Ces derniers jours, j’ai relu Storm Front, de Jim Butcher (publié en français sous deux titres différents, Dans l’œil du cyclone et Avis de tempête), le premier tome des aventures d’Harry Dresden. J’avais déjà lu Storm Front il y a un peu plus de deux ans, j’avais visiblement bien aimé, j’avais eu des velléités de lire les suivants, pis je l’ai pas fait. Entre temps, il m’est complètement sorti de l’esprit, voire j’ai gardé à l’esprit que j’avais pas vraiment accroché, puisque je n’avais pas continué la série. Mais les Dresden Files fort quand même partie des titres qui reviennent souvent quand on parle de fantasy urbaine, et je me demandais si j’avais pas raté un truc. Et puis j’avais le tome 2 sur mon Kindle, donc autant le lire, puisque je l’avais acheté (logique imparable). Et comme je me souvenais plus du tout du tome 1, ben j’ai relu le tome 1.
Alors déjà, je peux dire un truc : je ne me souvenais absolument pas du tome 1. Limite, j’en viendrais presque à douter que je l’avais lu, si je n’en avais pas une trace écrite sur GoodReads ! Ça, ou alors j’étais dans un état second. Bref. On fait la connaissance dans ce premier tome d’Harry Dresden, seul sorcier de Chicago, qui bosse comme, en gros, détective privé du paranormal. Il est même dans l’annuaire, sisi. Comme tout bon détective privé qui se respecte, il a des liens étroits avec la police, en l’occurrence avec Karrin Murphy, qui fait appel à lui quand il se passe des trucs qui ont l’air pas nets. Ce qui est plutôt un bon plan pour Harry, parce que comme tout détective privé qui se respecte AUSSI, il a pas un rond et les clients se font rares. Évidemment, c’est comme ça que commence le tome : Harry se retrouve embauché à la fois par la police locale pour des histoires de meurtre à composante magico-immonde et par une client privée qui cherche après son mari.
Bon, et ça se lit à peu près tout seul ; il est même possible que j’aie fini de lire plus tard que ce que je m’autorise habituellement quand il s’est agi de finir le livre. J’ai évité l’omission d’il y a deux ans, et j’ai attaqué le tome 2 dans la foulée. C’est prenant, c’est drôle sans être loufoque, et je comprends pas bien ce qu’il s’est passé il y a deux ans pour que ce bouquin ne me laisse vraiment aucun souvenir. On peut regretter une paire de trucs, mais ça va partir dans les spoilers, donc je vais poser un trait à spoilers avant.
Ce qui suit n’est pas garanti dépourvu de spoilers.
Dans les trucs un peu regrettables, il y a le fait qu’Harry mette quand même vachement longtemps à faire le lien « ya eu des meurtres visiblement commis par un sorcier inconnu et je suis le seul sorcier de cette ville, crogneugneu » / « cette femme me dit que son mari a disparu et qu’il s’intéressait beaucoup à la magie ». Il y a aussi, de manière probablement moins gênante, le fait que les scènes de fin fassent vraiment « boss de fin de niveau » – ce qui est cela dit assez usuel, en pratique. J’ai trouvé que les personnages secondaires qu’on imagine récurrents (à la différence de ceux qui meurent, quoi) manquaient un peu de caractères distinctifs, mais j’imagine que ça se réglera dans les tomes suivants.
Bon, dans les personnages secondaires, on regrettera que Bob le crâne ne soit pas plus présent – je place beaucoup d’espoirs en ce crâne, j’espère ne pas être déçue. J’ai bien aimé la leçon de potions, d’ailleurs. On notera aussi avec amusement la version « philtre d’amour » (ainsi que la version « scorpion ») du fusil de Tchekhov.
Bref, si je peux paraître un peu critique, globalement j’ai bien aimé ce premier tome. Et je suis impatiente de savoir ce qu’il va arriver à Harry et sa propension à attirer les emmerdes et à faire defuncter toute technologie autour de lui.
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