bon bah on va corriger ça… J’oublie probablement des trucs ; tant pis ! Sans ordre particulier, c’est du vrac.
- La Servante écarlate, de Margaret Atwood, est un bouquin d’anticipation qui décrit, à travers le parcours de Defred (Offred dans la VO, si je ne m’abuse), une « servante écarlate », une société « post-catastrophe » réorganisée. C’est la première génération après la catastrophe (je ne me souviens pas qu’elle soit explicitée) ; Defred se souvient de sa « vie d’avant » proche de notre société actuelle. Après la catastrophe, la société a été réorganisée pour faire face aux problèmes de natalité. Plusieurs « castes » se déclinent : les Commandants, qui dirigent plus ou moins tout ce beau monde ; les Épouses, femmes des précédents ; les Marthas, qui font la popotte et le ménage ; les Yeux, espions du gouvernement intégrés dans la société ; les Éconofemmes, qui ont épousé des hommes de faible rang et qui doivent donc endosser tous les autres rôles (sic) ; et, donc, les Servantes, qui ont un rôle reproducteur auprès des Commandants (et de leurs épouses) dans une cérémonie plutôt glauque. On ne peut pas dire qu’il se passe grand-chose dans ce roman, mais c’est un bouquin que je trouve très prenant et difficile à lâcher. Ya un film qui en a été adapté, il faudra que je le voie, à l’occasion.
- La Trilogie Twain, de Martin Winckler, composée de Un pour deux, L’un ou l’autre et Deux pour tous raconte plusieurs histoires centrées autour de René et Renée Twain, jumeaux qui tiennent une agence de détectives/protection rapprochée dans la bonne ville de Tourmens dont le vilain maire s’appelle Francis Esterhazy, en 2010, par là… Bon, et je sais pas quoi en dire de plus sans spoiler dans tous les sens, donc je vais rien dire de plus. Mais c’est marrant, ça se lit bien et ça pirouette dans tous les sens. Moi, je me régale avec ce genre de trucs 🙂
- Le troisième tome des Notes de Boulet s’intitule La viande c’est la force et est toujours aussi jubilatoire 🙂 Le titre revient régulièrement dans nos conversations 🙂
- Le troisième Maliki (bon à force d’avoir des trois partout je vais me croire dans Rama moi), Mots Roses au Clair de Lune, est chouette aussi, c’est joli, c’est drôle, et pis j’aime bien Maliki.
- La méthode Google : que ferait Google à votre place ?, de Jeff Jarvis, traînait au Mont-du-Chat quand nous y sommes allés, j’ai presque tout lu sauf les 50 dernières pages (parce qu’on est repartis avant et que je voulais pas le piquer à Janine, je le finirai à l’occase 🙂 ) se divise en deux parties : la première décrit ce qui, selon l’auteur, fait que Google marche (vaste programme) et la seconde applique ces éléments à tout un tas de businesses divers et généralement variés (de l’université aux compagnies aériennes en passant par les banques). Rien de révolutionnaire dans tout ça, mais c’est marrant et ça fait réfléchir au concept « mais au fait, c’est quoi mon business ? ». Une lecture plutôt saine, j’ai trouvé. La traduction apporte pas mal de notes de contexte pour un lecteur français, ce qui est appréciable, mais laisse passer quelques fautes et quelques « voire même » (brr).
- Strangers in Paradise, de Terry Moore : j’ai acheté les six tomes pocket de cette excellente série de comics que je ne sais pas trop comment décrire… amitié, amour et mafia ? mouais… C’est beau, c’est drôle, c’est émouvant, c’est triste, c’est passionnant… c’est SIP. Attention, ya quelques scènes de violence assez trash. Mais si vous avez l’occasion, c’est 2000 pages de comics qui passent bien. Un peu bordélique vers le début de la 2ème moitié cependant. Et comme ça j’aurai enfin lu la fin de Strangers in Paradise. Une version collector, Omnibus est sortie, elle a l’air jolie… mais nettement plus chère que l’édition pocket 😉 Terry Moore travaille apparemment en ce moment sur une série qui s’appelle Echo, il faudrait que j’aille voir ce que ça donne.
- The Time Traveler’s Wife, d’Audrey Niffenegger, est une histoire d’amour entre Clare et Henry. Celui-ci souffre d’une maladie génétique rare (heureusement 🙂 ) qui le fait « sauter » dans le passé ou le futur, de manière relativement imprévisible (il compare ça, plusieurs fois, à une forme d’épilepsie). J’ai beaucoup aimé le concept et le traitement du livre (raconté alternativement par Clare et Henry), moins la fin — mais je ne sais pas comment ça aurait pu être fait différemment. Et j’ai appris, après l’avoir lu, qu’un film était sorti aux US ce mois-ci (le mois prochain en Suisse alémanique, si j’ai bien suivi). Pas exactement une coïncidence, le bouquin était celui du bookclub ici — mais je pense que j’irai voir le film !
bon, et si j’allais travailler moi ?
La Servante écarlate : J’avais adoré ce livre. On a du mal à le lâcher. Martin Winckler: cet été j’ai lu de lui « Les trois médecins ». Excellent ! Par endroit j’ai hurlé de rire, mais il n’est pas que drôle. Fred Vargas : J’ai lu plusieurs polars d’elle cet été. Vivement recommandé !
Je suis une grande fan de Martin Winckler, et les Trois médecins est probablement celui que j’ai préféré :p
J’ai dû lire un Vargas ya quelque temps, ça m’a pas laissé de souvenir impérissable. Faudrait que je réessaie à l’occasion 🙂
Sur Echo, j’ai le premier recueil et ça part pas trop mal, mais c’est quand même pas aussi bon que SIP… Visiblement le deuxième recueil vient de sortir, je vais l’ajouter dans mon panier Amazon. Sur l’Omnibus, c’est quand même moins cher que d’acheter séparément les 18 volumes. Par contre après c’est un peu lourd sur les genoux. Ca ne battra quand même pas l’intégrale Calvin et Hobbes (11Kg en 3 volumes). Sur Maliki, j’ai un Collector Tome 3 en double quelque part… Sur Boulet, la série Raghnarok ne paie pas de mine mais c’est bien sympa (sauf le dernier, assez bof). Par contre je n’aime pas trop ce qu’il fait avec Donjon Zénith. A et un dernier truc : « Marre des gens qui ne lisent que le blog de Boulet et qui se font passer pour de fins connaisseurs de la BD française moderne. »
Balise : je te conseille vraiment de réessayer Fred Vargas. J’ai commencé par « Dans les bois éternels », que j’ai adoré. Je dirais presque que c’est geekesque 😉
Ah c’est amusant, chez moi on dit « Le gras c’est la vie ». Mais « la viande c’est la force » n’est pas mal, j’y penserai x)