Mon formulaire d’examen

Puisqu’il suffit visiblement d’écrire pour avoir des choses à écrire, je viens de mettre en ligne la version courante de mon « formulaire d’examen » – le truc qui me sert de « doudou » et de référence rapide pour les trucs que je suis susceptible d’utiliser et d’avoir oubliés (parce que j’ai pas de mémoire ou parce que je panique). C’est évidemment relativement personnel, et je pense être la seule personne au monde à mettre une table de multiplication sur ce genre de trucs, mais, bon, je trouve ça rigolo de manière générale de voir ce genre de choses, donc peut-être que ça peut en amuser d’autres.

Le machin est là : formulaire d’examens, en anglais et en maths dans le texte 🙂

(Pour la petite histoire sur les tables de mult’, je me souviens avoir eu beaucoup de mal à les apprendre. J’ai aussi comme souvenir, mais c’est peut-être du souvenir regénéré a posteriori, d’avoir codé un machin en Basic pour m’interroger sur mes tables de mult’ :P)

Bon, et peut-être plus utile, mon collègue Haffi vient de me signaler une Theoretical Computer Science Cheat Sheet, qui est un peu très amour, en fait. Voilà, pour la complétude de la chose 🙂

#balisebooks – Matched / Crossed – Ally Condie

Posts originaux :
https://plus.google.com/u/0/106223694077555758612/posts/e8HS11q7WSJ
https://plus.google.com/u/0/106223694077555758612/posts/1gC4vkBUmBG

Matched et Crossed d’Ally Condie sont les deux premiers tomes d’une trilogie ; le tome 3 est prévu en novembre 2012 en anglais. Ils ont été traduits en France sous les titres Promise et Insoumise, respectivement.

J’ai choisi le premier tome dans le Kindle Store parce que ça semblait être un truc facile à lire dans un monde dystopique – ce qui semblait être un bon mélange 🙂

Le premier tome, Matched, est l’histoire de Cassia, une jeune fille de 17 ans. Et à 17 ans, quand on vit dans la Société, on est Promis (d’où le titre) à un partenaire et on se voit attribuer une « vocation ». Mais la cérémonie de Cassia a un bug – elle voit un autre garçon que son Promis « officiel ». Et évidemment, là-dessus, la société commence à ne plus fonctionner exactement comme elle le devrait…

Le deuxième tome, Crossed, se déroule dans une toute autre atmosphère. Le premier se déroulait dans l’atmosphère lisse et bien contrôlée de la Société. Le deuxième tome se déroule dans les Provinces Lointaines – l’ambiance est plutôt au désert traversé par des rivières empoisonnées. Un endroit charmant, quoi. Pour les joueurs de WoW, ça m’a un peu fait penser à la zone Hellfire Peninsula/Péninsule des flammes infernales 😛
En termes d’intrigue, Ky a été envoyé à la guerre par la Société ; Cassia est bien décidée à le retrouver ; et le tout a pour toile de fond le Soulèvement, i.e. la rébellion contre la Société. L’histoire est racontée alternativement du point de vue de Cassia et de Ky.

Il paraît que c’est une série de « littérature jeunesse » (young adult fiction, ça correspond à ça, non ?) – bon, je ne suis pas exactement sûre de savoir ce à quoi ça correspond, j’ai pas l’impression que mes habitudes de lecture aient changé tant que ça depuis, mettons, mes 15 ans. C’est parfois dégoulinant de bons sentiments, mais j’ai bien aimé la description de la dystopie dans le premier tome (bon, j’aime bien ces parties là en général, je suis toujours impressionnée que des gens soient capables d’inventer et de décrire un univers qui se tient, du moins suffisamment pour moi 🙂 ).
J’ai moins aimé le second tome qui fait plus « tome de transition » entre le tome 1 et ce que je présume va être le tome 3 – j’ai trouvé que ça tirait un peu à la ligne. J’attends cependant avec une certaine impatience le tome 3, je me demande où tout ça va mener 🙂

#balisebooks – Da Vinci Code – Dan Brown

Post original, en anglais : https://plus.google.com/106223694077555758612/posts/7j7MJtTpoA2

Pour mon premier billet #balisebooks, j’ai donc lu, 9 ans après sa sortie et probablement 8 ans après le reste du monde, Da Vinci Code de Dan Brown. Je l’avais acheté il y a quelques années chez un bouquiniste, et j’ai fini par l’ouvrir début avril. Je m’attendais à un truc vraiment affreux, mais j’ai en fait bien aimé. À mon avis, c’est un thriller tout à fait décent. Je comprends définitivement les réactions et les commentaires négatifs qu’il a eu à sa sortie, mais le tout m’a plutôt amusée. J’ai été un peu agacée par les ficelles éhontées (laisser les personnages causer pendant des chapitres à propos d’un truc et ne pas laisser le lecteur dans la confidence, avoir un certain nombre de trucs complètement évidents que le lecteur est forcé de piger avant que les personnages le fassent – pour qu’il se sente donc super intelligent, des trucs comme ça), mais j’ai trouvé ça divertissant et je voulais savoir la suite. La fin m’a paru un peu bâclée, mais pas à un point qui m’a vraiment agacée. Globalement, je suis contente de l’avoir lu, et il est possible que je le relise d’ici quelques années 🙂

Les #balisebooks, en français

Bon, ce blog était plus qu’en jachère depuis longtemps ; apparemment pas grand chose à dire ces temps-ci (je ferai ptêt un billet à l’occasion sur Les Aventures de Balise à l’ETHZ), ou alors je les dis ailleurs 🙂

Un des « ailleurs » sur lesquels j’écris beaucoup ces temps-ci est mon compte Google+, et en particulier j’y ai commencé une série de posts taggés #balisebooks, où je cause de ce que je lis. Et comme j’écris là-bas en anglais et que je me dis que je pourrais les transcrire ici en français pour les gens qui préfèrent me lire en français (j’ai surtout des gens qui lisent l’anglais, et beaucoup qui ne lisent pas du tout le français, qui me suivent sur G+… d’où le choix d’y causer majoritairement en françaisanglais (merci Delphine pour la correction)).

Bref, pour le paragraphe introductif en français : « Il se trouve que je lis pas mal (bon pas TANT QUE ÇA, mais j’ai mesuré plus de 2000 pages en janvier, donc c’est pas négligeable non plus). J’ai beaucoup de mal à donner une opinion sur un livre, ou à faire un billet qui ne gâche pas la moitié de l’histoire tout en restant plus informative que « c’est l’histoire d’un mec », mais je me suis dit que j’allais essayer de faire ça un peu plus souvent. J’ai un faible coupable pour pas mal de bouquins qui ont assez mauvaise réputation (oui, j’ai lu les 4 tomes de Twilight. Et j’ai pas détesté :P), mais bon 🙂 Je suis bon public, et j’aime bien les bouquins qui se lisent facilement. Et je relis mes bouquins plusieurs fois. Bref, voici #balisebooks, because I can. »

Donc, voilà, je vais parler de bouquins dans les billets qui suivent, histoire peut-être de rendre un peu de vie à ce blog, et histoire d’avoir du contenu qui a un peut-être peu plus de pérennité qu’un post G+.

Renommage de dossiers de photos

Je me souvienais avoir tweeté cette ligne de Bash il ya a quelque temps. En ayant besoin aujourd’hui, je l’ai donc cherchée. Le truc de recherche de Twitter craint assez, donc j’ai pris l’option bourrine mais néanmoins couronnée de succès : j’ai collé le RSS de mon Twitter dans Google Reader et fait une recherche dans Google Reader. Même pas dur 😉

Du coup, pour la prochaine fois que je la cherche, la voici :

for i in *_*; do mv $i 2010-`expr substr $i 7 2`-`expr substr $i 5 2`; done

Pour la sémantique, ben… mon appareil photo Pentax enregistre les photos sous un dossier XXX_jj-mm où XXX est un numéro incrémenté pour chaque jour de prise de vue, en commençant à 100, et en commençant à 100 à chaque fois que la carte mémoire est vidée, jj le jour, mm le mois. Je renomme donc mes dossiers de photo en 2010-mm-jj (et faudra que j’update la ligne dans quelques mois, dur.)

Ya probablement plus élégant, mais ça ça marche 😉

J’aurais probablement aussi pu ouvrir le manuel de l’appareil photo pour voir s’il y avait moyen de modifier le nom des répertoires créés.

Bah…

Figurines et autres divagations

Je me suis rendue compte hier que ça faisait bien longtemps que je n’avais rien écrit ici… Donc, pour ceux qui n’ont pas d’autre contact avec moi que via ce blog, oui, je suis toujours vivante 😉

À part ça… ben j’ai fait des trucs divers et généralement variés, incluant, dans un ordre non pertinent :

  • bouquiner
  • jouer à WoW (dramatique)
  • peindre des figurines et jouer à Warhammer 40K
  • jouer à D&D 4E
  • cuisiner
  • bosser (oui, un peu quand même)
  • faire un poil de volontariat
  • socialiser
  • jouer avec mon Pentax
  • dire des conneries sur Twitter et Facebook
  • regarder des films zet des séries (mon abonnement récent à dvdfly me permet de réparer mes lacunes culturelles importantes)

(Au départ, je voulais faire un billet sur nos débuts à Warhammer 40K… Non, je ne divague pas !) (bon, d’accord.)

Donc, Warhammer 40K. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un jeu tout en finesse et en délicatesse : deux armées de N figurines, un jeu de règles, une table, et BASTOOOON. Plus d’informations sur le site de Games Workshop. Monsieur le Chien a d’ailleurs fait une planche assez bien vue sur le sujet 😉

Tout a commencé par une journée quelconque de je sais plus quand où Pierre et moi faisions la tournée des boutiques de jeux parisiennes. Et là, le drame, je me souviens d’un Games Workshop pas bien loin du boulevard Saint-Michel. Curieux plus qu’autre chose (bon, Pierre avait quand même plus ou moins l’intention d’investir dans un bouquin de règles pour utiliser ses figurines de Space Crusade, c’était donc pas SI innocent que ça. On est repartis de la boutique avec une boîte d’Assaut sur Black Reach, une boîte de peinture de base et une bombe de sous-couche noire. Il faut dire qu’on avait eu droit à une démo de peinture et une démo de partie – ya pas à dire, ils savent y faire 😉 (Et nous sommes faiiiibles). Depuis, on a racheté un détachement ork et un détachement space marines, de multiples peintures, des pinceaux, des lavis, des figurines individuelles, un bouquin de règles supplémentaire (avec le fluff, et en anglais), les codex pour les deux armées…

Première conclusion : ce truc est un gouffre financier.

Depuis, on colle (parce qu’il faut coller les figurines pour jouer avec), on peint (avec une régularité plus discutable), et on joue… généralement le WE, avec des WE avec et des WE sans. Et on essaie de maîtriser les règles.

Deuxième conclusion : les règles de ce truc sont complexes. Et parfois pas tout à fait suffisamment claires – mais vue la complexité du truc, honnêtement, pas vraiment de quoi se plaindre. Ça submerge un peu au début, mais en prenant les trucs petit à petit on finit par s’en sortir. Conseil : ne pas essayer de commencer avec une partie à 1500 points et des terrains complexes. Déjà essayer de piger les règles de base avec une unité de chaque côté, c’est déjà pas mal. Note au passage : investir dans les Codex (bouquins de règles spécifiques aux armées) est lourdement conseillé. Les choses y sont nettement plus claires – et l’ajout de règles spécifiques évite l’impression « Warcraft » avec deux armées fondamentalement identiques à la couleur du sprite près. Notons au passage que les traductions françaises sont excellentes.

Troisième conclusion : c’est vraiment un fichu bon jeu. L’équilibre général du truc est tout bonnement bluffant. En gros, chaque figurine et chaque unité se voit associer un nombre de points (avec des modificateurs pour les options) et, pour construire les armées, on choisit un nombre de points et chacun fait sa tambouille dans son coin. Et c’est réellement très, très bien fichu. Chaque unité est un compromis, et tout ça se compense superbement. Impossible de savoir en voyant la table initiale qui va péter la tronche de l’autre. Même si évidemment, c’est les orks qui vont gagner.

Quatrième conclusion : on a dans un coin de dépôt Git un début d’ébauche d’outil pour aider à la construction des armées et à l’impression des fiches d’armées, parce que ça reste assez imbitable 😉

Quant à la peinture… J’avoue que j’ai toujours admiré les gens qui peignent les figurines. Une belle figurine bien peinte, c’est vraiment un truc qui m’impressionne. Du coup, j’ai toujours un peu voulu essayer, sans vraiment avoir l’occasion. Et avec la vague impression que de toute façon je n’arriverai qu’à faire un pleurk sans nom. Et finalement… Bon, ceux qui me connaissent savent que je ne brille pas par mon soin ni par mes talents artistiques. Mon jugement est évidemment modifié par ça. Mais avoir un truc qui a une gueule décente, même pour moi, c’est faisable. Une paire de remarques :

  • Les couleurs foncées pardonnent plus que les couleurs claires.
  • Un bon pinceau (voire plusieurs bons pinceaux) aide beaucoup. Les pinceaux Citadel sont bien mais chers ; les pinceaux Revell qu’on a achetés pour voir étaient très bon marché mais valaient vraiment pas plus.
  • Les peintures métalliques sont chiantes à mélanger (mais ça rend bien).
  • On n’a pas vu de différence de qualité entre les peintures Citadel et Revell. Évidemment, les teintes et les noms de teintes sont pas les mêmes.
  • Le brossage à sec plus clair améliore grandement l’aspect des figurines.
  • L’utilisation de lavis est encore plus drastique de ce point de vue : ça rend VRAIMENT ouachement mieux.

Voilà voilà, c’était quelques remarques en vrac…

Ah, et bien sûr… WAAAAAAAAGH!

Moisson du salon du livre 2010

J’ai encore pas été très sage cette année. Dans l’ordre complètement aléatoire de la pile sortie du sac à dos :

  1. Un crayon dans le cœur… de Laurel
  2. Pas de panique ! de Neil Gaiman
  3. Les dames à la licorne de Barjavel
  4. Homme qui pleure et Walkyries de Monsieur le Chien
  5. Ce que les hommes ne savent pas de Lucía Etxebarria
  6. Cosmofobia de Lucía Etxebarria
  7. Mon gras et moi de Gally
  8. L’invention de la culture hétérosexuelle de Louis-Georges Tin
  9. Cancres Ltd & Cie de Tom Sharpe (une anthologie regroupant Porterhous, Panique à Portehouse, Le Cru de la comptesse et Fumiers et Cie)
  10. Moi vivant, vous n’aurez jamais de pauses de Leslie Plée
  11. Les vents du changement d’Isaac Asimov (un recueil de nouvelles qui ne me disait rien, mais je suis pas sûre de pas l’avoir déjà)
  12. Les meilleures rillettes de Stéphanie Blanquet (oui, je sais, VU)
  13. Le blog de Frantico
  14. Maquette et mise en pages de David Dabner
  15. Le vrai goût de New York en 50 recettes de Jean-Louis André et Jean-François Mallet
  16. Mathématiques pour le plaisir de Jean-Paul Delahaye (c’est une reprise de ses chroniques de Pour la Science)
  17. Lord of Burger*** d’Arleston, Alwett, Barbucci, Balak, Zimbra et Andry
  18. Les Veufs Noirs d’Asimov o/ o/ o/ qui vient d’être réédité en intégrale (Le Club des Veufs Noirs, Retour au club des Veufs Noirs, Casse-tête au club des Veufs Noirs, À table avec les Veufs Noirs et Puzzle au club des Veufs Noirs) chez Omnibus.

Et une dédicace sur mon Chœur des femmes de Martin Winckler, mais celui-là je l’avais déjà donc ça compte pas.

Même pas 20 bouquins. J’ai été sage, en fait O:-) J’aurai de la lecture dans le TGV du retour…

Comment j’ai failli me faire p0wn par un scam imbécile

Il faut tout d’abord que je fasse une confession : je suis sur Facebook, et j’y suis même relativement accro. Mais ce soir, il m’est arrivé une mésaventure pas agréable, qui heureusement s’est bien terminée (oui, je suis pas très douée en suspense, je spoile à mort, bref. Bon, le titre du billet est un peu un give-away aussi, je suis nulle en titres.)

Une copine m’attrape sur Facebook ce soir (le tout en anglais, bref) : « Salut, ça va ?
— Voui et toi ?
— Ben moi pas trop.
— Ah ? T’es malade ?
— Nan. Par contre je sais pas si tu as entendu, mais je suis bloquée à Londres.
— Ah non je savais pas. Problème d’avion ?
— Non, en fait on s’est fait voler nos trucs à l’hôtel.
— Oh merde.
— Et le pire c’est qu’on s’est fait menacer avec un flingue.
— !!! je suis super désolée, ça a dû être affreux »

(À ce stade, la Balise ne se doute de rien.)

« Heureusement, on a encore nos passeports. »

J’avoue avoir réfléchi, et m’être dit que oui, elle avait besoin d’une pièce d’identité pour rentrer, puisqu’il fallait qu’elle rentre dans la zone Schenghen dont le Royaume-Uni ne fait pas partie. Et puis pour prendre l’avion, tout ça. J’avais même pensé à ça avant, quand « elle » m’avait dit qu’elle était bloquée pour cause de braquage : « ouais, plus de papiers d’identité pour rentrer, ça va être la lutte » (la copine en question est de nationalité états-unienne, ce qui aide pas nécessairement, du moins dans mon imagination).

La discussion continue :

« Ah ben c’est toujours ça (de toujours avoir son passeport).
— Oui, par contre j’ai besoin de ton aide pour rentrer. J’ai besoin de cash pour rentrer à la maison, je promets de te le rendre dès que je reviens. »

Là, la Balise se dit quand même que ya un truc qui pue.

« Heu, j’ai rien contre dans le principe, mais j’aimerais quand même bien que tu me prouves de manière au moins minimale que c’est bien toi et pas quelqu’un d’autre qui aurait piqué tes identifiants Facebook.
— Non mais si tu m’envoies des sous ça sera à mon nom et à mon adresse à Londres ! »

Là, la Balise se souvient avoir lu des trucs à propos de Western Union et du fait que t’as intérêt à être très, très sûr de ton coup avant d’envoyer du pognon par ce biais là. La Balise demande à son mari « dis voir, chuis embêtée, ya soi-disant ma copine qu’est à Londres qui me réclame du cash sur Facebook. ». Le mari qui ne connaît pas la copine et qui n’a pas le prétexte émotif de se dire « oui mais mais mais si c’était vrai ?? » confirme que c’est très, très, très probablement un scam. D’autant plus que la personne en face ne répond pas à ma demande d’identification. À peu près n’importe quoi aurait pu faire l’affaire, on s’était vues avec la copine en question la semaine d’avant ou il y a quinze jours, c’était… pas très compliqué, je pense. Mais je me disais quand même dans un coin de ma tête que je sais pas à quel point j’aurais été traumatisée dans la situation décrite ! Je me suis même excusée vis-à-vis de la personne en face de ma paranoïa et de mes soupçons…

Envoi d’un mail à la copine (et à son époux, au cas où le mail aurait été compromis aussi) – réponse rapide, tout va bien, c’était effectivement un scam, et elle s’était fait hijacker son Facebook.

Bref, j’ai la très désagréable impression que j’aurais pu me faire avoir. Et j’ose me targuer d’avoir une certaine compétence sur ce genre de conneries. Je suis pas vraiment fière de moi. Surtout qu’à la réflexion, c’était parfaitement illogique de s’adresser à moi : on se connaît pas plus que ça finalement, et je sais qu’elle a de la famille qui pourrait l’aider dans ce genre de situation. Bref… quelques fois, je me dis que je devrais être plus paranoïaque que je ne le suis (et je suis tout de même contente de l’avoir été suffisamment cette fois). C’est un conseil valable pour tout le monde je crois… sur Internet, personne ne sait que tu es un chien.

Et j’ai une envie soudaine de changer tous mes mots de passe.

09/02/10 – Froid polaire à Anvers

Je crois qu’on se souviendra à jamais d’Anvers comme « RHAAAAAA FAIT FROID ». -4, un vent glacial, et en plus mon pull et mon tshirt étaient un poil trop petits et arrêtaient pas de remonter. Gla.

Pour notre itinéraire, c’est là : ici

Sinon bah heu.. Anvers, c’est joli. On est sortis de la gare, on a flâné devant les vitrines des vendeurs de diamants (ça brille !). Et heu, globalement, on s’est baladés, quoi. On a déjeuné au Grand Café Horta, un bon choix, la sole meunière était délicieuse et le soufflé au chocolat assez awesome. Ah, et on est aussi passés à Delhaize acheter de la pâte à spéculoos crunchy. J’espère que ça sera bon !

On a visité l’église Sint-Carolus, une église baroque – c’est limite beau à force d’être laid :p On a aussi visité la cathédrale, dans un tout autre style, et plutôt impressionnante. Le boulot de restauration en cours a l’air titanesque.

Et sinon, on a marché dans la ville jusqu’à la grand-place et jusqu’au canal, et on a eu froid. Mais c’est joli tout de même.

Et ce soir on a dîné au Saint-Germain à Bruxelles, quasiment en face de notre hôtel et hautement conseillé : tout ce qu’on a mangé (carpaccio de bœuf, tartare de saumon, bar sur lit de fenouil, tartiflette, crème brûlée, mousse au chocolat) était très bon et l’ambiance du restaurant tout à fait sympathique. J’ai un peu regretté le côté très classique de la tarte des desserts, mais c’était bien.

Bon, et sur ce, j’ai un rhume (que j’avais déjà en partant à Anvers, hein, mais qui s’est pas arrangé), donc je vais aller dormir.

Demain on reprend l’avion.

08/02/10

(on sera prié d’excuser les typos, j’ai deux Rocheforts dans le sang)

Après le FOSDEM, on est aujourd’hui restés à Bruxelles. Là encore, on s’est basés sur le tour du guide, donc pas une grande originalité (d’autant plus qu’on était fatigués), mais une bonne petite balade.

Départ de la Grand’Place, on a enfin été voir le Mannekenpis – j’avais dans l’idée qu’il serait plus gros que ça, c’est tout petit ! Je me demande bien comment ce truc est arrivé au statut d’icône de la ville, voire de la Belgique… amusant.

Après bah… on a marché. On s’est arrêtés Place du Grand Sablon, on a déjeuné au Pain Quotidien (dont la carte est en fait assez différente de celle de Bruxelles). On a mangé un dessert chez Wittamer, c’était très bon, mais j’ai pas réussi à finir ! (Au grand bonheur de Pierre). J’ai acheté un piti cadeau pour ma moman – c’est pas du chocolat, mais ça m’a fait marrer. Maman, tu verras bien quoi que c’est ! 😀

On a continué à se balader, on a vu une statut de Mercator (celui des cartes, là), le palais royal, une église qui ressemblait à un temple romain, des églises et une cathédrale, un bâtiment recouvert de lanternes chinoises… Et on a fini notre tour sur la grand’place, où on est passés chez Galler, pour acheter du consommable (yen a qui rentre en France). J’ai fait quelques photos, dont même quelques unes sympa.

On est rentrés à l’hôtel vers 16h30, et là je dois dire qu’on a loqué jusqu’au dîner (yen a même un qui a dormi). Pour le dîner, on a rejoint Valentine en ville, on a mangé à la Fin de siècle du côté de la Bourse : simple, efficace, très bon, et un choix de bières basique mais efficace (d’où les deux Rochefort du début de post).

Et là, bin on est rentrées, et je crois qu’on va aller dormir. Demain, Anvers !