#balisebooks – La Chute d’Hypérion – Dan Simmons

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Bien bien bien, ça fait un petit bout de temps que j’ai pas fait de #balisebooks; en partie parce que j’ai moins lu ces derniers temps, et en partie parce que je suis super en retard pour celui-ci ! (Pour donner une idée, j’ai lu un demi tome de Robert Jordan entre temps). Eeeet évidemment ça veut dire que j’ai encore moins de choses à dire que ce que j’aurais pu dire juste après l’avoir fini.

En bref : j’ai beaucoup aimé. Hypérion était centré sur l’histoire (passée) des personnages. La Chute d’Hypérion raconte ce qui se passe sur Hypérion (et qui ne reste pas sur Hypérion). La guerre est imminente. En dehors d’Hypérion, on voit comment cela est géré par le gouvernement de l’Hégémonie. Sur Hypérion, les pèlerins sont arrivés dans la zone des Tombeaux du Temps et attendent la confrontation avec le gritche.

C’était une lecture très prenante. Hypérion s’intéressait plus aux personnages ; la Chute d’Hypérion fait la part belle à la description de l’univers et de son fonctionnement. Est-ce que j’ai déjà dit que j’avais beaucoup aimé ? Oui. En plus, j’en ai maintenant deux versions. J’ai une version papier, à laquelle pour une raison ou une autre il manque 40 pages à un tiers du bouquin (argh). Quand je me suis rendue compte de ça, je me suis relevée (j’étais sous la couette), et j’ai racheté la version Kindle pour pouvoir le lire sur mon téléphone et ne pas interrompre ma lecture. Je suis pas sûre que j’aurais fait ça pour n’importe quel bouquin.

#balisebooks – Hypérion – Dan Simmons

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J’ai fini Hypérion, de Dan Simmons, il y a deux ou trois jours, et j’ai un peu procrastiné avant d’écrire ce billet parce que… je savais pas trop quoi écrire.

Je l’avais lu il y a quelques années, mais, pour une raison ou une autre, il ne m’avait pas laissé de souvenir impérissable à l’époque; je me souvenais de quelques trucs, mais il m’a beaucoup plus captivée cette fois ci. Je suppose que certaines périodes sont plus adaptées à certains bouquins. Et qu’Hypérion fait partie de ces bouquins, parce qu’il est tout de même très particulier.

C’est l’histoire d’un petit groupe de gens qui ont été appelés à effectuer un pèlerinage, le pèlerinage du gritche – le gritche étant une espèce de gros monstre métallique empaleur qui fait peur. Dans l’espoir que ça les aidera à survivre, les pèlerins se racontent leurs histoires et la raison pour laquelle ils ont été appelés à effectuer ce pèlerinage.

Le livre se compose principalement de ces histoires, qui sont toutes racontées dans différents environnements, styles et voix. Par moments, ça fait un peu « exercices de style en nouvelles de science-fiction », avec chaque nouvelle résonnant dans un « genre » donné, sans avoir nécessairement beaucoup à voir avec ledit genre (c’est peut-être plus une impression de ma part qu’une raison réellement rationnelle ?). Je crois que je pourrais les classifier, en espérant ne pas en dire de trop (et sans ordre particulier) en une histoire militaire (à la Starship Troopers (le bouquin de Heinlein, pas le film) ), un conte des Mille et Une Nuits, l’histoire d’une quête désespérée, une histoire d’horreur/suspense (à la Stephen King), une histoire basée sur un commentaire social (à la Fondation), une histoire de « détective dans un sombre futur » (à la Blade Runner et/ou dans un style plutôt cyberpunk). Certaines comparaisons dans cette liste sont objectivement tirées par les cheveux, mais bizarrement c’est l’impression que j’en retire.

Et chaque histoire est une bonne histoire, à la fois en soi et dans le cadre plus large de l’histoire du pèlerinage. L’ensemble laisse une impression bizarre, mais durablement positive.

J’ai beaucoup aimé, et je pense que c’est objectivement un bon bouquin. J’ai été un peu surprise de voir qu’il avait été publié en 1989 – c’est plutôt récent, comparativement à ma réserve usuelle de SF – et j’étais convaincue qu’Hypérion était plus vieux que ça. Je présume qu’il a gagné ses lettres de noblesse de « classique » rapidement.

Un dernier mot sur la traduction française de Guy Abadia, dans laquelle je l’ai lu : elle est excellente. Il y a visiblement eu une grande réflexion sur la traduction des termes spécifiques du bouquin (j’aime vraiment beaucoup la traduction de Shrike en gritche 🙂 ) et le style de l’ensemble est de grande qualité. Respect.