The Manhattan Project

manhattanprojectOn vient de faire deux parties coup sur coup de The Manhattan Project, alors c’est juste le bon moment pour en parler tant que c’est encore un peu frais 🙂 The Manhattan Project est, comme son nom l’indique, un jeu dont l’objectif principal est de construire des bombes (à l’uranium ou au plutonium).

La mécanique de base est une mécanique de placements d’ouvriers standard : on place des pions pour obtenir des ressources qui permettent d’obtenir des meilleures ressources qui permettent de construire des bombes et donc d’obtenir des points de victoire. Premier point fort du jeu, donc, le thème – on adhère ou on adhère pas, mais ça a le mérite de l’originalité. Du point de vue de la mécanique, il y a aussi un certain nombre de trucs choupis qui distinguent Manhattan Project de pas mal de jeux du même genre.

D’une part, le placement d’ouvriers ne se fait pas, comme dans la plupart des jeux de ce genre, en « tout le monde pose ses gus et quand plus personne n’a de gus on les reprend ». Un joueur a deux actions principales à sa disposition : placer des gus et reprendre tous ses gus, au choix. Le moment auquel reprendre ses gus fait partie intégrante de la tactique du jeu – garder un pion pour retarder le moment de reprendre ses pions peut avoir autant de sens que de reprendre ses pions de manière anticipée quand on en a encore.

D’autre part, les gus sont de trois types différents : il y a les gus de base, les ingénieurs (qu’on reconnaît à leur casque de chantier) et les scientifiques (qu’on reconnaît à leur cravate leurs lunettes). Certaines actions requièrent un ingénieur ou un scientifique, et on ne dispose pas de ces types de gus au départ, il faut donc les acquérir avant.

C’est très clairement un jeu à « combos » : poser un gus quelque part qui permet de récupérer trois ingénieurs, poser trois autres gus pour récupérer du yellowcake, utiliser les ingénieurs et le yellowcake pour récupérer du plutonium, utiliser le plutonium pour… se rendre compte qu’il manque un ingénieur pour poser la bombe et marquer les points, ça sera pour dans deux tours (parce que le tour prochain, va falloir récupérer tout ce beau monde). Du coup, les tours peuvent être assez longs, surtout que comme dans tout jeu de placement d’ouvriers qui se respecte, une fois une action prise, il faut qu’elle soit libérée par le joueur correspondant avant de pouvoir la re-jouer, ce qui limite la prévision exacte de coups.

Je suis en revanche moins convaincue par la mécanique de frappes aériennes et d’attaque/défense contre les autres joueurs. Peut-être parce qu’on ne les a pas vraiment beaucoup utilisées dans les quelques parties que nous avons faites, et du coup ça semble un peu inutile. Peut-être aussi parce que la seule fois où ça a été utilisé dans les deux dernières parties, c’était pour me pourrir moi 😀

Mais dans tous les cas un jeu fort agréable qu’on aura plaisir à sortir 🙂

2 commentaires sur « The Manhattan Project »

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