Les livres

La dernière chronique de Martin Winckler, juste après le Salon du Livre, m’a donné envie de continuer sa liste…

  • Ceux qui nous font rire aux éclats, et tant pis pour l’endroit, même si c’est le métro
  • Ceux qui nous arrachent une larme ou deux, à des moments tristes ou émouvants
  • Ceux qu’on referme après le mot fin, et pour lesquels le silence qui suit est encore de l’auteur
  • Ceux qu’on savoure pendant plusieurs semaines, en en lisant d’autres en parallèle pour ne pas les finir trop vite
  • Ceux qu’on dévore en quelques heures et qu’on relit peu de temps après, plus calmement
  • Ceux dont on se délecte de la traduction
  • Ceux qu’on lit en français et dont on achète et lit la version originale pour voir
  • Ceux qu’on lit avec le plaisir coupable de lire de la « mauvaise littérature », de l' »easy-reading » qui pourraient bien laisser la place à de meilleurs ouvrages, mais c’est si bon la honte
  • Ceux qu’on a commencé à écrire, et abandonnés
  • Ceux qu’on a commencé à lire, et abandonnés
  • Ceux qu’on essaie dix fois de lire, et où on va un peu plus loin à chaque fois, mais sans jamais réussir à les finir
  • Ceux dont on rachète plusieurs exemplaires, à force de les prêter sans jamais les voir revenir
  • Ceux qui sont tellement réalistes qu’ils prennent aux tripes, qu’on a envie d’abandonner, sans vraiment le pouvoir
  • Ceux qu’on connaît par cœur, mais qu’on continue à relire
  • Ceux qui ont bercé notre enfance
  • Ceux qu’on aura jamais le temps de lire

Attention, râlage

Depuis le 31 décembre, fin de mes droits étudiants, je n’ai plus de couverture sécu. J’avoue, c’est en très grande partie de ma faute. Je ne me suis pas remuée à temps pour faire les démarches pour le changement de statut (et donc de caisse).

J’ai depuis un mois ou deux sous la main le formulaire de demande d’affiliation. Trucs standards, état civil, « où est-ce que vous étiez avant », etc. Et, au dos, une liste de pièces justificatives longue comme le bras. Admettons. Je retrouve presque par miracle une copie d’acte de naissance (j’avais bien fait d’en demander deux la dernière fois), je récupère un peu toute la paperasse, bien.

Il me manque un truc : l’attestation de résiliation de mon ancien centre de sécu. Comme je suis une grosse flemmarde et que prendre une enveloppe et un timbre, c’est trop me demander, je vais traîner sur le site web dudit centre de sécu et j’envoie un petit email pour demander s’il leur est possible de m’envoyer ladite attestation. Aujourd’hui, j’ai reçu la réponse (j’avais plus ou moins marqué la tâche comme effectuée de mon côté et j’attendais un courrier. Accident bête). Vous remarquerez l’emploi des temps passés : le courrier initial datait du 2 mars. Nous sommes aujourd’hui 19 jours plus tard, en l’occurrence le 21. Pour un MAIL.

Sérieusement, les mecs, si vous êtes pas foutus de répondre sous 48h (allez, chuis sympa, une semaine ouvrable.), ne proposez pas de vous contacter par mail. Surtout quand, 19 jours plus tard, c’est pour dire de renvoyer un courrier demandant l’attestation en joignant la carte Vitale « pour l’invalider ». Sachant évidemment qu’elle fait partie du dossier à envoyer au NOUVEAU centre de sécu…

Soupir.

(C’était l’instant Balise VS Adversité de la journée).