#balisebooks – A Whiff of Scandal – Carol Matthews

Post original en anglais : https://plus.google.com/106223694077555758612/posts/iNVpZQXHmaY

Attention, bouquin de fille en approche ! J’ai choisi A Whiff of Scandal, de Carol Matthews (pas de trad en français pour l’instant, à ma connaissance) sur le Kindle Store parce que j’avais plutôt bien aimé, du même auteur, The Chocolate Lovers’ Club, que j’avais choisi uniquement sur son titre (« le club des amateurs de chocolat »… ça se laisse pas passer !)

Bref, c’est un typique « c’est l’histoire d’une fille qui rencontre un garçon », sur une toile de petit village et d’aromathérapie, avec quelques sous-intrigues concernant les gens du village. Je sais pas si j’ai été plus agacée ou amusée du fait que la plupart des personnages ont un nom de plante/de fleur et que les chapitres qui les introduisent indiquent également des propriétés supposées desdites huiles essentielles, mais je crois que ça m’a surtout amusée 😛

De manière générale, un petit bouquin choupi, j’ai ri plusieurs fois, et il m’a fait globalement sourire. Il y a pire à lire 🙂

#balisebooks – The Giver – Lois Lowry

Post original en anglais : https://plus.google.com/106223694077555758612/posts/YxxM228kAaw

Hop, encore un bouquin de littérature jeunesse dystopique : The Giver, de Lois Lowry, traduit en français sous le titre Le Passeur (à l’École des Loisirs). J’ai acheté celui-là sur le Kindle Store parce que Matched (dont j’ai parlé précédemment) y a été beaucoup comparé. Et effectivement, la société dépeinte est assez similaire, mais plutôt moins détaillée. On y suit l’histoire de Jonas qui, à son 12e anniversaire, a été choisi pour devenir le prochain dépositaire de mémoires de la société en question : c’est lui qui garde les mémoires de toute l’histoire humaine, des descentes de luges aux guerres.

Le truc rigolo, c’est que je me suis rendue compte en lisant que j’avais lu ce livre il y a des années – mais en français, d’où le fait que le titre anglais ne m’ait rien rappelé. Et l’autre truc marrant, c’est que je ne me souvenais pas de l’histoire. Mais dès les premières pages, une foule de détails m’a vraiment rappelé quelque chose… des petits détails, mais c’est ce qui m’était resté en mémoire. Je ne sais pas trop qu’en déduire, mais j’ai trouvé le fait intéressant.

De manière générale, je n’ai cependant pas pensé grand chose de cette relecture. Je crois qu’il y a une raison pour laquelle je ne me souvenais pas de l’histoire : il n’y en a pas beaucoup, et le livre se termine un peu en queue de poisson, c’est un peu décevant. J’ai vu qu’il y avait une suite dans le même univers, j’y jetterai peut-être un œil à l’occasion (quand bien même ça ne serait que pour compenser la fin décevante de celui-ci :P).

Élections législatives en Suisse – un doux bordel…

Cette année, pour la première fois, les français à l’étranger élisent des députés à l’Assemblée Nationale. Je dépends de la 6e circonscription, celle de Suisse/Liechtenstein, et nous avons un splendide 21 candidats parmi lesquels choisir (joie.)

À titre, je suppose, de test, trois options nous sont proposées pour voter :

  • le vote à l’urne au consulat
  • le vote électronique par Internet
  • le vote par correspondance

Je ne rentrerai même pas dans le débat du vote électronique par Internet, ya plein de gens qui en causent mieux que moi, mais il n’a jamais été question pour moi de voter par ce biais. Il y a plein d’arguments contre, voir par exemple le débat sur linuxfr qui en donne déjà un certain nombre.

Le vote par correspondance est… de mon point de vue à peine moins douteux – moins de failles « techniques » peut-être, mais niveau « garantie que mon vote à moi se retrouve dans l’urne et compté », c’est douteux.

Là-dessus, on peut pas vraiment dire qu’ils nous facilitent les choses non plus. J’ai reçu l’enveloppe de vote aujourd’hui (elle est datée du 15, pas de cachet de la poste sur l’enveloppe) ; si je veux que mon bulletin soit pris en compte, il faut qu’il arrive au consulat avant vendredi (après-demain, donc) à midi. J’aime beaucoup la poste suisse et l’envoyer en prioritaire devrait garantir que ça arrive à temps, mais c’est limite. Le courrier que j’ai reçu donne également des instructions pour le vote par Internet, fermé depuis hier midi. Bon, vu le spam qu’on a eu par ailleurs sur le sujet, je veux bien laisser passer ça.

Sur les 21 candidats, j’ai reçu 16 professions de foi et 14 bulletins. A priori, c’est pas vraiment un problème (je me suis renseignée après avoir râlé) ; j’ai même appris que, toujours a priori, on peut imprimer ses propres bulletins de vote pour autant qu’ils répondent aux spécifications légales (papier blanc, format kivabien, nom lisible, tout ça). D’autant plus que l’impression des bulletins est à la charge des candidats ; je présume qu’il en est de même pour les professions de foi (mais j’ai rien trouvé sur le sujet). Cela dit, une liste complète de tous les candidats et de leur affiliation me paraîtrait au moins… chais pas, une bonne idée ?

Bref, si je veux voter par correspondance, il faut que j’aille à la chasse aux professions de foi manquantes, que je me lise les 21, qu’éventuellement j’imprime un bulletin de vote au bon format, que je fasse une copie de ma pièce d’identité pour la mettre avec dans l’enveloppe extérieure, que je poste tout ça, que ça arrive dans moins de 48h au consulat, et avec un peu de chance mon vote sera pris en compte.

Bref, dimanche, j’irai mettre un bulletin dans l’urne transparente au consulat.

Mon formulaire d’examen

Puisqu’il suffit visiblement d’écrire pour avoir des choses à écrire, je viens de mettre en ligne la version courante de mon « formulaire d’examen » – le truc qui me sert de « doudou » et de référence rapide pour les trucs que je suis susceptible d’utiliser et d’avoir oubliés (parce que j’ai pas de mémoire ou parce que je panique). C’est évidemment relativement personnel, et je pense être la seule personne au monde à mettre une table de multiplication sur ce genre de trucs, mais, bon, je trouve ça rigolo de manière générale de voir ce genre de choses, donc peut-être que ça peut en amuser d’autres.

Le machin est là : formulaire d’examens, en anglais et en maths dans le texte 🙂

(Pour la petite histoire sur les tables de mult’, je me souviens avoir eu beaucoup de mal à les apprendre. J’ai aussi comme souvenir, mais c’est peut-être du souvenir regénéré a posteriori, d’avoir codé un machin en Basic pour m’interroger sur mes tables de mult’ :P)

Bon, et peut-être plus utile, mon collègue Haffi vient de me signaler une Theoretical Computer Science Cheat Sheet, qui est un peu très amour, en fait. Voilà, pour la complétude de la chose 🙂

#balisebooks – Matched / Crossed – Ally Condie

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Matched et Crossed d’Ally Condie sont les deux premiers tomes d’une trilogie ; le tome 3 est prévu en novembre 2012 en anglais. Ils ont été traduits en France sous les titres Promise et Insoumise, respectivement.

J’ai choisi le premier tome dans le Kindle Store parce que ça semblait être un truc facile à lire dans un monde dystopique – ce qui semblait être un bon mélange 🙂

Le premier tome, Matched, est l’histoire de Cassia, une jeune fille de 17 ans. Et à 17 ans, quand on vit dans la Société, on est Promis (d’où le titre) à un partenaire et on se voit attribuer une « vocation ». Mais la cérémonie de Cassia a un bug – elle voit un autre garçon que son Promis « officiel ». Et évidemment, là-dessus, la société commence à ne plus fonctionner exactement comme elle le devrait…

Le deuxième tome, Crossed, se déroule dans une toute autre atmosphère. Le premier se déroulait dans l’atmosphère lisse et bien contrôlée de la Société. Le deuxième tome se déroule dans les Provinces Lointaines – l’ambiance est plutôt au désert traversé par des rivières empoisonnées. Un endroit charmant, quoi. Pour les joueurs de WoW, ça m’a un peu fait penser à la zone Hellfire Peninsula/Péninsule des flammes infernales 😛
En termes d’intrigue, Ky a été envoyé à la guerre par la Société ; Cassia est bien décidée à le retrouver ; et le tout a pour toile de fond le Soulèvement, i.e. la rébellion contre la Société. L’histoire est racontée alternativement du point de vue de Cassia et de Ky.

Il paraît que c’est une série de « littérature jeunesse » (young adult fiction, ça correspond à ça, non ?) – bon, je ne suis pas exactement sûre de savoir ce à quoi ça correspond, j’ai pas l’impression que mes habitudes de lecture aient changé tant que ça depuis, mettons, mes 15 ans. C’est parfois dégoulinant de bons sentiments, mais j’ai bien aimé la description de la dystopie dans le premier tome (bon, j’aime bien ces parties là en général, je suis toujours impressionnée que des gens soient capables d’inventer et de décrire un univers qui se tient, du moins suffisamment pour moi 🙂 ).
J’ai moins aimé le second tome qui fait plus « tome de transition » entre le tome 1 et ce que je présume va être le tome 3 – j’ai trouvé que ça tirait un peu à la ligne. J’attends cependant avec une certaine impatience le tome 3, je me demande où tout ça va mener 🙂

#balisebooks – Da Vinci Code – Dan Brown

Post original, en anglais : https://plus.google.com/106223694077555758612/posts/7j7MJtTpoA2

Pour mon premier billet #balisebooks, j’ai donc lu, 9 ans après sa sortie et probablement 8 ans après le reste du monde, Da Vinci Code de Dan Brown. Je l’avais acheté il y a quelques années chez un bouquiniste, et j’ai fini par l’ouvrir début avril. Je m’attendais à un truc vraiment affreux, mais j’ai en fait bien aimé. À mon avis, c’est un thriller tout à fait décent. Je comprends définitivement les réactions et les commentaires négatifs qu’il a eu à sa sortie, mais le tout m’a plutôt amusée. J’ai été un peu agacée par les ficelles éhontées (laisser les personnages causer pendant des chapitres à propos d’un truc et ne pas laisser le lecteur dans la confidence, avoir un certain nombre de trucs complètement évidents que le lecteur est forcé de piger avant que les personnages le fassent – pour qu’il se sente donc super intelligent, des trucs comme ça), mais j’ai trouvé ça divertissant et je voulais savoir la suite. La fin m’a paru un peu bâclée, mais pas à un point qui m’a vraiment agacée. Globalement, je suis contente de l’avoir lu, et il est possible que je le relise d’ici quelques années 🙂

Les #balisebooks, en français

Bon, ce blog était plus qu’en jachère depuis longtemps ; apparemment pas grand chose à dire ces temps-ci (je ferai ptêt un billet à l’occasion sur Les Aventures de Balise à l’ETHZ), ou alors je les dis ailleurs 🙂

Un des « ailleurs » sur lesquels j’écris beaucoup ces temps-ci est mon compte Google+, et en particulier j’y ai commencé une série de posts taggés #balisebooks, où je cause de ce que je lis. Et comme j’écris là-bas en anglais et que je me dis que je pourrais les transcrire ici en français pour les gens qui préfèrent me lire en français (j’ai surtout des gens qui lisent l’anglais, et beaucoup qui ne lisent pas du tout le français, qui me suivent sur G+… d’où le choix d’y causer majoritairement en françaisanglais (merci Delphine pour la correction)).

Bref, pour le paragraphe introductif en français : « Il se trouve que je lis pas mal (bon pas TANT QUE ÇA, mais j’ai mesuré plus de 2000 pages en janvier, donc c’est pas négligeable non plus). J’ai beaucoup de mal à donner une opinion sur un livre, ou à faire un billet qui ne gâche pas la moitié de l’histoire tout en restant plus informative que « c’est l’histoire d’un mec », mais je me suis dit que j’allais essayer de faire ça un peu plus souvent. J’ai un faible coupable pour pas mal de bouquins qui ont assez mauvaise réputation (oui, j’ai lu les 4 tomes de Twilight. Et j’ai pas détesté :P), mais bon 🙂 Je suis bon public, et j’aime bien les bouquins qui se lisent facilement. Et je relis mes bouquins plusieurs fois. Bref, voici #balisebooks, because I can. »

Donc, voilà, je vais parler de bouquins dans les billets qui suivent, histoire peut-être de rendre un peu de vie à ce blog, et histoire d’avoir du contenu qui a un peut-être peu plus de pérennité qu’un post G+.