Illumination pré-caféinée

La journée commence bien : j’ai déjà eu une illumination avant le café. Soit un répertoire contenant BEAUCOUP de fichiers. Supposons qu’on veuille copier le contenu du répertoire de BEAUCOUP de fichiers vers un autre répertoire. Évidemment, cp blah/* coin/, ça rebalance un ETROPDARGUMENTSBANANE. Donc là on fait un truc de ce genre là :

 Balise> question idiote shell  Balise> mmmh        * Balise re-rtfm un coup avant

suivi d’un man cp, qui parle de l’option --target-directory.

Et là, c’est magique :

 $ cd blah  $ ls | xargs cp --target-directory ../coin/

Halleluja !

Et sur ce, café.

Et une VM NetBSD, une !

Bon, l’a fallu que j’installe une VM NetBSD pour faire mumuse avec un lutin… (enfin, tenter de faire mumuse.).

Donc, le classique

qemu-create netbsd 6G

L’install par

kvm -m 512 -cdrom i386cd-4.0.1.iso -boot d netbsd

Ça déroule l’install, pas de problème.

Premier boot, pas de carte réseau, un ptit bonjour à mon amie Google, on ajoute un -no-acpi (et un dhclient=yes dans le rc.conf). Ça boote, ya du réseau, mais ça vomit des trucs genre watchdog timeout toutes les 5 sec, moche.

Le boot final après quelques tests devient donc

kvm -m 512 -no-acpi -net nic,model=pcnet -net user netbsd

Bon, première étape, installer du bépoè à l’intérieur dedans de la VM. Pour ça, commencer par wget……. merde, commencer par installer wget. Râler parce que le machin essaie de se connecter en IPv6, finir par faire un export porcho de type PKG_PATH=ftp://ftp4.netbsd.org/pub/NetBSD/packages/4.0/i386/, pkg_add wget, ouf.

Donc, wget http://download.tuxfamily.org/dvorak/wscons/fr-dvorak-bepo-wscons-1.0rc2.tgz, paf, voilà. Détargézèder, et la commande magique :

wsconsctl -w map+="`cat fr-dvorak-bepo.map`"

Et voilà, on peut travailler !!

Et donc, la bête

Vla donc la babasse que j’ai achetée et montée… Les pièces, d’abord :

Donc dedans nous avons :

  • Un processeur AMD Phenom X4 9350e, 2.0GHz, donc 4 cœurs à 2Ghz. Avantage du machin : il ne consomme « que » 65W en pointe (pour ceux qui trouvent que ça fait déjà pas mal, je signalerai que les machins qui consomment 95 voire 125W en pointe sont monnaie courante de nos jours) (et que je voulais de toutes façons un X4) (et la conso en pas pointe est, il paraît, également moindre) (bref).
  • Une carte mère Asus M3A78 PRO – pas grand chose à en dire, de toutes façons de nos jours les cartes mères font toutes aussi le café, alors… Ah si, je note que la carte son intégrée me semble meilleure que mon ancienne SBLive. Tout se perd.
  • De la RAM Crucial Ballistix Tracer, en 2x2GB DDR800 (oui, ça fait 1GB par cœur. Un minimum quoi 🙂 ).
  • Une carte vidéo Club3D HD 3650 Passive Heatpipe, PCI-E, 512MB. J’en visais une 3850 chez Sapphire, mais ils l’avaient plus, donc je me suis rabattue sur celle-là. C’est de l’ATI sur chip RV635. D’aucuns se moqueront en me disant qu’on a pas idée d’acheter de l’ATI sous Linux, ce à quoi je répondrai qu’en termes de matériel, entre acheter chez quelqu’un qui libère ses specs et chez quelqu’un qui le fait pas, le calcul est chez moi vite fait.
  • Les disques durs, j’ai récupéré les anciens. Donc ya un 80G pour le / et un 500G pour le /home, les deux en Western Digital, rien de spécial.
  • La tour est une Antec Atlas Server, avec une alime de (kof) 550W.

Et une fois monté, de dehors ça donne ça :

Et de dedans :

Vous noterez les leds rouges sur les barettes de RAM et l’énorme radiateur de la carte graphique, d’un goût très sûr :p

Niveau système, une Arch en 64bits, ça marche bien, et même Adobe a sorti un bidule Flash 10 Linux 64bits Linux récemment, donc j’ai pas de souci avec, la belle vie.

N’empêche qu’avec ça je peux enfin lancer trois machines virtuelles en même temps sans que ça plante la babasse, et même sans trop le sentir sur l’hôte. Et ça, c’est priceless.

WoWeries en tous genre

Après avoir changé de PC (photos et config dans le prochain post), est venu le problème de jouer à WoW. Parce que bon, quand même.

Concept amusant : 64bits + Wine + ATI récente = un paquet d’emmerdes.

Déjà avant toute chose, je tiens à supprimer des commentaires sur le fait qu’il faut être neuneu pour acheter de l’ATI sous Linux et que les drivers NVIDIA marchent quand même bien mieux : vus les comportements respectifs des deux boîtes vis-à-vis du LL (ouverture des specs vs en gros rien) il est hors de question que j’achète du NVIDIA.

Ceci étant dit, j’ai installé la dernière version de Wine fournie pour Arch x86_64 (en paquet AUR) (soit la 1.1.9), les derniers drivers Catalyst (fglrx 8.11), et j’ai tenté de lancer WoW. Fail, aussi bien en OpenGL qu’en Direct3D. Enfin, semi-fail : j’ai 3 fps en D3D (injouable) et un écran noir avec un curseur main en OpenGL.

Après pas mal de bidouilles et un abandon par K.O., Pierre me demande si j’ai pensé à faire un repair. Chose que j’aurais visiblement dû commencer par faire (mais pas le réflexe, c’est bête…), parce que là ça envisage de marcher. Du moins en 1024, et après pas mal de bidouilles, dont en particulier les hacks de base de registres (pouah), cf .

Bref, en OpenGL on tape le 60fps (très bien) mais pas de minimap en intérieur (moins bien, mais bon), et en D3D le 15-17fps (jouable) mais avec un minimap. C’est un compromis.

Le problème suivant : repasser le bureau dans une résolution décente. Ce qui est pas gagné, tout lancement de Wow à partir d’une résolution supérieure à 1280×1024 se soldant par un garbage de carrés pas beaux (décalage de lignes visible). On a fini par trouver qu’il fallait augmenter le paramètre Virtual de la section Screen de X11. On a commencé par essayer, +1, +2, +3… Pierre a fini par trouver la formule magique : multiple de 64 supérieur +1, j’ai donc une ligne Virtual 1985 1200 qui traîne dans mon xorg.conf.

Et voilà, je peux jouer à Wow. Ouf ! 🙂

Irritations diverses

En deux jours je viens de régler deux trucs qui m’énervaient depuis un certain temps.

Petit 1, resolv.conf qui saute à la moindre requête DHCP. Je suis sous Arch depuis quelques semaines, c’est un dhcpcd qui tourne, sur un système en rc.d. Après avoir fouillé ma conf, tenté des trucs plus ou moins sales, etc, j’ai fini par trouver la ligne magique dans le fichier de conf qui va bien, en l’occurrence /etc/conf.d/dhcpcd (le -q y était déjà) : DHCPCD_ARGS="-C resolv.conf -q"

Petit 2, la police du terminal. J’aime bien une police non anti-aliasée, pas trop moche et d’une taille décente pour mes xterms. J’avais jusqu’ici le problème que les caractères comme …, € et œ n’étaient pas affichés. Je dois avouer que ce problème me poursuit depuis un certain temps. Je passe ma police de terminal en -font blah dans ma config WMII, et ça juste marche pas. J’ai fini par remarquer qu’un terminal lancé avec la fonte par défaut m’affichait lesdits caractères. J’ai donc recherché la police utilisée, pas moyen de mettre la main dessus dans xfontsel. J’ai fini par trouver un tip dans un coin du grand Ternet qui m’indique que les options du terminal par défaut, on les obtient avec appres XTerm. Et là je remarque un truc : dans les polices utilisées, l’encodage est systématiquement à iso10646-1. Bon sang mais c’est bien sûr, me dis-je en mon for intérieur en tapant un grand coup de poing sur mon bureau. J’ajoute les caractères magiques à la fin de ma chaîne de définition de police, qui devient -font -*-terminus-medium-r-*-*-20-*-*-*-*-*-iso10646-1 et bwahaha j’ai tous les caractères que je veux. Même le ĥ, ce qui est essentiel admettons le.

Et ouais, iso10646, ça veut dire un truc achement proche d’Unicode, en vrai : http://unicode.org/faq/unicode_iso.html. J’ai appris quelque chose aujourd’hui.

BÉPOÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈ

Hum. J’y peux rien, « bépoè », ça me fait penser à « kapouéééé ». Mais c’est quoi, bépoè, me demanderez-vous ? C’est une disposition de clavier ergonomique, basée sur la méthodologie Dvorak, et adapté à la langue française. Et mon layout clavier depuis quelques semaines.

Ergonomique, ça veut dire entre autres que la majorité de la frappe se fait sur la rangée de base (celle du milieu), qui contient en l’occurence les caractères suivants : auie,ctsrnmç. Adapté à la langue française, ça veut dire entre autres que les caractères utilisés en français, y compris les majuscules accentuées et les guillemets typographiques, sont disponibles facilement.

Au niveau de l’apprentissage, je ne cacherai pas que c’est encore laborieux, Je suis toujours entre 20 et 30 mots par minute, c’est moins que ma vitesse en azerty, Mais ça s’améliore de jour en jour et j’arrive même maintenant à taper mes mots de passe en bépoè 🙂 (c’est le plus dur !)

Pour en savoir plus, il y a une foultitude d’infos sur le wiki du projet fr-dvorak-bépo. Merci les gens pour tout le boulot abattu autour de ce projet !

(Et pour les puristes, non, je ne fais pas encore ni apostrophe comme il faut, ni espaces insécables. Mais c’est mon choix, pas celui de mon clavier.)

Nuage de tags « intelligent » sous WordPress

Pour un vague projet qui traîne, je cherchais à avoir un nuage de tags « intelligent » sous WordPress. Par « intelligent », j’entends un truc qui se restreint lui-même en fonction des tags encore disponibles et qui permet de faire un ET booléen sur les tags, à la delicious si vous voulez. J’ai pas mal cherché, sans trouver, j’ai même commencé à voir comment on faisait des plugins dans WP, j’ai lu de la doc, j’ai codouillé un peu, et la flemme a repris le dessus, j’ai re-dégainé mon amie Google (ouais, y paraît que Google, c’est une fille, c’est Delphine qui le dit), finalement réussi à trouver l’incantation de recherche magique et j’ai fini par tomber sur Sensitive Tag Cloud qui fait exactement ce que je veux. Bon, il va probablement falloir le bricoler un peu (ajouter un lien pour effacer la recherche, des trucs comme ça), mais GRAH, ça marche quoi.

WordPress, vservers et mod_proxy

Je fais quelques expériences avec WordPress (version 2.6 là maintenant tout de suite) en ce moment. Et vu que derrière un mod_proxy/vserver/truc/blah c’est UN PEU la misère, juste deux tipaizes :

  • il faut probablement modifier les options de la base de données après l’installation pour aller taper sur la bonne URL et pas sur 192.168.0.blah (bref l’url du chose local derrière le mod_proxy quoi)
  • un fix quick’n’dirty, BIEN ™, MARCHE ™. Il existe aussi un plugin genre disable_canonical_URL MAIS 1/ va activer un plugin sans avoir la main sur le blog, c’est relou 2/ ça fout potentiellement la zone sur les headers, sais pas trop pourquoi.

Ouala, c’était plus un post pour moi pour les éventuelles upgrades (et parce que j’en ai bavé pour retrouver l’URL ci-dessus).

Migration de mail & Claws

C’est l’été, la période migratoire des mails… heu pardon je m’égare.

Donc heu, bon, du coup que j’ai changé de serveur chez Dedibox, j’ai dû migrer mon mail. J’en ai profité pour passer à dspam plutôt que SpamAssassin.

J’ai fait un blurb de doc ici, ça vaut ce que ça vaut, voilà.

Bref, tout allait bien jusqu’à hier, mon spam hit rate tournait autour de 95%, youpi youpi, ouais. Et puis ce matin, BLAM, attaque de spams de type « delivery failure », 200 dans la boîte mail, BLEH. Surtout qu’il faut les nourrir à mon alias dspam, donc les forwarder un par un.

Après en avoir forwardé quelques uns, j’en ai eu un peu marre, donc j’ai cherché comment forwarder tout ça automatiquement. J’ai pas trouvé dans Claws comment définir ce genre d’action sur une touche ou sun un bouton. J’ai fini par faire ça en deux étapes : un marquage (par un label) manuel des spams dans l’inbox et un filtre sur ce label ayant pour action « forward & trash ». Et voilà ! bon, ça prend un certain temps, mais ça marche ! 🙂

Le gag.

Ce matin, je trouvais que ma machine ramait. Pas plus inquiète que ça, je tue une paire de process, reboot (oui, j’assume) (tfaçons fallait que je change de noyau) (non c’est pas vrai), bon, bref, tout revient à la normale.

Je tilte pas non plus sur Claws qui me parle de problème potentiellement réseau (alors que je SAIS que c’est un signe, damned).

Non plus quand links me dit « hey, je peux pas me lancer, parce que je peux pas créer de .links ».

Je finis par tilter quand OOo me dit « heuuuu, j’ai pas la place d’enregistrer les fichiers temporaires là ». Merde, me dis-je, je viens de remettre un disque de 500Go sur cette babasse, ça me ferait mal. Donc je cherche, et là je vois un répertoire « backup » de 180Go. Bon, me dis-je, j’ai dû oublier de le remettre à sa place dans l’autre disque.

Oui mais en fait non. C’est PAS un répertoire. C’est un fichier. Et dedans le fichier, j’ai des root@audresselles qui parlent à isa@audresselles (ma machine s’appelle audresselles) et qui se plaint de pas pouvoir envoyer de mail à mon compte de backup chez un provider de mail bien connu pour lequel mon époux travaille.

Et là, j’ai compris. J’avais, pour une raison étrange venue d’ailleurs, un .procmailrc, téléchargé depuis mon serveur. Dans le .procmailrc, les deux premiers trucs que je fais : copier le mail dans backup (je suis en phase d’affinage de procmailrc) et envoyer le mail au compte de backup. Sauf que comme il peut pas envoyer le mail, ça bounce. Chez moi. Et ça passe dans le procmailrc. Et ça boucle. Je sais pas trop ce qui a amorcé la pompe, je subodore un logrotate Apache foiré (j’ai installé Apache ya une semaine ou deux pour tester un truc, ça correspondrait bien).

Et ça fait un foutu fichier de 180Go dans mon /home. Notons que supprimer un fichier de 180Go, c’est PAS instantané.