En vrac / Bulk

640px-Vis_en_vracEnglish:

I’m trying something here – since I mostly share links in English anyway, most probably people able to read them would read this post in English as well. But I do have some stuff in French too – so I’ll add them too, but with a French summary. And I sometimes have some stuff that’s mostly visual where the language of the text around doesn’t matter much, so I’ll put that in both 🙂 Let’s try this!

Français:

J’essaie un nouveau truc ici : vu que je partage principalement des liens en anglais, la plupart des gens seraient aussi capables de lire ce billet en anglais. Mais comme j’ai pas mal de trucs en français aussi, je vais les ajouter aussi avec un résumé en français. Et pour les trucs qui sont principalement visuels et où la langue du texte autour n’a pas grande importance, j’y mettrai dans les deux 🙂 Hop, on essaie !

#balisebooks – David and Goliath – Malcolm Gladwell

davidgoliathJ’avais pas mal râlé sur Malcolm Gladwell après avoir lu Outliers, qui avait à mon goût le problème de donner l’impression d’essayer de faire de la science sans y arriver vraiment. David and Goliath (traduit sous le titre Nos Points faibles sont nos meilleurs atouts (sic)) m’a été conseillé par un ami ; sans ça, je ne l’aurais probablement pas ouvert au vu de l’agacement susnommé.

Ça n’aurait peut-être pas été exactement dommage, mais je serais passée à côté d’une lecture tout à fait sympathique. Le livre commence avec la légende de David et Goliath, le petit freluquet qui tatanne le gros balaise, et continue à peu près sur le même thème (de façon plus ou moins évidente) avec tout un tas d’histoires sur trois thèmes en général :

  • des gens qui contre toute attente, se retrouvent au même niveau que les gens qui avaient a priori plus d’atouts de leur côté
  • la manière dont certains facteurs a priori bénéfiques peuvent devenir délétères lorsqu’ils sont poussés aux extrêmes
  • le fait qu’il vaut parfois mieux être très bon à un niveau moins élevé que médiocre au niveau le plus élevé.

On reste assez clairement au niveau de l’anecdote et de l’histoire choisie interprétée de manière à appuyer l’objectif du bouquin, mais ça tombe bien, c’est ce que Gladwell fait extrêmement bien. Bref, une bonne lecture.

#balisebooks – Zoë’s Tale – John Scalzi

zoestaleZoë’s Tale, de John Scalzi (traduit en français sous le titre Zoé) est une preuve que savoir ce qu’il se passe dans une histoire n’enlève rien au plaisir de la lire.

C’est le quatrième livre écrit dans l’univers d’Old Man’s War, et ce n’est ni plus ni moins que l’histoire de The Last Colony, racontée du point de vue de Zoë, humaine de 17 ans fille des chefs de la colonie.

La voix de Zoë est crédible, le récit éclaircit un certain nombre de points nébuleux de Last Colony, et le tout est très agréable à lire, même en ayant lu Last Colony très récemment. Ça fait un peu exercice d’écriture, mais si l’exercice d’écriture est agréable à lire et apporte quelque chose, je ne vois pas qui s’en plaindrait.

#balisebooks – Code to Zero – Ken Follett

codetozeroD’habitude, Ken Follett fait pas trop dans le popcorn. C’est en général des bouquins qui se lisent très bien, mais ça reste dans la catégorie « pavé hyper-documenté ». Je n’ai aucune idée de la quantité de romancé/historique dans ses bouquins, et je m’en fous un peu, mais on peut pas nier qu’il y a clairement du boulot de documentation derrière, et que ça se voit.

Code to Zero est assez peu caractéristique de ce point de vue – ça tient limite plus du Crichton que du Follett. Note : j’aime beaucoup Crichton AUSSI (Jurassic Park fait partie de mes bouquins préférés que j’ai d’ailleurs pas relu depuis trop longtemps), mais c’est pas le même feeling.

L’histoire commence avec Luke, qui se réveille un beau matin dans une gare sans se souvenir ni de son nom ni de ce qu’il fait dans la vie ni de quoi que ce soit. Il a toujours des capacités « de base » pour le fonctionnement en société, mais tout ce qui a trait à son identité a disparu.

S’ensuit un roman d’espionage plutôt efficace sur fond de guerre froide – globalement, j’ai bien aimé, ça se lit tout seul, même si le dénouement est un poil prévisible. Mais en particulier, la manière dont Luke enquête sur son identité est vraiment sympa 🙂

En vrac

Mon répertoire « en vrac » ouvre 42 onglets (mais j’ai pas encore tout lu), il est donc probablement temps d’en vider le contenu lu par ici 🙂640px-Vis_en_vrac

Voilà, ça vous fait un peu de lecture 🙂