La dernière chronique de Martin Winckler, juste après le Salon du Livre, m’a donné envie de continuer sa liste…
- Ceux qui nous font rire aux éclats, et tant pis pour l’endroit, même si c’est le métro
- Ceux qui nous arrachent une larme ou deux, à des moments tristes ou émouvants
- Ceux qu’on referme après le mot fin, et pour lesquels le silence qui suit est encore de l’auteur
- Ceux qu’on savoure pendant plusieurs semaines, en en lisant d’autres en parallèle pour ne pas les finir trop vite
- Ceux qu’on dévore en quelques heures et qu’on relit peu de temps après, plus calmement
- Ceux dont on se délecte de la traduction
- Ceux qu’on lit en français et dont on achète et lit la version originale pour voir
- Ceux qu’on lit avec le plaisir coupable de lire de la « mauvaise littérature », de l' »easy-reading » qui pourraient bien laisser la place à de meilleurs ouvrages, mais c’est si bon la honte
- Ceux qu’on a commencé à écrire, et abandonnés
- Ceux qu’on a commencé à lire, et abandonnés
- Ceux qu’on essaie dix fois de lire, et où on va un peu plus loin à chaque fois, mais sans jamais réussir à les finir
- Ceux dont on rachète plusieurs exemplaires, à force de les prêter sans jamais les voir revenir
- Ceux qui sont tellement réalistes qu’ils prennent aux tripes, qu’on a envie d’abandonner, sans vraiment le pouvoir
- Ceux qu’on connaît par cœur, mais qu’on continue à relire
- Ceux qui ont bercé notre enfance
- Ceux qu’on aura jamais le temps de lire