06/02/10 et 07/02/10 : FOSDEM !

Et donc, c’était mon premier FOSDEM. Notre hôtel étant assez loin de l’ULB où la manifestation avait lieu, il a fallu se lever à des heures indues… genre 8h (huhu).

Première conf, quelques mots de bienvenue, remerciements, explications sur le réseau, « danse » du FOSDEM (où ils ont tenté d’appeler tout le monde sur scène, c’était… chargé). Première « vraie » conf, explications sur l’utilisation des outils et méthodes de l’opensource dans une grande entreprise (en l’occurrence, Aerospace). J’avoue, j’ai pas tout bien suivi : je venais de me rendre compte que ma machine faisait des kernel panics sur le réseau WiFi du FOSDEM. Moche. 3e conf, « evil on the Internet », plutôt marrante avec pas mal d’anecdotes, à propos de scams, spams et autres arnaques : pas très technique, mais sympa.

Du coup il était midi, donc on a été chercher des sandwiches, et on s’est dirigés vers la conf d’intro à coreboot, pour tomber sur une porte fermée : salle pleine ! Du coup on a été manger nos sandwiches au soleil qui nous a octroyé une apparition surprise.

La conf suivant sur systemtap, j’ai pas tout bien suivi non plus, une sombre histoire de Chimay bleue descendue avec le sandwich, bon. On a zappé les questions pour se précipiter dans la devroom Mozilla, où on a suivi deux confs tout à fait sympathiques, respectivement sur la « bidouillabilité » (avec un Nitot en grande forme et un Gaston Lagaffe qualifié de hacker ultime) et sur HTML5, histoire de se souvenir que c’est pas limité à la balise <video> (loin de là 😉 ).

On a finalement été squatter dans la devroom OpenOffice.org, faute de trouver plus inspirant, et pour être honnête j’ai plus vu le client IRC sur mon téléphone (parce que ma babasse kernel-panicait, si vous vous souvenez bien) que les confs.

On a été embêter Gleu sur le stand Postgresql (ils ont des éléphants en peluche tout à fait choupis), on a été boire une Delirium avec wolog et Valentine au Delirium (en haut, c’est plus calme et moins enfumé, mais la carte des bières est nettement moins étoffée, c’est scandaleux :p), avant d’aller dîner avec wolog au t’Kelderke, sur la suggestion de Valentine (devant lequel on a croisé quelques Googlers et associés 🙂 ). On a d’ailleurs très bien mangé, leurs carbonnades sont meilleures que les miennes, va falloir que je travaille là-dessus. Arrosée d’une Grimbergen triple parce que bon quand même quoi. En revenant à l’hôtel, je suis passée au noyau des backports sur mon portable, en espérant que ça règlerait le problème du WiFi le lendemain. Ce fut effectivement le cas ; je le signale donc pour les gens qui font tourner une Debian stable avec un chip wifi Intel, le 2.6.30 des backports règle visiblement certains problèmes sur le driver dudit chip.

Le lendemain matin, le petit déjeuner a été light, du moins en ce qui me concerne : un bol de fruits, un jus de pommes et un café : c’est le problème des carbonnades qui poutrent, c’est dur de s’arrêter avant d’avoir vraiment trop mangé 🙂 On s’est un peu paumés pour retrouver le bus qui nous emmenait à l’ULB (c’était pas le même que la veille, les dessertes sont pas les mêmes le dimanche), mais on a fini par trouver un bus rempli de gens qui sont tous descendus au même endroit que nous. Un peu éprouvant, option RER B en heure de pointe – on a survécu.

La première conf à laquelle on a assisté le dimanche présentait RepRap, une imprimante 3D libre pouvant en partie s’auto-reproduire – c’était super rigolo, on s’est regardés tous les deux avec Pierre en se disant qu’yavait du potentiel pour imprimer des figurines et des décors 😀

On a ensuite été voir un talk sur HBase, une implémentation libre du papier de Google sur BigTable. Plutôt intéressant, d’un point de vue introductif au machin. Pas vraiment le genre de trucs que je vais utiliser dans un futur proche, mais culturellement intéressant.

Ma conf préférée, probablement, de ces deux jours, a été la suivante : celle d’Andrew Tanenbaum à propos de Minix3. J’avoue, j’y allais plus par curiosité pour le bonhomme que par intérêt réel pour le sujet ; et faut quand même avouer qu’il est très, très bon. Trolleur de première aussi, hein, mais très, très bon. Je sais déjà qu’un des premiers trucs que je vais faire en rentrant sera de downloader une ISO de Minix pour faire mumuse avec. (Je suis très influençable).

On a ensuite été manger, et j’ai abandonné Pierre à la conf sur Hadoop (que j’avais plutôt envie de voir, tant pis) pour aller boire un kawa avec Yady, henna et bma des LinuxChix. On a discuté FOSDEM, féminisme et Tetris, et c’était vachement bien 🙂 On s’est entre-temps aussi fait alpaguer par quelqu’un de WoMoz avec une caméra ; je sais pas trop où ça va finir ce truc (qu’est-ce que vous faites dans le free software et pourquoi). Wait’n’see.

La conf de Facebook qui causait de scalability était un peu superficielle, option « regardez comment on fait des trucs cools » – pas inintéressant, mais ça manquait un peu de poils.

J’attendais pas mal de la présentation CouchDB, j’ai été un peu déçue. Je pense que j’aurais pas compris grand’chose si j’avais pas su de quoi il parlait ; plutôt mitigé, comme impression. Il y avait du contenu, mais la présentation pêchait assez.

Pour finir, la dernière conf du FOSDEM parlait de la procédure pour créer un patch sur le noyau ; très vivant, chouette présentation, et j’ai même appris quelques trucs sur Git. (Ceux qui ont vu la présentation peuvent en déduire que mon git-foo n’est pas très étendu 😉 ).

Et puis ben c’était fini, on était fatigués, on est rentrés, on a dîné à l’hôtel et on est restés dans la chambre pour la soirée (j’en ai profité pour bosser un peu, il faut bien des fois).

Bref, le FOSDEM, c’était bien ; je sais pas si on aura l’opportunité de revenir l’an prochain, mais ça sera probablement à envisager 😀

05/02/10 – Bruxelles

Aujourd’hui, on avait comme plan d’aller à l’Atomium et au Centre Belge de la Bande Dessinée (abrégé en CBBD). On a commencé par se lever à 10h (pour fin du petit déj à 10h30, on l’a échappé belle !) et par aller petit déjeuner (normal). Et on s’est mis en route vers l’Atomium. La bouche de métro à côté de l’hôtel relaye pas mal de trucs : on avait donc une ligne directe pour l’Atomium, formidable.

Premier problème : on va pour prendre des tickets 3 jours (parce qu’on va se trimballer à la fac en tram demain et dimanche) et, visiblement, les automates refusent tout ce qui ressemble à une carte bleue. On a donc fini par aller au guichet pour pouvoir payer en liquide.

Après un petit coup de métro, nous voilà à l’Atomium. C’est rigolo, comme structure. On a pris des billets, et fait la première étape : monter tout en haut pour admirer le panorama. Il faisait un peu gris, mais c’était chouette quand même. On a ensuite déambulé dans les autres boules ouvertes au public : une expo temporaire sur l’expo universelle de 58 (plutôt amusant), y compris une vidéo impressionnante (bien que compressée avec les arpions) sur la construction de l’Atomium ; et une expo temporaire sur « le modernisme ludique en Belgique » (sic), plutôt rigolote aussi. Bref, plutôt sympa, mais assez bordélique et mal indiqué – on survit. N’ayant pas vraiment super faim (malgré l’heure tardive), on a chopé un bus pour repartir au centre ville, plutôt que de manger au restaurant de l’Atomium.

On est arrivé sur la place de Brouckère, où on a pas vu l’omnibus, mais où on a mangé à EXKI, opération salade après le dîner de la veille et le ptit déj tardif, ça nous a paru à tous les deux une bonne idée ! Et une part de cheesecake au spéculoos, parce que quand même faut pas déconner ; très bon d’ailleurs, même si ça tenait plus de la tarte au fromage blanc que du cheesecake (et oui, il y a une différence assez fondamentale.)

En sortant on a cherché à se diriger vers le CBBD, et on s’est d’ailleurs fait aider par un monsieur de la voirie qui nous voyait lutter avec notre plan (et qui n’a pas laissé passer une occasion de se moquer gentiment des ptits Français pas foutus de lire une carte :P).

On a alors visité le CBBD, qui a une collection plutôt sympa, même si elle manque d’explications écrites par endroit (doit y avoir un audioguide, bon.) J’ai bien aimé les « artefacts » du village des Schtroumpfs. Et j’ai décidément de graves lacunes en culture à bulles. L’absence de Geluck dans le musée m’a pas mal surprise – ou alors on l’a raté ? Un petit passage à la boutique, et on est repassés à l’hôtel.

On avait rendez-vous avec un copain à 19h (ou 19h30, on sait plus trop) pour sécher le beer event du FOSDEM de concert – on a été boire une bière au Roy d’Espagne sur la Grand’Place (une Gauloise pour ma part, j’ai regretté, pas terrible) et on a été manger à la Taverne du Passage, dans le Passage de la Reine – plutôt pas mal, la sauce au poivre est une tuerie, la crème brûlée un peu trop brûlée, le service un poil sec, mais globalement, plutôt pas mal. L’adresse semble être surtout intéressante pour sa carte des vins, mais on n’en a pas profité.

On est finalement rentrés à l’hôtel, plutôt fourbus – deux « musées » dans la journée, ça tue les guibolles, et je suis en train de finir une Gouden Carolus des plus sympathiques avant de mettre le réveil pour le FOSDEM demain – on a un tram à 9h22 😀

04/02/10 – Bruges

La journée a commencé par un test important : le buffet petit-déjeuner de l’hôtel. Rien à redire, à part que le kawa est space ; mais les œufs sont fluffys, ils ont des beans, et plein d’autres trucs, et tout est bon. Cool.

On avait tiré à pile ou face pour savoir si on irait à Bruges ou à Anvers en premier (les deux sont prévus) – et donc, on est allés aujourd’hui à Bruges. Une heure de train depuis Bruxelles, un train toutes les demi-heures, ça se fait bien !

Arrivés à Bruges, on descend du train et on sort de la gare pour tomber sur un énorme parking à vélos – impressionnant ! D’ailleurs, vu le nombre de fois qu’on a failli se prendre un vélo dans la ville, pas très étonnant.

On a alors marché jusqu’au centre-ville et la place du marché. Quelques calèches tirées par des chevaux, amusant ! Et les « infrastructures » (prises électriques en particulier) sur la place laissent à penser qu’en saison l’activité doit être bien plus importante de ce côté là. Le beffroi qui domine la place est impressionnant. Il y en a une maquette métallique devant, accompagnée de plans en braille en plusieurs langues. On a fini par comprendre que la maquette métallique était aussi à destination des non-voyants : plutôt malin.

On a alors commencé le tour conseillé par le guide et on s’est donc promenés de canaux en bâtiments historiques. J’ai plein de photos de reflets 😉

On s’est arrêtés pour manger dans un endroit au hasard et ça a été un peu une catastrophe. Le Tom Pouce à Bruges – vraiment pas conseillé, c’est médiocre en étant gentil. Je viens de jeter un œil sur les reviews sur Google Maps, et visiblement c’était pas de la malchance… regrettable.

On a continué le tour ; et là, le choc : on tombe en arrêt devant… le musée de la frite. Sisi. On a pas résisté, on est entrés 😉 C’est rigolo tout plein comme petit musée : de l’histoire de la patate à la fabrication des frites, plein de ptits trucs intéressants. On y a même appris l’existence de l’ordre national du cornet d’or (sic) 😀

En continuant notre visite, on s’est aussi arrêtés au musée de la dentelle, un pitit musée avec des jolies pièces, et des dentelières qui font des démonstrations. C’est toujours très impressionnant ! (Pierre n’a pas pu s’empêcher de faire une remarque sur le nombre de freebox qu’on pourrait recouvrir avec tous ces napperons 😉 )

Bref, Bruges nous a laissé l’impression d’une très jolie ville.

On est ensuite rentrés en train, on s’est posés à l’hôtel, et on a eu bien du mal à ressortir pour aller dîner ! pardon souper ! On a quand même fini par se bouger, et bien nous en a pris : on est allés aux Armes de Bruxelles, sur la rue des Bouchers, et c’était impressionnant. Pâté de canard aux pistaches (avec gelée, probablement au porto, translucide et délicieuse, et petits oignons confits), soupe de poissons tout à fait maîtrisée (j’aime pas la soupe de poissons, mais elle était objectivement réussie), saumon grillé avec une des meilleures béarnaises que j’ai jamais mangées, poisson frit et bien frit, le tout avec des frites juste bien comme il faut… on a même pas eu le courage de prendre un dessert, ce qui est regrettable vu les crêpes Suzette flambées derrière nous, qui avaient l’air plus que sympathiques… (comme d’ailleurs les quelques pièces de viande qu’on a vu passer en salle. Croumch.). Bref, de quoi oublier l’échec du repas de midi !

On est finalement repassés par un chocolatier, où on a pris une boîte de chocolats Rogier (pas mal, pas transcendants) (faut qu’on passe chez Galler, de manière assez définitive), et à 250 bières, où on a pris une paire de Quintine – avant de rentrer les boire à l’hôtel (parce que c’est cozy, confortable et silencieux).

Bref, une journée fatiguante mais plutôt chouette !

03/02/10 – C’est parti pour Bruxelles !

Avec Pierre, on a décidé d’aller au FOSDEM cette année, et d’en profiter pour visiter un peu les environs. En tant que fana de bière (surtout moi), de frites (surtout lui) et de chocolat (surtout nous), ça peut clairement pas être une mauvaise idée !

Pour de sombres histoires de coût, on s’est retrouvés à aller prendre l’avion pour Bruxelles à Genève (oui, bon, c’est pas des plus éco-friendy, je l’admets). On est partis en voiture, histoire de passer à Montélier au retour : Genève est à mi-chemin entre Zürich et Montélier, autant en profiter, c’est toujours ça de fait !

Pas grand chose à signaler, si ce n’est un hennissement sur l’aire d’autoroute sur laquelle on à l’habitude de s’arrêter (à Estevayer-le-Lac) – ça surprend 😉 C’était juste un cheval dans une cahute à cheval remorquée par une voiture.

À l’aéroport, pareil, RÀS ; ah, si, le mec de la sécurité a complètement kiffé la chaussette de mon Typematrix « han, c’est pratique votre truc là » 😉

Vol sans histoire, on est arrivés à Bruxelles. Bon, on a dû arpenter à peu près tout l’aéroport entre la porte d’arrivée et les bagages ; cela dit, on est arrivés, on a trouvé notre valise, et on est partis. Train entre l’aéroport et la Gare du Nord, près de laquelle se trouve notre hôtel, marcher un petit peu sans se perdre, et arrivée à l’hôtel.

On loge au Crowne Plaza , on s’est dit qu’on dormait suffisamment peu à l’hôtel pour ne pas en profiter 😉 La chambre est bien, semble un peu petite, mais le lit est très large, et ça c’est très appréciable !

On a soupé au restaurant de l’hôtel, tout était très bon. Une mention spéciale pour le thon à la plancha et pour le tiramisu au spéculoos 🙂

On a ensuite été se promener un peu, on est descendus jusque la Grand’Place, impressionnante même de nuit (on l’a pas encore vue de jour !) et on s’est arrêtés à 250 Bières, rue au Beurre – on y a acheté une bouteille de Bush triple ambrée, qu’on a bue à l’hôtel – une tuerie, soi dit en passant. Et dodo !

Srsly, 3 mois ? et considérations pythonesques sur l’EXIF

Je me rends compte avec horreur que ça fait presque trois mois que j’ai pas bloggé ici. C’est affreux. Rattrapons cela immédiatement.

Faut dire, j’ai été occupée ailleurs :

… débordée, quoi.

Bref. Au fait, bonne année, tout ça, on est encore en janvier, l’honneur est sauf.

Si je me décide à reprendre le clavier aujourd’hui, c’est pour partager un tout ptit bout de code très laid. Contexte : j’envisage fortement l’achat d’un truc un poil plus lumineux que mes objectifs courants pour le Pentax. Et comme je veux pas y passer les deux bras (un seul suffira), ça implique presque mécaniquement la focale fixe. Et comme je suis indécise, j’hésite entre deux focales : la 35 et la 50. Par conséquent, j’ai codouillé un ptit truc dans un coin pour savoir si j’avais plutôt tendance à tourner autour du 35 ou plutôt autour du 50. Me suis limitée à la cuisine, parce que c’est quand même là que je prends une majorité de photos, et si je prends un objectif qui me va pas à la cuisine, ça va me déprimer je le sens.

Attention, c’est (comme d’habitude) probablement très laid et strictement non flexible. Mais ça fait à peu près ce que je veux, donc si ça peut servir à quelqu’un… (je dois quand même pas être la seule à me poser ce genre de questions ? si ? bon.). C’est du Python, obviously, parce que le Python, c’est bien.

 from PIL import Image from PIL.ExifTags import TAGS import os def get_exif(fn):     ret = {}     i = Image.open(fn)     info = i._getexif()     for tag, value in info.items():         decoded = TAGS.get(tag, tag)         ret[decoded] = value     return ret path = "/home/isa/Photos/cuisine" range35 = 0 range50 = 0 for root, dir, fnames in os.walk(path):   for fname in fnames:     fname = root + "/" + fname     if os.path.basename(fname).lower().endswith("jpg"):       try:         exif = get_exif(fname)         model = exif["Model"]         if(model.startswith("PENTAX K-m")):           (num1, num2) = get_exif(fname)["FocalLength"]           focal = num1/num2           if(focal >= 31 and focal <= 39):             range35 = range35 +1           elif(focal >= 46 and focal <= 54):             range50 = range50 + 1       except:         pass print "Range autour de 35 :" print range35 print "Range autour de 50 :" print range50 

Et, pour ceux que ça intéresse, le résultat est sans appel :

 Range autour de 35 : 951 Range autour de 50 : 437 

Sur le 35 j’ai « le choix » entre la 1.4 de Sigma et la 2.8 macro de Pentax… ça sera probablement le macro, la mise au point à 40cm+ sur le Sigma me fait un peu peur. Ça m’emmerde un peu, au sens où je gagne pas tant que ça en luminosité. Bref… la photo est un domaine de frustration permanent :p (à moins d’être très riche et d’avoir un dromadaire pour porter le matériel).

PS : je vient de passer, avec un peu de retard, sur le Gculicious, ressource précieuse s’il en est, et d’y trouver un toolaize de stats EXIF pour compte Flickr. Pour le coup, j’ai à peu près le même nombre de photos dans les deux catégories… dameunède :p

Message de service pour o< cuisine

Hop,

j’ai passé o< cuisine sous Dotclear 2 (il était temps, me direz vous) et la conséquence directe pour les gens qui suivent le RSS c’est qu’il faut en mettre l’adresse à jour, la précédente ne marche plus.

Je l’ai signalé sur le blog, mais léger problème de poule et d’œuf – faut aller sur le blog pour le voir, et le RSS qui change d’adresse ne transmet pas l’info. Bref, pour ceux qui me supportent à ces deux endroits, mettez à jour vos RSS.

Fin du message de service.

Mon bouquin de cuisine idéal

Ça fait quelques jours/semaines que je réfléchis à mon bouquin de cuisine idéal. Alors je crois que je vais mettre ça en vrac ici, en espérant pouvoir enfin penser à autre chose 🙂

  • Il est joli. J’aime bien avoir des photos avec les recettes que je lis, pour voir à quoi ça ressemble au final.
  • Il peut passer en cuisine. Ça veut en particulier dire qu’il ne craint pas d’avoir une goutte de flotte ou de sauce sur une des pages, on essuie et c’est fini. Oui, ça implique probablement une plastification quelconque et c’est probablement pas donné.
  • Il peut passer de manière PRATIQUE en cuisine. Le carnet à spirale ou le classeur me paraissent pour ça pas mal – rien de plus pénible qu’un bouquin qui veut pas rester ouvert à la bonne page rontudju.
  • Il raconte des choses – je trouve un peu tristounets les livres qui se contentent d’énumérer des recettes, j’aime bien avoir un « feeling » d’« auteur » derrière (je sais pas si c’est très clair).
  • Les recettes en sont libres : aucun remords à les recopier telles quelles sur un blog cuisine si ça me chante.
  • Il est personnalisable/modulaire : je peux en virer les recettes qui me plaisent pas (genre des huîtres aux concombres) et les remplacer par d’autres trucs. Et réorganiser tout ça. Et je peux trouver des « recharges/recettes » à l’unité, à pas très cher, en ligne et livrable en Suisse (parce que je suis vilement égoïste) pour la version imprimée, et en PDF gratuit pour la version électronique.
  • Il est indexé par ingrédient (comment ça, c’est difficile à concilier avec le point précédent ? M’en fous, c’est moi qui rêve.)
  • Il a une certaine unité graphique malgré le concept de « recharges ».

Et le pire, c’est que je me dis que tout ça, c’est pas bien difficile à faire, en tous cas d’y tendre, qu’il ne me manque qu’une lamineuse (et qu’en pratique je pourrais me contenter de pochettes plastiques pour l’instant), une charte graphique et une imprimante couleur (et j’peux même probablement aller faire imprimer en face).

Et si mon rêve était à portée de main ? J’ai même un domaine dans un coin qui pourrait servir à ça, pour mettre des jolies fiches à libre disposition… pour l’impression/fabrication c’est une autre histoire… mais bon :p

(J’ai la sombre impression que rédiger ce billet m’a pas vraiment calmée et que j’ai envie de faire ce truc.)

Réflexions sur les geeks

Je connais pas mal de gens qui se sentent presque insultés (voire insultés tout court) quand on les associe au terme geek. Quand je vois le glissement sémantique qui s’est opéré, du moins en France, sur ce terme, ces dernières années, quelque part, je comprends. J’ai l’impression que le geek, de nos jours, c’est quelqu’un qui passe du temps derrière son PC, point. Y compris (et surtout, presque) si c’est pour causer sur MSN ou jouer à WoW (bien qu’il y ait à mon avis de vrais « geeks WoW », j’y reviendrai). Je dois dire que ça me chagrine un peu, parce que dans mon vocabulaire personnel, le geek est éminemment respectable — quelque part, c’est un peu mon idéal…

Donc, j’en viens à la question : dans mon vocabulaire personnel, qu’est-ce qu’un geek ? Déjà, c’est difficile à définir. Je suis capable de faire des ensembles dans mes amis et connaissances et de décider arbitrairement si quelqu’un fait à mon avis partie des geeks selon ma définition ou pas. Je vais pas faire dans le nominatif, c’est pas l’objet 🙂

Primo, pour moi, le geek a une connotation forte d’expertise. Quel que soit le sujet choisi, d’ailleurs – le geek sur son ou ses sujets est pas forcément imbattable, mais si on lui pose une colle, ça va l’énerver, il va vérifier, chercher, et après il saura. Il sait et sait faire beaucoup de choses et sait où chercher pour le reste. Ça va à mon avis avec : c’est aussi quelqu’un de curieux, intéressé par les domaines connexes comme éloignés de son domaine. Après tout, si des gens trouvent ça marrant, doit y avoir une raison.

Ça me permet une belle transition sur mon deuxième point : l’enthousiasme. Être expert dans un domaine qui t’ennuie, chez moi, c’est pas être geek. Exemple typique : un mec qui pond du code à ongueur de journée au boulot, qui y est raisonnablement (voire très) compétent (parce qu’il a pas mal d’expérience par exemple) mais à qui ça ne viendrait pas à l’idée le faire ça sur son temps libre (puisqu’il fait déjà ça 35-40h par semaine, faut pas déconner), n’est pour moi pas un geek. Enfin, pas sur ce domaine-là en tous cas. Pour le geek, son domaine de prédilection l’éclate profondément, c’est même probablement une des raisons pour lesquelles il est devenu expert dedans : ça l’amuse.

Pour finir, ya aussi une composante qui se retrouve, j’ai l’impression, dans beaucoup : un certain désir d’optimisation, une envie fréquente de « scratch one’s itch », de se faciliter la vie et d’éliminer les trucs agaçants. Ça, c’est peut-être plus vrai chez les geeks codeurs que chez les autres, mais je manque de stats 😉

Bref, tout ça pour dire que si je te « traite de geek », prends-le bien, c’est probablement parce que je t’admire (hum, ni l’inverse ni l’implication dans l’autre sens ne sont vraies, hein). Et les définitions précédentes impliquent qu’on peut être un geek sur beaucoup de domaines. Y compris WoW, d’ailleurs. Bon, le geek MSN, j’ai encore à rencontrer, hein. Je suppose que, dans l’absolu, ça peut exister 😉 Mais le geek cuisine, le geek photo et le geek LEGO existent, je les ai rencontrés 🙂

Et pour finir, un peu d’introspection : suis-je geek, selon ma propre définition ? Je crois pas. Je crois que je fail lamentablement sur les trois points. Je ne me vois pas d’expertise quelconque (j’ai plutôt une tendance à avoir de vagues notions de quelques trucs), je m’enthousiasme pour beaucoup de choses mais ça retombe souvent assez vite, quant au désir d’optimisation, je me suis retrouvée, ne serait-ce que la semaine dernière, à faire une centaine de copier-collers à la main plutôt que de dégainer un éditeur de texte et de bricoler un script probablement trivial (la flemme, sans doute). Et, quelque part, ça m’attriste un peu.

Après, au vu des constatations sur le sens actuel du mot, je peux comprendre que ça chagrine un peu. À l’heure qu’il est, j’ai pas vraiment mieux. Si vous avez, je prends 🙂

Ça fait longtemps que j’ai pas causé bouquins, non ?

bon bah on va corriger ça… J’oublie probablement des trucs ; tant pis ! Sans ordre particulier, c’est du vrac.

  • La Servante écarlate, de Margaret Atwood, est un bouquin d’anticipation qui décrit, à travers le parcours de Defred (Offred dans la VO, si je ne m’abuse), une « servante écarlate », une société « post-catastrophe » réorganisée. C’est la première génération après la catastrophe (je ne me souviens pas qu’elle soit explicitée) ; Defred se souvient de sa « vie d’avant » proche de notre société actuelle. Après la catastrophe, la société a été réorganisée pour faire face aux problèmes de natalité. Plusieurs « castes » se déclinent : les Commandants, qui dirigent plus ou moins tout ce beau monde ; les Épouses, femmes des précédents ; les Marthas, qui font la popotte et le ménage ; les Yeux, espions du gouvernement intégrés dans la société ; les Éconofemmes, qui ont épousé des hommes de faible rang et qui doivent donc endosser tous les autres rôles (sic) ; et, donc, les Servantes, qui ont un rôle reproducteur auprès des Commandants (et de leurs épouses) dans une cérémonie plutôt glauque. On ne peut pas dire qu’il se passe grand-chose dans ce roman, mais c’est un bouquin que je trouve très prenant et difficile à lâcher. Ya un film qui en a été adapté, il faudra que je le voie, à l’occasion.
  • La Trilogie Twain, de Martin Winckler, composée de Un pour deux, L’un ou l’autre et Deux pour tous raconte plusieurs histoires centrées autour de René et Renée Twain, jumeaux qui tiennent une agence de détectives/protection rapprochée dans la bonne ville de Tourmens dont le vilain maire s’appelle Francis Esterhazy, en 2010, par là… Bon, et je sais pas quoi en dire de plus sans spoiler dans tous les sens, donc je vais rien dire de plus. Mais c’est marrant, ça se lit bien et ça pirouette dans tous les sens. Moi, je me régale avec ce genre de trucs 🙂
  • Le troisième tome des Notes de Boulet s’intitule La viande c’est la force et est toujours aussi jubilatoire 🙂 Le titre revient régulièrement dans nos conversations 🙂
  • Le troisième Maliki (bon à force d’avoir des trois partout je vais me croire dans Rama moi), Mots Roses au Clair de Lune, est chouette aussi, c’est joli, c’est drôle, et pis j’aime bien Maliki.
  • La méthode Google : que ferait Google à votre place ?, de Jeff Jarvis, traînait au Mont-du-Chat quand nous y sommes allés, j’ai presque tout lu sauf les 50 dernières pages (parce qu’on est repartis avant et que je voulais pas le piquer à Janine, je le finirai à l’occase 🙂 ) se divise en deux parties : la première décrit ce qui, selon l’auteur, fait que Google marche (vaste programme) et la seconde applique ces éléments à tout un tas de businesses divers et généralement variés (de l’université aux compagnies aériennes en passant par les banques). Rien de révolutionnaire dans tout ça, mais c’est marrant et ça fait réfléchir au concept « mais au fait, c’est quoi mon business ? ». Une lecture plutôt saine, j’ai trouvé. La traduction apporte pas mal de notes de contexte pour un lecteur français, ce qui est appréciable, mais laisse passer quelques fautes et quelques « voire même » (brr).
  • Strangers in Paradise, de Terry Moore : j’ai acheté les six tomes pocket de cette excellente série de comics que je ne sais pas trop comment décrire… amitié, amour et mafia ? mouais… C’est beau, c’est drôle, c’est émouvant, c’est triste, c’est passionnant… c’est SIP. Attention, ya quelques scènes de violence assez trash. Mais si vous avez l’occasion, c’est 2000 pages de comics qui passent bien. Un peu bordélique vers le début de la 2ème moitié cependant. Et comme ça j’aurai enfin lu la fin de Strangers in Paradise. Une version collector, Omnibus est sortie, elle a l’air jolie… mais nettement plus chère que l’édition pocket 😉 Terry Moore travaille apparemment en ce moment sur une série qui s’appelle Echo, il faudrait que j’aille voir ce que ça donne.
  • The Time Traveler’s Wife, d’Audrey Niffenegger, est une histoire d’amour entre Clare et Henry. Celui-ci souffre d’une maladie génétique rare (heureusement 🙂 ) qui le fait « sauter » dans le passé ou le futur, de manière relativement imprévisible (il compare ça, plusieurs fois, à une forme d’épilepsie). J’ai beaucoup aimé le concept et le traitement du livre (raconté alternativement par Clare et Henry), moins la fin — mais je ne sais pas comment ça aurait pu être fait différemment. Et j’ai appris, après l’avoir lu, qu’un film était sorti aux US ce mois-ci (le mois prochain en Suisse alémanique, si j’ai bien suivi). Pas exactement une coïncidence, le bouquin était celui du bookclub ici — mais je pense que j’irai voir le film !

bon, et si j’allais travailler moi ?

Aurais-je trouvé un moyen satisfaisant de bouger mon gras ?

Ceux qui ont une idée de ce que je fais dans la vraie vie le savent : ces dernières semaines, on m’a beaucoup entendu dire/vu écrire « bon, hop, je file à la gym ». Ceux qui me connaissent un peu savent à quel point ça peut être étonnant venant de moi 😉

Depuis un peu plus d’un an et demi, j’habite quasimment en face d’une Coop. Et, au-dessus de cette Coop, ya un machin qui s’appelle Jazzercise. Jazzercise, c’est un truc qu’est pas connu du tout en France (yen a pour ainsi dire pas) mais qui l’est plutôt aux US, apparemment (ça vient de là-bas). Le principe du cours de base : une bonne partie aérobic/danse/tapage dans le vide, un peu de boulot musculaire (bras, jambes, abdos), souvent avec des tites haltères, un peu de stretching. Le tout sur une heure avec, aux trois quarts de la séance, THE ULTIMATE TREAT : distribution de petites serviettes humides réfrigérées vaguement parfumées. Ya aussi un cours dit de « body sculpting » (sic) avec moins d’aérobic/danse/tapage dans le vide et plus de travail musculaire.

Et donc, je viens de faire ma dixième séance. Sur trois semaines et demi. Je crois que c’est un record toutes catégories en ce qui me concerne. Pourquoi spécialement ça ? J’en sais rien, mais j’ai quelques indices quand même.

  • C’est en face de la maison. Ça veut dire que pour une séance d’une heure, je peux être partie 1h15 de chez moi.
  • Ya des séances un peu n’importe quand, matin, midi, soir.
  • Les instructrices sont sympa. L’objectif avoué est de s’amuser et de pousser un peu, pas de mourir sur place au bout de 10 minutes (bon, heu, j’ai encore un peu du mal à pas mourir sur place. Mais c’est mon choix 😉 ).
  • Elles filent toujours une version « low impact » des mouvements un peu trash pour les genoux et les chevilles, ce qui est appréciable : vu mon poids et mon manque de muscle dans les cuisses, sauter comme elle fait la madame sur l’estrade, c’est non.
  • Le cours est pas évident mais accessible. Ya une marge de progression sans être délirant, quoi.
  • Les gens du cours sont de tous âges (bon heu, pas TOUS âges, mais plein d’âges) et de tous niveaux. Bon, je me leurre pas, je fais partie des gros nuls encore, mais petit un je suis la dernière a avoir rejoint le truc et petit deux chuis pas la seule :p
  • C’est très con, mais les instructrices sont AUSSI des filles normales. Enfin, musclées et en forme et tout, mais NORMALES.
  • La musique est pas mal.
  • Le truc est complet, avec travail en cardio et en muscu, et étirements.
  • C’est suffisamment similaire d’une séance à l’autre pour pas être paumé, et suffisamment différent pour pas se lasser.
  • « The Ultimate Treat » (c’est moi qui l’appelle comme ça hein) est particulièrement motivant en été 😉 (Je soupçonne qu’il le soit aussi en hiver après avoir sauté dans tous les coins, hein).
  • J’ai quasiment pas de courbatures le lendemain.
  • Ça fait aussi office de cours d’allemand/suisse allemand :p

Inconvénient

  • c’est pas exactement donné.

Bref, c’est plutôt cool. Et j’y retourne vendredi midi 😉