The Last Colony, de John Scalzi (traduit en français sous le titre La Dernière Colonie), est le troisième tome qui se passe dans l’univers de Old Man’s War, qui était wachement bien. J’ai beaucoup aimé The Last Colony, bien plus que The Ghost Brigades qui m’avait un peu déçu. Et comme je veux pas risquer de spoiler les tomes précédents, ben on va mettre la zoulie barre ici.
On retrouve dans The Last Colony John Perry et Jane Sagan, héros de Old Man’s War, qui coulent à présent des jours heureux avec des corps humains normaux et leur fille adoptive Zoë dans une colonie humaine distante. John est ombudsman de la colonie et tout se passe bien.
Jusqu’au jour où il reçoit une visite : on réclame ses compétence pour administrer une nouvelle colonie humaine de « colons de deuxième génération » (des habitants des colonies existantes et non de la planète principale comme c’était usuellement le cas). Problème : la colonie en question doit être coupée du reste du monde pour des raisons de sécurité. Ce qui implique en particulier un retour aux technologies du XXe siècle pour éviter de balancer trop d’émissions dans l’espace.
Ce qui part un peu comme « les mennonites dans l’espace » continue à une échelle beaucoup plus importante au fur et à mesure du bouquin, et le tout est extrêmement satisfaisant. Ça reste du Scalzi, avec des personnages qui de manière générale sont tous plus « smart-ass » les uns que les autres (ça tombe bien, ça fait partie des choses que j’apprécie), une construction de monde qui reste cohérente, crédible et bien amenée, bref, une valeur sûre. (J’aime bien Scalzi, ça se voit ?)
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