J’avais pas mal râlé sur Malcolm Gladwell après avoir lu Outliers, qui avait à mon goût le problème de donner l’impression d’essayer de faire de la science sans y arriver vraiment. David and Goliath (traduit sous le titre Nos Points faibles sont nos meilleurs atouts (sic)) m’a été conseillé par un ami ; sans ça, je ne l’aurais probablement pas ouvert au vu de l’agacement susnommé.
Ça n’aurait peut-être pas été exactement dommage, mais je serais passée à côté d’une lecture tout à fait sympathique. Le livre commence avec la légende de David et Goliath, le petit freluquet qui tatanne le gros balaise, et continue à peu près sur le même thème (de façon plus ou moins évidente) avec tout un tas d’histoires sur trois thèmes en général :
- des gens qui contre toute attente, se retrouvent au même niveau que les gens qui avaient a priori plus d’atouts de leur côté
- la manière dont certains facteurs a priori bénéfiques peuvent devenir délétères lorsqu’ils sont poussés aux extrêmes
- le fait qu’il vaut parfois mieux être très bon à un niveau moins élevé que médiocre au niveau le plus élevé.
On reste assez clairement au niveau de l’anecdote et de l’histoire choisie interprétée de manière à appuyer l’objectif du bouquin, mais ça tombe bien, c’est ce que Gladwell fait extrêmement bien. Bref, une bonne lecture.