Préparation au TOEFL

Note : ce billet a été écrit AVANT mon passage du TOEFL et a pour base le matériau de préparation que j’ai sous la main. J’essaierai de le mettre à jour ou de faire un billet sur les conditions précises de l’examen… quand je l’aurai passé 🙂

Mise à jour : j’ai publié un deuxième billet intitulé « TOEFL, résultat des courses » avec les impressions post-examen.

J’ai appris avec une joie non dissimulée (ahem) qu’il fallait que je passe un examen d’anglais (on me laisse le choix entre l’IELTS, le TOEFL et le CAE) pour attester d’un niveau C1 d’ici au 18 septembre, début des cours de master à l’ETH.

J’ai déjà passé l’IELTS il y a 10 ans et c’était chiant. Il n’est plus valide parce que ces machins sont valides que deux ans – c’est une rente… Je PEUX comprendre la justification de refaire certifier « régulièrement » si nécessaire. Évidemment, le niveau en langues évolue avec le temps. Mais bon, par exemple, à titre personnel, j’ai beaucoup plus l’occasion de pratiquer mon anglais que, disons, ma conduite automobile. Mon permis de conduire est valable à vie, ma certif d’anglais non. Et pourtant… je risque nettement moins, disons, de tuer quelqu’un avec mon niveau d’anglais. Je crois que je garde mon argument précédent : c’est une rente 🙂

Bref, plutôt par défaut qu’autre chose, je me suis inscrite au TOEFL pour dans deux semaines (et demie). Du coup, je potasse l’examen ; je SAIS que j’ai un niveau d’anglais suffisant pour justifier un C1, mais encore faut il arriver à le faire certifier sur un test qui a ses propres aléas. Et il me faut 100 points sur 120, ce qui est plutôt élevé.

Le TOEFL, de nos jours, est surtout passé dans sa version dite « iBT » (Internet Based Test) – qu’il faut quand même aller passer dans un centre d’examen évidemment – est noté sur 120 points, 30 points par section : compréhension écrite, compréhension orale, expression écrite, expression orale. Donc, en moyenne, il faut que je fasse 25 points sur 30 dans les quatre catégories.

Compréhension écrite

3 à 4 textes d’environ 700 mots à lire, et 36 à 56 questions auxquelles répondre. Les textes sont de type « académique » dans divers domaines qui vont de l’histoire de l’art à la biologie. Après avoir jeté un œil à quelques examens type, je sais qu’il va falloir que je fasse très attention là : les questions sont souvent ambiguës, parfois carrément traîtres. Par contre, la bonne nouvelle, c’est que je viens de voir qu’il y avait plus de questions que de points ; je pensais avoir « droit » à 5 erreurs sur 30 questions pour valider le 25, mais en fait j’ai « droit » à plus d’erreurs que ça. (Plus de questions où se bananer aussi, évidemment, mais j’estime que le nombre de bananages est raisonnablement constant, donc j’augmente ma note si le nombre de questions augmente. Quoi, ça marche pas comme ça ?)

Compréhension orale

De ce que j’ai vu, 6 bandes audio qui varient du « j’ai peur de pas avoir assez de sous pour aller à l’université, qu’est-ce que je peux faire ? » à l’extrait de cours sur n’importe quel sujet académique, et en tout 34 à 51 questions (donc, pareil que pour la compréhension écrite, c’est mis à l’échelle).

De manière générale, J’AIME PAS les tests de compréhension orale. Déjà parce que, de mon point de vue, ils tiennent plus de tests de mémoire/prise de note du bon détail au bon moment que de tests de… ben de compréhension orale, quoi. C’est évidemment particulièrement le cas si les questions ne sont pas données avant la lecture de la bande audio, ce qui est le cas pour le TOEFL.

Et là, mon problème, c’est que je suis pas très douée en prise de notes. Enfin, plus spécifiquement, je suis pas très douée en prise de notes sur un support oral uniquement. S’il y a des slides, un tableau, bref, des trucs comme il y a dans la vraie vie dans la majeure partie des cours et des conférences, ça va plutôt mieux, mais support oral uniquement, j’ai du mal à ne pas perdre le fil. Là où c’est « drôle », c’est qu’en pratique, la seule situation où je me retrouve dans ce genre de cas de « prise de notes à l’oral uniquement », c’est… les tests de compréhension orale en langues. C’est probablement pour ça que je déteste l’exercice qui me paraît probablement le plus artificiel et pénible. Et peut-être le plus aléatoire, aussi. Ce qui est con, parce que j’ai vraiment aucun problème sur le contenu des bandes audio en général.

Expression orale

6 questions, auxquelles il faut répondre en 45 à 60 secondes selon la question. Deux types de questions : deux questions « bateau », heu, pardon, « independent questions » et quatre questions « integrated » : deux « listening/reading/speaking » et deux « listening/speaking ».

La première question demande une description d’un truc « personnel » (thème allant des vacances idéales au prof préféré).
La deuxième propose deux alternatives sur une situation donnée et demande une réponse argumentée sur ce qu’on préfère (« je m’en fous » n’étant probablement pas une réponse valide).
La troisième affiche un petit texte et fait écouter une conversation ; de manière générale le thème tourne autour des réglements ou procédures universitaires, et il faut résumer la position d’une des personnes qui cause et les raisons pour lesquelles la personne en question a l’opinion en question.
La quatrième question porte sur un sujet académique et, là encore, ya un petit texte suivi d’une bande audio, et une question derrière (« expliquez pourquoi, au vu du texte, ce que le prof raconte semble avoir un sens »).
La question 5 passe une bande audio de gens qui causent d’un souci universitaire quelconque, proposent deux solutions, et la tâche est de décrire la situation et d’expliquer ce qui nous paraît la meilleure solution.
La sixième question joue d’abord un extrait de cours dans un domaine quelconque et pose ensuite une question sur le contenu de l’extrait en question (donner les points majeurs, résumer, ce genre de choses).

De manière générale, c’est probablement sur cette partie (la partie orale dans son ensemble) qu’il faut que je bosse le plus : m’entraîner à avoir une opinion sur les trucs dont je me fous 😉 (heu, ça, ça fait 30 ans, c’est pas gagné…), avoir une idée de ce que j’ai le temps de dire en 45 et en 60 secondes, éventuellement préparer quelques trucs pour les sujets « bateau ».

Expression écrite

2 textes à rédiger : une « integrated task » et une « independent writing task ».

L’integrated présente un texte académique, un bout de cours oral, et demande de faire la relation entre les deux, éventuellement de contrer l’un avec l’autre.
L’independent est un « Est-ce que vous êtes d’accord avec l’énoncé suivant », ce à quoi bien évidemment ma première réponse instinctive est « Bin, ça dépend… » et/ou « Oui enfin c’est ptêt un peu plus subtil que ça… » – bref, il va peut-être falloir que je m’entraîne un peu sur des sujets blancs là aussi 🙂 20 minutes pour la première question, 30 pour la deuxième question, et ils attendent apparemment de l’ordre de 300 mots par réponse.

Ça me fait plutôt moins peur que la partie orale, parce qu’au moins il y a le temps de penser, de corriger et de rectifier, c’est pas du « one shot », c’est plus confortable en ce qui me concerne. Ça reste relativement court pour pondre 300 mots, mais ça devrait tout de même aller.

Et le pire de tout sur ce truc là, c’est qu’il faut passer l’expression écrite sur un clavier QWERTY. Et que donc… ben va falloir que je me remette au QWERTY. Et à regarder mon clavier et pas mon écran. Et ça, ÇA, ça fait vraiment chier.

#balisebooks – The Marriage Plot – Jeffrey Eugenides

Post original :
https://plus.google.com/106223694077555758612/posts/3iUFoT2KAET

Le #balisebooks d’aujourd’hui, The Marriage Plot de Jeffrey Eugenides (pas de traduction en français pour l’instant à ma connaissance).

Vous avez peut-être déjà entendu parler de Jeffrey Eugenides – il a écrit Middlesex, qui a eu pas mal de succès (et un Pulitzer) (et qui est un excellent bouquin) et Virgin Suicides – oui, c’est un livre à l’origine, je l’ai préféré au film, mais j’ai peut-être un problème avec Sofia Coppola, pas encore vu un film d’elle que j’ai bien aimé jusqu’ici 🙂

Bref, Marriage Plot. C’est l’histoire d’une fille et de deux garçons, tous fraîchement sortis de l’université : Madeleine (diplôme d’anglais), Leonard (diplôme de bio) et Mitchell (diplôme d’études religieuses/théologie). Mitchell est amoureux de Madeleine qui est amoureuse de Leonard qui est amoureux de Madeleine, mais qui est aussi maniaco-dépressif, ce qui n’est pas facile à vivre tous les jours, à la foi pour Leonard lui-même et pour les gens qui partagent sa vie.

On suit ces personnages pendant les quelques mois/l’année qui suit leur remise de diplômes et dans les flashbacks d’événements précédents ; de manière générale, c’est un exemple typique de ce que j’appelle « un bouquin avec des gens dedans » – on peut pas dire qu’il se passe grand chose, à part la vie quotidienne de gens qui ont peut-être quand même une vie un peu en dehors de l’ordinaire.

J’ai beaucoup aimé, mais c’est clairement pas gai comme livre, voire à certains moments sombre au point de me mettre mal à l’aise. Probablement pas aussi bon que Middlesex, mais vaut clairement d’être lu.

En vrac

Hop, une liste de trucs marrants vus ces derniers jours/semaines/mois. C’est guère que de la « resucée » de Google+, mais comme ça je garde aussi trace de ces trucs là 🙂  Pas vraiment d’ordre, c’est du vrac. Et heu, ya à peu près presque de l’anglais.

bon, j’vais ptêt arrêter là ?

#balisebooks – Deadlocked – Charlaine Harris

Post original : https://plus.google.com/106223694077555758612/posts/9XEgNQJ4XL9

Deadlocked est le dernier tome en date de la série des Sookie Stackhouse de Charlaine Harris (en français traduite sous le titre de série La Communauté du Sud ; Deadlocked n’a pas encore été traduit mais je suppose que ça vient.)

Pour les gens qui ne connaissent pas la série (si vous avez entendu parler de True Blood, c’est une adaptation assez libre des bouquins) : le concept de base est que, depuis l’invention du sang synthétique, les vampires peuvent s’afficher « au grand jour » (bon, d’accord, à la grande nuit). Dans ce contexte, on suit les aventures de Sookie Stackhouse, une serveuse d’une petite ville de Louisiane qui a une certaine tendance à attirer les ennuis, les meurtres et les luttes de pouvoir. L’ensemble de la série se lit bien (du moins en anglais, je ne sais pas comment est la traduction) ; bien évidemment à éviter si vous êtes allergique aux histoires de vampires, mais c’est distrayant et drôle.

Deadlocked est le 12e livre de la série, mais les livres font une taille raisonnable (contrairement à d’autres séries de fantasy que je ne citerai pas :P) ; l’univers est donc à peu près bien défini, on connaît tous les personnages, globalement c’est de la lecture « de confort ». Au sein de la série, j’ai trouvé que celui-ci n’était pas à la hauteur des précédents ; ça reste lisible, mais il manque un certain « je ne sais quoi », peut-être quelques répliques marrantes (bon, j’ai pas mal ri sur la phrase « Claude was standing absolutely still, doing a great imitation of Switzerland »- « Claude se tenait absolument immobile, dans une splendide imitation de la Suisse », mais j’étais dans un tram à Zürich, donc…), peut-être un peu d’action, l’ensemble est plutôt doux-amer/mélancolique, ce qui n’est pas nécessairement une mauvaise chose, mais j’espère que le prochain sera un peu plus gai 🙂

#balisebooks – The Toaster Project – Thomas Thwaites

Post original, en anglais : https://plus.google.com/106223694077555758612/posts/8Q937LtKBRe

Matthias m’a montré le billet de blog d’Alias à propos de The Toaster Project, de Thomas Thwaites (pas de traduction française à ma connaissance) et j’ai trouvé l’idée marrante.

Donc c’est l’histoire de ce type qui, à peu de choses près, s’est réveillé un matin en décidant de faire un grille-pain à partir de rien. Et quand je dis à partir de rien, le but du jeu était d’obtenir du métal et du plastique et de monter le machin à partir de matériaux bruts (genre le minerai de métal, quoi). Ce qui est complètement dingue, mais plutôt dans le genre dingue génial, en ce qui me concerne 🙂 Ce petit bouquin (que j’ai lu en une seule journée, en partie parce que j’ai lu beaucoup ce jour-là, et en partie parce que… c’est un petit bouquin) raconte son épopée, ses succès et ses échecs. C’est très drôle, j’ai ri plus d’une fois, et ça met les choses en perspective, en particulier « mais comment c’est POSSIBLE de vendre un grille-pain pour moins de 4 livres ?? ». Le process général et l’ingéniérie globale du truc est de toute façon plutôt cool.

La fin tire plus sur le côté philosophique et essaie de poser des questions (et d’y répondre) à propos de la validité de la société de consommation dans laquelle nous vivons – ce sont des questions et des points valides, mais c’était un peu décevant après la quête géniale de la fabrication d’un grille-pain o/

Mais bon, dans tous les cas, une lecture instructive, courte et amusante 🙂

#balisebooks – La Face cachée des miroirs – Catherine Fradier

Post original, en français : https://plus.google.com/106223694077555758612/posts/SfQH9vC2J8K

La Face cachée des miroirs de Catherine Fradier est la suite directe de Cristal Défense dont j’ai parlé dans mon billet précédent… enfin, suite directe qui commence 18 mois plus tard. L’Agence de sécurité économique a été démantelée, et ce deuxième tome est à la fois la continuité de l’enquête précédente, une lente reconstruction des personnages (en particulier Éléonore) et une quête de justice, voire de vengeance. Autant l’ambiance du premier tome était « tambour battant », autant ce deuxième tome m’a paru plus calme, plus posé, peut-être plus froid, calculé aussi.

J’ai apprécié, comme dans le premier tome, les personnages, l’impression de crédibilité générale des détails ; l’histoire vient presque en second plan, ce qui n’empêche pas de vouloir savoir comment ça va se finir 😉 Moins de « détails » vraiment perturbants aussi, ce qui je l’avoue me convient mieux. Bref, un chouette second tome, qui se « termine » effectivement ; j’espère néanmoins retrouver des gens dans le troisième tome 🙂

#balisebooks – Cristal Défense – Catherine Fradier

Post original, en français : https://plus.google.com/106223694077555758612/posts/BVLTFV3nDFw

Et du coup qu’il était en français, ben la traduction est allée vite 😛

J’ai un… pas exactement défaut, une particularité ? Quand j’acquiers un bouquin, qu’on me l’offre ou que je l’achète moi-même, il se passe souvent un temps certain entre l’acquisition et le fait que je l’ouvre. Je sais pas trop pourquoi ; je pense que ça vient en partie du fait que je relis beaucoup, et qu’entre une relecture « de confort » et faire confiance à un nouveau bouquin, voire gasp à un nouvel auteur, quand je choisis quoi lire dans ma bibliothèque, suivant l’humeur et la situation, je vais probablement privilégier le confort. Bref, je relis beaucoup, et donc je relis beaucoup.

C’est, il faut bien le dire, un peu gênant quand on m’offre un bouquin (j’adore qu’on m’offre des bouquins, hein !) et que je l’ai toujours pas lu 18 mois plus tard. (Parce qu’en plus il s’est retrouvé paumé au milieu de ma bibliothèque et que je l’ai oublié, étant donné que j’ai une mémoire de poisson rouge amnésique). Note : ne me prêtez jamais de bouquin, en fait, c’est pas une bonne idée si vous voulez les revoir.

Bref, Cristal Défense, si je ne m’abuse, il est dans ma bibliothèque depuis genre Noël. 2010. Cadeau de Janine, qui doit se dire que je suis une belle-fille indigne par moments – et qui m’a offert, pour Noël… 2011, la suite. (Que j’ai d’ailleurs oubliée à Noël, récupérée à Pâques, et qui m’a rappelé l’existence du premier tome). Bref, les circonstances qui font que j’ai attaqué ce bouquin commencent limite à ressembler au bouquin lui-même 😛

Donc, après cette longue et ma foi fort inutile introduction (mais bon, c’est écrit, je vais pas effacer non plus), Cristal Défense. C’est l’histoire d’une agence gouvernementale, l’Agence de Sécurité Économique, et de sa patronne, Éléonore « Léo » de Coursange. L’agence a pour mission de protéger et défendre le patrimoine industriel, scientifique et technologique français. Mais lorsqu’ils se retrouvent à bosser sur/pour une grosse boîte de semences agricoles, ils se retrouvent dans un machin qui les dépasse un peu et qui a des conséquences tragiques.

De manière générale, j’ai beaucoup aimé (d’ailleurs j’ai attaqué la suite le lendemain matin). Les personnages sont chouettes, l’histoire tient en haleine, les détails techniques sont crédibles, le fonctionnement général du truc est crédible aussi. Ya une paire de scènes que je qualifierais de « gore » qui m’ont pas mal dérangée, et les dialogues m’ont souvent paru un peu trop « lisses » pour être honnêtes/réalistes (hey, je cause déjà pas comme ça à l’écrit, alors à l’oral…). J’avais un peu peur de « marronnier » « ouh les vilains fabricants d’OGM », qui est clairement présent, mais qui en pratique fonctionne bien. On se doute assez de ce qu’il va se passer, mais ça n’empêche pas (au contraire même je dirais) le plaisir de la lecture. Attention, la fin est un cliffhanger, donc si vous lisez celui-ci vous partez pour au moins deux tomes 😉 (Je crois que le troisième est prévu.)

#balisebooks – A Whiff of Scandal – Carol Matthews

Post original en anglais : https://plus.google.com/106223694077555758612/posts/iNVpZQXHmaY

Attention, bouquin de fille en approche ! J’ai choisi A Whiff of Scandal, de Carol Matthews (pas de trad en français pour l’instant, à ma connaissance) sur le Kindle Store parce que j’avais plutôt bien aimé, du même auteur, The Chocolate Lovers’ Club, que j’avais choisi uniquement sur son titre (« le club des amateurs de chocolat »… ça se laisse pas passer !)

Bref, c’est un typique « c’est l’histoire d’une fille qui rencontre un garçon », sur une toile de petit village et d’aromathérapie, avec quelques sous-intrigues concernant les gens du village. Je sais pas si j’ai été plus agacée ou amusée du fait que la plupart des personnages ont un nom de plante/de fleur et que les chapitres qui les introduisent indiquent également des propriétés supposées desdites huiles essentielles, mais je crois que ça m’a surtout amusée 😛

De manière générale, un petit bouquin choupi, j’ai ri plusieurs fois, et il m’a fait globalement sourire. Il y a pire à lire 🙂

#balisebooks – The Giver – Lois Lowry

Post original en anglais : https://plus.google.com/106223694077555758612/posts/YxxM228kAaw

Hop, encore un bouquin de littérature jeunesse dystopique : The Giver, de Lois Lowry, traduit en français sous le titre Le Passeur (à l’École des Loisirs). J’ai acheté celui-là sur le Kindle Store parce que Matched (dont j’ai parlé précédemment) y a été beaucoup comparé. Et effectivement, la société dépeinte est assez similaire, mais plutôt moins détaillée. On y suit l’histoire de Jonas qui, à son 12e anniversaire, a été choisi pour devenir le prochain dépositaire de mémoires de la société en question : c’est lui qui garde les mémoires de toute l’histoire humaine, des descentes de luges aux guerres.

Le truc rigolo, c’est que je me suis rendue compte en lisant que j’avais lu ce livre il y a des années – mais en français, d’où le fait que le titre anglais ne m’ait rien rappelé. Et l’autre truc marrant, c’est que je ne me souvenais pas de l’histoire. Mais dès les premières pages, une foule de détails m’a vraiment rappelé quelque chose… des petits détails, mais c’est ce qui m’était resté en mémoire. Je ne sais pas trop qu’en déduire, mais j’ai trouvé le fait intéressant.

De manière générale, je n’ai cependant pas pensé grand chose de cette relecture. Je crois qu’il y a une raison pour laquelle je ne me souvenais pas de l’histoire : il n’y en a pas beaucoup, et le livre se termine un peu en queue de poisson, c’est un peu décevant. J’ai vu qu’il y avait une suite dans le même univers, j’y jetterai peut-être un œil à l’occasion (quand bien même ça ne serait que pour compenser la fin décevante de celui-ci :P).

Élections législatives en Suisse – un doux bordel…

Cette année, pour la première fois, les français à l’étranger élisent des députés à l’Assemblée Nationale. Je dépends de la 6e circonscription, celle de Suisse/Liechtenstein, et nous avons un splendide 21 candidats parmi lesquels choisir (joie.)

À titre, je suppose, de test, trois options nous sont proposées pour voter :

  • le vote à l’urne au consulat
  • le vote électronique par Internet
  • le vote par correspondance

Je ne rentrerai même pas dans le débat du vote électronique par Internet, ya plein de gens qui en causent mieux que moi, mais il n’a jamais été question pour moi de voter par ce biais. Il y a plein d’arguments contre, voir par exemple le débat sur linuxfr qui en donne déjà un certain nombre.

Le vote par correspondance est… de mon point de vue à peine moins douteux – moins de failles « techniques » peut-être, mais niveau « garantie que mon vote à moi se retrouve dans l’urne et compté », c’est douteux.

Là-dessus, on peut pas vraiment dire qu’ils nous facilitent les choses non plus. J’ai reçu l’enveloppe de vote aujourd’hui (elle est datée du 15, pas de cachet de la poste sur l’enveloppe) ; si je veux que mon bulletin soit pris en compte, il faut qu’il arrive au consulat avant vendredi (après-demain, donc) à midi. J’aime beaucoup la poste suisse et l’envoyer en prioritaire devrait garantir que ça arrive à temps, mais c’est limite. Le courrier que j’ai reçu donne également des instructions pour le vote par Internet, fermé depuis hier midi. Bon, vu le spam qu’on a eu par ailleurs sur le sujet, je veux bien laisser passer ça.

Sur les 21 candidats, j’ai reçu 16 professions de foi et 14 bulletins. A priori, c’est pas vraiment un problème (je me suis renseignée après avoir râlé) ; j’ai même appris que, toujours a priori, on peut imprimer ses propres bulletins de vote pour autant qu’ils répondent aux spécifications légales (papier blanc, format kivabien, nom lisible, tout ça). D’autant plus que l’impression des bulletins est à la charge des candidats ; je présume qu’il en est de même pour les professions de foi (mais j’ai rien trouvé sur le sujet). Cela dit, une liste complète de tous les candidats et de leur affiliation me paraîtrait au moins… chais pas, une bonne idée ?

Bref, si je veux voter par correspondance, il faut que j’aille à la chasse aux professions de foi manquantes, que je me lise les 21, qu’éventuellement j’imprime un bulletin de vote au bon format, que je fasse une copie de ma pièce d’identité pour la mettre avec dans l’enveloppe extérieure, que je poste tout ça, que ça arrive dans moins de 48h au consulat, et avec un peu de chance mon vote sera pris en compte.

Bref, dimanche, j’irai mettre un bulletin dans l’urne transparente au consulat.