parti pour un vrac avec des bouquins dedans. Ordre : celui dans lequel je les ai lus 🙂 Période de temps : de janvier à maintenant.

  • La Plume empoisonnée, Agatha Christie – un grand classique que j’ai toujours beaucoup de plaisir à relire, un de mes Christie favoris 🙂
  • Chasse à courre, Clémence Boulouque – un machin assez bizarre avec des chasseurs de tête (les mecs des RH, pas les Jivaros). Le personnage principal est antipathique, le tout donne une sensation de malaise.
  • Classe affaires, Benjamin Berton – un tissu de platitudes et d’inepties, même pas arrivée au tiers du bouquin. C’est rare que j’ai envie de lancer un bouquin par la fenêtre ; me suis abstenue parce qu’il était sur ma liseuse :p (j’aime bien ce terme pour parler de mon e-reader, je crois que je vais l’adopter).
  • À la recherche d’Elsa, Catherine Fradier – un polar en Drôme, court, qui se lit vite, mais plutôt sympa, voire assez poétique.
  • Phénix, Bernard Simonay – premier tome d’une trilogie ; fantasy post-apocalyptique avec des chevaliers, des prêtres gardiens de la science, des traversées de continent, saupoudrés de SF. Ça faisait longtemps que j’avais pas lu de la fantasy avec autant de plaisir. Dommage que le second tome, Graal (en cours de lecture ici), soit nettement plus laborieux.
  • Blind Faith, Ben Elton – un monde post-innondation générale où la « vie privée » est une hérésie religieuse et où l’ignorance est reine. Le début est plutôt sympa, la fin est bâclée. Ben Elton doit pas savoir faire les fins, j’avais eu la même impression à la fin de Dead Famous.
  • Chocolat, Joanne Harris – un bouquin avec des gens et une chocolaterie dans un village. Pas désagréable à lire, mais ne restera pas dans les annales. Faudrait que je voie le film, peut-être.
  • L’openspace m’a tuer, Alexandre des Isnards et Thomas Zuber – un machin avec des consultants. Pas mal de vrai, néanmoins exagéré (probablement l’accumulation qui donne cet effet), mais rien de révolutionnaire dans le propos.
  • Jane Eyre, Charlotte Brontë – Récupéré sur le projet Gutenberg, lu sur l’ebook, savouré de la première à la dernière page. C’est boooo 🙂 (Mais typiquement le genre de bouquin qui m’aurait gonflée si on me l’avait fait lire au collège. Contente que ça n’ait pas été le cas.) Une mention spéciale pour la traduction, très très agréable à lire.
  • Notes, tome 1 et 2, Boulet – Reprise des premières années du blog de Boulet (http://www.bouletcorp.org). Une bonne occase de tout relire sans se manger le scrogneugneu flash. Cela dit, maintenant, ya moyen de se passer dudit scrogneugneu flash : http://www.bouletcorp.com/lite/

J’ai encore quelques trucs sur le feu, notamment dans la catégorie « poils quotidiens », mais j’en parlerai quand je les aurai lus 🙂

Ah, et sinon, ya un bouquin vachement intéressant qui sort en mai chez Pearson. Mais j’en parlerai aussi en temps venu 🙂

Un billet sur Git

Hop, un petit billet sur Git, parce que Git, c’est bon, mangez-en. Git est un système de suivi de versions décentralisé, ça veut entre autres dire qu’on peut commiter son boulot sans avoir accès au repository distant, ce qui est plutôt agréable. Autre intérêt, on peut « gitiser » un répertoire quelconque à la volée en une demi-commande, ce qui est bien pratique aussi par rapport à « mettre en place le repo Subversion ».

J’avais déjà pas mal entendu parler de Git quand je suis tombée dans le RSS d’Unix Garden sur cet exceeeeellent article de l’ami ange intitulé Git pour les (futurs) barbus. C’est une super introduction qui explique tout bien, donc ami lecteur, va lire la bonne parole, va.

Bon, après, comme je suis une grosse feignasse et qu’en général je bosse toute seule (mettons à deux) sans avoir trop à me soucier d’éventuels conflits, voilà à peu près ce que je retiens de tout ça :

 $ git init $ git add monbofichieràmoiquej'ai $ git commit $ git push ssh://monserveuràmoi/monrepogitdansmoncoin 

et des fois quand j’y pense

 $ git repack && git prune 

mais ça pas toujours parce que, comme dit plus haut, grosse feignasse, tout ça. Quand j’arrive sur une autre babasse,

 $ git clone ssh://monserveuràmoi/monrepogitdansmoncoin 

et entre temps

 $ git pull ssh://monserveuràmoi/monrepogitdansmoncoin 

Bon, voilà, mon utilisation de Git se limite à peu près à ça. Enfin, se limitait à peu près à ça jusqu’à il y a deux ou trois jours, où j’ai discuté de git-svn avec Alexandre. Supposons l’espace d’un instant que nous disposions d’un repository SVN quelque part, mais que nous ayons nos ptites habitudes avec Git. On commence par récupérer la version courante du dépôt :

 $ git svn init https://monserveursvn/monreposvn/ $ git svn fetch -rmarévisioncourante 

On travaille tranquillou dans le repo :

 $ git add monfichier $ git commit 

L’équivalent du svn up est

 $ git svn rebase 

Et pour pusher sur le SVN distant, on commence par ranger les commits Git dans l’ordre et les regrouper éventuellement (pour pas faire 50 commits sur le serveur SVN en face) :

 $ git log $ git rebase -i monidentifiantdedernierpushsvn $ git svn dcommit 

C’est pas la VIE ça ?