Post original, en français : https://plus.google.com/106223694077555758612/posts/BVLTFV3nDFw
Et du coup qu’il était en français, ben la traduction est allée vite 😛
J’ai un… pas exactement défaut, une particularité ? Quand j’acquiers un bouquin, qu’on me l’offre ou que je l’achète moi-même, il se passe souvent un temps certain entre l’acquisition et le fait que je l’ouvre. Je sais pas trop pourquoi ; je pense que ça vient en partie du fait que je relis beaucoup, et qu’entre une relecture « de confort » et faire confiance à un nouveau bouquin, voire gasp à un nouvel auteur, quand je choisis quoi lire dans ma bibliothèque, suivant l’humeur et la situation, je vais probablement privilégier le confort. Bref, je relis beaucoup, et donc je relis beaucoup.
C’est, il faut bien le dire, un peu gênant quand on m’offre un bouquin (j’adore qu’on m’offre des bouquins, hein !) et que je l’ai toujours pas lu 18 mois plus tard. (Parce qu’en plus il s’est retrouvé paumé au milieu de ma bibliothèque et que je l’ai oublié, étant donné que j’ai une mémoire de poisson rouge amnésique). Note : ne me prêtez jamais de bouquin, en fait, c’est pas une bonne idée si vous voulez les revoir.
Bref, Cristal Défense, si je ne m’abuse, il est dans ma bibliothèque depuis genre Noël. 2010. Cadeau de Janine, qui doit se dire que je suis une belle-fille indigne par moments – et qui m’a offert, pour Noël… 2011, la suite. (Que j’ai d’ailleurs oubliée à Noël, récupérée à Pâques, et qui m’a rappelé l’existence du premier tome). Bref, les circonstances qui font que j’ai attaqué ce bouquin commencent limite à ressembler au bouquin lui-même 😛
Donc, après cette longue et ma foi fort inutile introduction (mais bon, c’est écrit, je vais pas effacer non plus), Cristal Défense. C’est l’histoire d’une agence gouvernementale, l’Agence de Sécurité Économique, et de sa patronne, Éléonore « Léo » de Coursange. L’agence a pour mission de protéger et défendre le patrimoine industriel, scientifique et technologique français. Mais lorsqu’ils se retrouvent à bosser sur/pour une grosse boîte de semences agricoles, ils se retrouvent dans un machin qui les dépasse un peu et qui a des conséquences tragiques.
De manière générale, j’ai beaucoup aimé (d’ailleurs j’ai attaqué la suite le lendemain matin). Les personnages sont chouettes, l’histoire tient en haleine, les détails techniques sont crédibles, le fonctionnement général du truc est crédible aussi. Ya une paire de scènes que je qualifierais de « gore » qui m’ont pas mal dérangée, et les dialogues m’ont souvent paru un peu trop « lisses » pour être honnêtes/réalistes (hey, je cause déjà pas comme ça à l’écrit, alors à l’oral…). J’avais un peu peur de « marronnier » « ouh les vilains fabricants d’OGM », qui est clairement présent, mais qui en pratique fonctionne bien. On se doute assez de ce qu’il va se passer, mais ça n’empêche pas (au contraire même je dirais) le plaisir de la lecture. Attention, la fin est un cliffhanger, donc si vous lisez celui-ci vous partez pour au moins deux tomes 😉 (Je crois que le troisième est prévu.)