#balisebooks – Hypérion – Dan Simmons

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J’ai fini Hypérion, de Dan Simmons, il y a deux ou trois jours, et j’ai un peu procrastiné avant d’écrire ce billet parce que… je savais pas trop quoi écrire.

Je l’avais lu il y a quelques années, mais, pour une raison ou une autre, il ne m’avait pas laissé de souvenir impérissable à l’époque; je me souvenais de quelques trucs, mais il m’a beaucoup plus captivée cette fois ci. Je suppose que certaines périodes sont plus adaptées à certains bouquins. Et qu’Hypérion fait partie de ces bouquins, parce qu’il est tout de même très particulier.

C’est l’histoire d’un petit groupe de gens qui ont été appelés à effectuer un pèlerinage, le pèlerinage du gritche – le gritche étant une espèce de gros monstre métallique empaleur qui fait peur. Dans l’espoir que ça les aidera à survivre, les pèlerins se racontent leurs histoires et la raison pour laquelle ils ont été appelés à effectuer ce pèlerinage.

Le livre se compose principalement de ces histoires, qui sont toutes racontées dans différents environnements, styles et voix. Par moments, ça fait un peu « exercices de style en nouvelles de science-fiction », avec chaque nouvelle résonnant dans un « genre » donné, sans avoir nécessairement beaucoup à voir avec ledit genre (c’est peut-être plus une impression de ma part qu’une raison réellement rationnelle ?). Je crois que je pourrais les classifier, en espérant ne pas en dire de trop (et sans ordre particulier) en une histoire militaire (à la Starship Troopers (le bouquin de Heinlein, pas le film) ), un conte des Mille et Une Nuits, l’histoire d’une quête désespérée, une histoire d’horreur/suspense (à la Stephen King), une histoire basée sur un commentaire social (à la Fondation), une histoire de « détective dans un sombre futur » (à la Blade Runner et/ou dans un style plutôt cyberpunk). Certaines comparaisons dans cette liste sont objectivement tirées par les cheveux, mais bizarrement c’est l’impression que j’en retire.

Et chaque histoire est une bonne histoire, à la fois en soi et dans le cadre plus large de l’histoire du pèlerinage. L’ensemble laisse une impression bizarre, mais durablement positive.

J’ai beaucoup aimé, et je pense que c’est objectivement un bon bouquin. J’ai été un peu surprise de voir qu’il avait été publié en 1989 – c’est plutôt récent, comparativement à ma réserve usuelle de SF – et j’étais convaincue qu’Hypérion était plus vieux que ça. Je présume qu’il a gagné ses lettres de noblesse de « classique » rapidement.

Un dernier mot sur la traduction française de Guy Abadia, dans laquelle je l’ai lu : elle est excellente. Il y a visiblement eu une grande réflexion sur la traduction des termes spécifiques du bouquin (j’aime vraiment beaucoup la traduction de Shrike en gritche 🙂 ) et le style de l’ensemble est de grande qualité. Respect.

Un commentaire sur « #balisebooks – Hypérion – Dan Simmons »

  1. « Hypérion » et sa suite immédiate, bien qu’un peu confus parfois, sont excellents.

    Les deux tomes suivants, « Endymion », bôf bôf. Ça se passe une génération plus tard, d’autres personnages, l’intrigue est une course-poursuite linéaire avec un aspect mystique à deux balles.

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