#balisebooks – Août 2013

Tiens, je suis en retard pour mon #balisebooks. Étonnant, non ? Non. Sans plus attendre, donc…

The Ghost Brigades, de John Scalzi (en français Les Brigades fantômes) – deuxième tome qui se passe dans l’univers du Vieil homme et la guerre (Old Man’s War), dont je parle dans un autre #balisebooks. Entre temps, Scalzi a gagné le Hugo pour Redshirts – j’ai donc eu le plaisir hipster d’avoir lu le Hugo avant qu’il soit attribué, ça, c’est fait. Bref, Ghost Brigades. Je l’ai trouvé nettement en deçà de Old Man’s War, ça, c’est un fait. On suit l’histoire de Jared Dirac, qui fait partie desdites brigades fantômes – une force spéciale de l’armée composée de gens-qui-sont-morts-dont-on-a-récupéré-l’ADN-pour-faire-des-supersoldats. Et là-dessus, la guerre approche, et Dirac se retrouve (complètement pas par hasard) à être le dernier espoir de l’éviter. Les brigades fantômes faisaient clairement partie des choses laissées en suspens dans Old Man’s War ; Ghost Brigades vise au moins en partie à expliquer tout ça. Et c’est plutôt bien fait, c’est crédible (dans l’univers en question), c’est bien écrit, tout ça – mais ça reste décevant par rapport à Old Man’s War. Évidemment, c’est peut-être injuste de comparer les deux - peut-être que sans le premier, j’aurais trouvé le deuxième plus chouette, allez savoir. Dans tous les cas, ça reste une lecture agréable, hein - mais vaguement décevante.

Biting Bad, de Chloe Neill (pas encore de titre français) - huitième tome de Chicagoland, qui est possiblement ma série de littérature-à-vampires préférée et dont, apparemment sauf erreur de ma part, je n’ai pas encore parlé dans #balisebooks (ils ont dû tomber dans le trou noir sans #balisebooks). La série Chicagoland se passe, de façon hyper prévisible, à Chicago. Merit, l’héroïne, est transformée en vampire à l’insu de son plein gré dans le premier tome, et est enrôlée au sein de la maison Cadogan, une des trois maisons de vampires établies à Chicago. Elle devient Sentinelle de ladite maison, et dans la grande tradition de série de littérature-à-vampires, se tatane l’ennemi-de-l’année-du-tome dans chaque tome. J’aime particulièrement cette série-là parce que je trouve les personnages vraiment sympa ; j’aime aussi le fait que les vampires, ben ils mangent (de la « vraie » nourriture), et qu’ils ont l’air de bien bouffer. C’est aussi une série qui me fait dire que j’irais bien à Chicago, à l’occasion (en partie pour la raison sus-citée, il faut l’admettre.) Dans ce huitième tome, que j’avais précommandé et que j’ai lu dans la semaine suivant sa publication, une série d’émeutes anti-vampires secoue Chicago. Qui se cache derrière et comment les arrêter ? Et c’est un bon tome de la série - c’est plutôt bon signe, je trouve, si le huitième tome reste à un bon niveau. Vivement le neuvième ! (Février 2014… bon 🙂 )

The Perks of Being a Wallflower, de Stephen Chbosky (Le Monde de Charlie, en français), est l’histoire de Charlie, un lycéen un peu bizarre, timide, introverti, et tout ce qui s’en suit. Le livre est composé de « lettres » de Charlie à un lecteur non nommé. C’est assez bizarre, comme bouquin, parce que l’histoire en soi est assez peu crédible (Charlie a une quinzaine d’années mais on a parfois l’impression qu’il en a huit), mais les détails de l’histoire sont plutôt chouettes. Globalement, j’ai bien aimé, mais je suis pas exactement sûre de savoir pourquoi.

Death’s Daughter, d’Amber Benson (pas traduit à ma connaissance) est un bouquin que j’ai acheté à cause de son auteur, qui joue Tara dans Buffy. Il raconte l’histoire de Calliope Reaper-Jones qui, on l’apprend assez vite et on le devine dans le titre, se trouve être la fille de la Mort (Death, en anglais). Le truc gênant, c’est que Death (le papa de Calliope, donc) s’est fait enlever, et que Calliope hérite par conséquent de l’entreprise familiale le temps que tout revienne à sa place. Calliope n’ayant aucune envie de se retrouver dans cette situation, elle se met à la recherche de son père (et de sa sœur qui a eu le mauvais goût de se faire enlever en même temps). Verdict : ça se lit, mais c’est pas grand. J’ai pas détesté, mais bon, vite lu vite oublié, je pense.

Queen Unseen: My Life with the Greatest Rock Band of the 20th Century, de Peter Hince, est exactement ce que le titre dit 😉 J’ai trouvé ça par hasard sous un petit pois en promo sur Amazon l’autre jour, me suis dit « boah pourquoi pas », et donc j’ai lu ça en août. Peter Hince a été « roadie » (la wikipédia me suggère « machiniste itinérant » comme traduction, admettons - bref, un mec qui bosse sur les tournées, quoi) de Queen pendant des années, et c’est son autobiographie. Plutôt sympa d’avoir une idée de ce à quoi peuvent ressembler les coulisses d’un machin pareil – un peu bordélique, comme bouquin, mais finalement assez drôle.

Voilà, c’est tout pour le mois d’août !

S’il n’y en avait qu’un à lire… Biting Bad.

It’s a kind of magic…

Pour ceux qui ne le savaient pas encore, il existe un seul truc pour lequel j’ai un comportement proche de la groupie de base : Queen. (À la réflexion Buffy rentre aussi probablement dans le champ depuis que j’ai acheté le Watcher’s Guide en 3 tomes, mais ne pinaillons pas.) Je connais la discographie raisonnablement par cœur, je souris quand du Queen passe à la radio, j’ai des envies de meurtre quand ladite radio coupe Bohemian Rhapsody, je dessinais des Queen dans tout un tas de polices (no pun intended) sur mes cahiers de lycéenne (parce que je savais pas dessiner, sinon j’aurais probablement dessiné ça…) Et Pierre me taquine régulièrement sur cette fois à Londres où je suis tombée en arrêt devant une statue de Freddie Mercury en oubliant complètement qu’il ne m’avait pas suivie en sortant du métro ! Ce soir là on a vu We Will Rock You, le musical, c’était super chouette, Et j’ai toujours dit que si j’avais un regret, c’était d’être née trop tard pour voir Queen en concert ! Faut dire, quand Freddie Mercury est mort, j’avais 10 ans et je ne savais même probablement pas qui il était.

Bref. Et puis j’ai appris que Brian May et Roger Taylor, respectivement guitariste et batteur de Queen, « reprenaient du service » avec Paul Rodgers en sortant un nouvel album et en partant en tournée, tournée qui avait le bon goût de s’arrêter à Zürich. Et là, je dois dire que j’ai hésité. Dans un sens, mon côté « groupie » me faisait dire que May et Taylor, ils pouvaient pas se planter, qu’ils allaient pas faire de la merde et que ça serait bien. D’un autre côté, mon côté « groupie » (on n’a pas dit qu’il était cohérent celui-là) me dit « Ouais mais quand même, c’est pas Freddie, ça va être moins bien, tu vas être déçue ». Et puis je me suis souvenue de mon émotion pendant le musical, qui est quand même une variation assez large des thèmes que je connais par cœur, Alors j’ai regardé sur Youtube les performances précédentes de Queen + Paul Rodgers, un peu pour me rassurer, et j’ai fini par prendre des billets pour le concert d’hier soir à Zürich.

Hier soir donc, nous sommes arrivés sur le coup de 18h45 au Hallenstadion de Zürich. Les places étant numérotées, on aurait pu se permettre d’arriver bien plus tard (début du concert à 20h, ouverture des portes 18h, mais apparemment surtout pour que les spectateurs de la fosse puissent se battre pour les places près de la scène !). Après avoir largement râlé de m’être fait chourer mon sac à dos et ma bouteille d’eau à l’entrée, le concert commence à 20h tapantes. Premiers tremblements, premiers éclairs, je glisse à Pierre « bon on a la réponse, pas de première partie ». Ouverture sur Surf’s Up…School’s Out!, chanson de l’album studio qui est sorti il y a deux semaines (et qui gagne donc le titre de « dernier CD que j’ai acheté en boutique »). Une légère « angoisse » de ma part : et si le concert n’était composé que de titres du dernier album ? Doutes vite dissipés à l’enchaînement sur Tie Your Mother Down.

Et là, ben ça part pour deux heures 15 de magie. Quelques temps morts sur des chansons de « pas Queen » (Bad Company ?), mais globalement… mythique. Un joli moment quand Brian May s’approche seul du bord de la scène, dit qu’il va chanter « une chanson d’un ami très cher qui n’a pas pu être là ce soir, Freddie Mercury » et demande à l’audience (en allemand 🙂 ) de chanter avec lui, et voir toute la salle entonner Love Of My Life – oui, définitivement cheesy, mais ça empêche pas l’émotion 🙂

Un moment énorme quand, toujours sur le tout devant de la scène (en T, avec un « podium » qui rentre dans la fosse, pour situer), Brian May dit « quand même, faudrait une grosse caisse… z’auriez pas ça sur vous ? » et que le staff fait monter ladite grosse caisse sur scène ; « bon et maintenant faudrait quelqu’un pour en jouer… » et que Roger Taylor revient sur scène… puis, après ’39, reste seul, fait l’andouille en tapant sur un instrument à cordes non identifié, enchaîne sur un solo magistral pendant que les éléments de batterie (une 2e, ils ont pas déplacé la principale quand même) arrivent les uns après les autres, le tout pour finir sur I’m In Love With My Car… énorme 🙂

Un moment que je n’ai pas apprécié… À un moment on voit une vidéo de Freddie Mercury sur scène, extrait de Wembley’86 (en tous cas avec le même tshirt :p), et un replacage de la version studio (ya pas de version live, c’était sur Innuendo…) de Bijou. J’ai trouvé ça… bon j’ai pas aimé. C’était pas trop mal fait hein, mais… je sais pas, j’ai trouvé ça gênant, je comprends pas bien pourquoi ils ont fait ça.

Par contre Bohemian Rhapsody avec le début en vidéo et repris par le groupe sur scène après était grandiose. Fin du concert dessus, très bien… avant les inévitables rappels, légers mais bien (je déteste quand j’ai l’impression que la moitié du concert est dans les rappels !), avec un final sur le tiercé gagnant We Will Rock You, We Are The Champions et le God Saves The Queen bien sûr ! Super impressionnant de voir des milliers de bras s’agiter et taper et cadence sur We Will Rock You

Quant à la performance de Paul Rodgers, je dis chapeau. C’était juste… bien. Parfois peut-être un peu trop d’accents « blues », mais dans l’ensemble bluffant – sans chercher à faire du Freddie Mercury, ce qui serait probablement une catastrophe. Il maîtrise le tournage de micro – à se demander s’il a pas été majorette dans une autre vie ! 🙂 Par contre Pierre m’a demandé en sortant ce que foutait Chuck Norris sur scène et c’est vrai qu’il y a une ressemblance amusante 🙂

Bref, je suis toujours née trop tard pour avoir vu Freddie Mercury sur scène, Par contre, hier soir, j’ai vu Queen sur scène.

Pour finir, le programme de la soirée (histoire de l’avoir dans un coin 🙂 ) :

  • Surfs Up…Schools Out
  • Tie Your Mother Down
  • Fat Bottomed Girls
  • Another One Bites The Dust
  • I Want It All
  • I Want To Break Free
  • C-Lebrity
  • The Stealer
  • Love Of My Life
  • 39
  • I’m In Love With My Car
  • A Kind Of Magic
  • Say Its Not True
  • Bad Company
  • Feel Like Making Love
  • Bijou
  • Last Horizon
  • Radio Gaga
  • Crazy Little Thing Called Love
  • The Show Must Go On
  • Bohemian Rhapsody
  • Cosmos Rocks
  • All Right Now
  • We Will Rock You
  • We Are The Champions

En vrac

  • C’est petit et mesquin, tant pis
  • Mais non le java c’est pas lourd ! (comme le confit, quoi) (oui, j’ai vu le Bonheur est dans le pré pour la première fois quand c’est passé à la télé en hommage à Michel Serrault, je n’ai qu’un regret, ne pas l’avoir vu plus tôt !!)
  • La news people du jour : Brian May (guitariste de Queen) a rendu son mémoire de thèse d’astronomie aujourd’hui, faut dire que ça traînait depuis trente ans. (Me demande où en est son directeur de thèse d’ailleurs….. !) Bon, faudrait bien que ça me motive à finir la mienne 🙂
  • Un bouquin de maths « spécial filles »… Je suis dubitative. Certes, ça paraît une bonne idée d’essayer de « recruter » les filles en maths… Mais il y a quand même quelque chose qui me tititlle. Ça fait un peu « Barbie t’explique les maths, OUAIIIIS ! » (hurlements hystériques). Disons que ça me paraît « yet another way » de renforcer les stéréotypes…