#balisebooks de rattrapage

Et ben, l’été est passé, et ça fait un bout de temps que le dernier #balisebooks a été publié… on va donc corriger ça ! La bonne nouvelle, c’est que je n’ai pas lu tant que ça pendant ces trois derniers mois, et du coup le #balisebooks reste raisonnable. J’ai encore quatre bouquins plus longs ou plus chronophages en route en parallèle, donc le prochain sera peut-être aussi court et/ou retardé.

The Gown: A Novel of the Royal Wedding – Jennifer Robson

(pas encore de traduction française)

Un roman historique qui suit l’histoire des brodeuses qui travaillaient pour Norman Hartnell, concepteur de la robe de la (future) reine Elizabeth II. Je voulais vraaaaiment tout adorer de ce bouquin, et c’était presque ça, à part pour un point de l’intrigue particulièrement déplaisant qui m’a paru… évitable. Et c’est dommage, vraiment, parce qu’à part ce point là, ce bouquin aurait probablement fini sur ma (toute petite) liste de « bouquins à re-lire quand j’ai besoin de réconfort ». J’ai tout de même aimé beaucoup de choses dans ce bouquin, et en particulier tous les détails à propos de broderie !

Persepolis Rising / Tiamat’s Wrath – James S.A. Corey

(Le Soulèvement de Persépolis, en français, à paraître, et pas encore de titre pour le deuxième)

Les tomes 7 et 8 de The Expanse, qui se passent après un bond dans le futur d’environ 30 ans après la fin du tome 6. Et il n’y a pas grand chose de plus que je puisse dire sans le contexte des six premiers bouquins, alors… J’avais un peu peur du concept « ah. OK. 30 ans plus tard. Ok… », parce que j’avais peur de « perdre » quelque chose. Mais ça reste tout à fait plaisant, très émouvant par moments, et j’ai vraiment hâte de lire le tome 9, prévu pour l’an prochain. Et en attendant, il me reste quelques nouvelles/romans courts dans l’univers que je n’ai pas encore lus (ce dont je me réjouis par avance).

Beyond Addiction – Kit Rocha

(pas encore de traduction française)

Tome #5 de la série de romance post-apo Beyond. Finn et Trix se connaissaient alors qu’ils vivaient encore tous les deux dans le Secteur Cinq et étaient tous les deux toxico; Trix s’en est sortie (et a fini chez les O’Kane dans le Secteur Quatre), Finn pense qu’elle est morte… jusqu’à ce qu’elle soit re-kidnappée au Secteur Cinq. La trame de fond est toujours chouette, j’ai bien aimé le couple du bouquin, les scènes chaudes sont, ben, heu, chaudes (j’ai quelques réserves à propos d’une d’entre elles, mais bon), que vouloir de plus ?

Radicalized – Cory Doctorow

(pas encore de traduction française)

Quatre grosses nouvelles/romans courts qui se passent dans des sociétés juuuuste assez différentes de la nôtre pour les appeler des dystopies, et définitivement suffisamment proches pour en être effrayantes. Dans Unauthorized Bread, Salima, réfugiée, se retrouve à devoir hacker son mini-four parce que l’entreprise qui l’a fabriqué a fait faillite. Les emmerdes suivent. Model Minority est un « remake » de Superman (contre le racisme et la brutalité de la police) – et j’avoue que ça ne m’a pas laissé un souvenir impérissable. Dans Radicalized, l’absence de couverture sociale universelle pousse des gens à s’organiser et à planifier des attaques terroristes. Et dans The Masque of Red Death, on a une histoire à propos d’une communauté post-apocalyptique dans un bunker. Globalement, quatre histoires très solides – avec suffisamment d’humour pour ne pas être profondément déprimantes. La politique est de l’ordre du Non Subtil, mais en même temps, on lit pas du Doctorow si on a quelque chose contre la Politique Non Subtile 😉

The Headspace Guide to Meditation & Mindfulness – Andy Puddicombe

(Mon Cours de méditation, en français)

Headspace est une des apps de méditation que j’utilise (moins souvent que ce que je le voudrais ces derniers temps, mais bon), et Andy Puddicombe en est le visage (et la voix) public. Ce bouquin explique l’approche et la parsème de pas mal d’anecdotes, du coup c’est très accessible et drôle. J’aurais probablement plus profité du bouquin si ça n’avait pas été après des heures sur Headspace. Mais ça reste des rappels bienvenus, c’est bien écrit, et les anecdotes sont marrantes.

To Be Taught, If Fortunate – Becky Chambers

(pas encore de traduction française)

Une chronique d’une longue mission spatiale – quatre personnes sur un vaisseau, qui explorent quatre planètes très différentes. L’équipage est solide et compétent, y’a de la science, et ce roman court paraît beaucoup plus long (dans le bon sens du terme !) que son nombre de pages, et c’est krokrobien, et est-ce que je suis en train fangirler un peu trop ? naaaan….

The Long Way to a Small, Angry Planet – Becky Chambers

(L’Espace d’un an, en français)

Celui-ci est une (re)-re-lecture; Becky Chambers a obtenu le prix Hugo pour la série Wayfarers, alors j’ai relu celui-ci pour fêter ça. C’est la troisième fois que je le lis en moins de trois ans (ce qui est très rare dans ces temps d’abondance livresque), et je l’apprécie un peu plus à chaque fois. Je relirai probablement les deux autres d’ici à la fin de l’année.

Lake Silence – Anne Bishop

(Lac Argent, en français)

J’ai découvert Anne Bishop avec sa série The Others – et Lake Silence se passe dans le même univers, que j’apprécie, mais avec une autre communauté et un autre jeu de personnages. Et… j’ai pas été convaincue. J’aime toujours bien l’idée du monde, mais j’ai pas réussi à m’enthousiasmer pour cet épisode – voire, je me suis ennuyée (ça m’a paru répétitif), j’ai envisagé plusieurs fois de l’abandonner, et de manière générale j’ai été déçue.

Because Internet: Understanding the New Rules of Language – Gretchen McCulloch

(pas de traduction française, et j’imagine qu’elle n’aurait pas beaucoup de sens vu le sujet)

Un bouquin très cool à propos d’Internet du point de vue d’une linguiste en langue anglaise. Y’a des chapitres à propos de ton d’écriture, de ponctuation, d’emojis, de memes, de conversation… et globalement je me suis régalée, j’ai appris beaucoup de choses, j’ai ri plusieurs fois, et c’était de manière générale une chouette lecture très informative.

#balisebooks du mois des ponts

Pouf pouf. J’ai de plus en plus de backlog. Alors je crois que je vais les faire 10 par 10 (en comptant 1 pour un « groupe »), sinon ça sera jamais publié 😛

The Obelisk Gate et The Stone Sky – N.K. Jemisin (La Porte de Cristal pour le premier, pas encore de traduction française pour le second) – les tomes 2 et 3 (sur 3) de Broken Earth et la suite directe. Je veux absolument éviter de spoiler le premier, cependant, donc je vais pas en dire beaucoup. On retrouve (et on continue à s’attacher fortement) les mêmes personnages, l’écriture du monde est toujours fascinante, c’est plein de bonnes choses. Bref, je ne peux que vous conseiller de lire le premier (Fifth Season), et si vous avez aimé le premier il y a de fortes chances que vous appréciez les deux suivants. En tous cas je garde Jemisin sur ma liste d’auteurs dont il va falloir que je lise TOUT 😉

Heir to the Shadows et Queen of Darkness – Anne Bishop (Héritière des Ombres et Reine des ténèbres, en français) – la suite et fin de la trilogie Black Jewels commencée avec Daughter of the Blood. On reste dans la dark-emo-fantasy, avec les mêmes points forts et faibles que sur le premier tome, mais ça reste assez prenant, et Jaenelle a grandi, ce qui rend les choses moins bizarres. Globalement plutôt une bonne série, qui a le mérite d’une certaine originalité.

Meditation for Fidgety Skeptics: A 10% Happier How-to Book – Dan Harris (pas encore de traduction française) – celui-là fait suite à 10% Happier, du même auteur. Dans 10% Happier, Harris raconte son propre cheminement et ça tient plus du mémoire qu’autre chose. 10% Happier part sur le principe « ok, maintenant que j’ai raconté tout ça, quand j’essaie de convaincre les gens que méditer c’est Bien™, ils me trouvent tout un tas d’obstacles divers et généralement variés, alors je vais trouver des solutions pour chacun ». Beaucoup plus pratique, plutôt intéressant, plutôt drôle par moments (même si visiblement on partage pas la même image de Jazzercise lui et moi – ou ptêt que si 😉 ), et globalement une très bonne lecture. Sur le sujet, je me permets de re-plugger mon billet précédent qui cause de méditation, au cas où.

Beyond Shame, Beyond Control, Beyond Pain, Beyond Temptation, Beyond Jealousy – Kit Rocha (pas encore de traduction française) – alors ça, c’est venu dans ma liseuse parce que j’ai vu passer le Twitter de @mostlybree via un retweet d’un thread (celui-là, je crois), et que je suis curieuse, et tout ce genre de choses. Et @mostlybree, elle écrit avec une co-auteur de la romance post-apo sous le nom Kit Rocha, et donc du coup j’ai acheté Beyond Shame, et j’ai commencé à lire tout ça. C’est effectivement de la romance post-apo. Les bouquins se suivent et ne se ressemblent pas – y’a un arc chronologique général, mais on suit l’histoire du point de vue de personnages différents. Le côté « romance » est, dirons nous, « graphique et détaillé » (au point que j’ai parfois du mal à lire ça dans le train au cas où mon voisin jetterait un œil sur ma page… j’assume pas :P) mais très raisonnablement écrit ; le setting est chouette et les persos sont attachants. (No pun intended.) J’aime bien.

Armada – Ernest Cline (même titre en français) – Cline est connu pour son Ready Player One, qui vient d’être adapté en film ; j’avais plutôt bien aimé le bouquin, les avis sur le film sont mitigés mais je l’ai pas vu. Bref. Armada part un peu sur le même trip nostalgique, avec plus de musique peut-être. L’intrigue commence essentiellement quand Zach rêvasse depuis son cours de maths et voit passer un vaisseau spatial qui correspond point pour point au design de vaisseau de son jeu vidéo préféré, Armada (d’où le titre). Et Zach se retrouve à devoir aider à sauver le monde, parce que, bon. J’ai écouté Armada comme livre audio, narré par Wil Wheaton, ce qui était plutôt chouette ; après, le bouquin lui-même, eh. Globalement prévisible, et je suis vraiment pas douée pour prédire ce qu’il se passe dans les bouquins. Quelques bons passages, mais globalement bof.

The Color of Magic – Terry Pratchett (La Huitième Couleur, en français) – une relecture d’il y a longtemps. J’aimerais beaucoup adorer Pratchett, parce que j’ai toujours l’impression de louper un truc en n’adorant pas Pratchett. Mais y’a pas à dire… j’accroche pas 😦 Chuis à peu près sûre que c’est un problème de « c’est pas l’auteur, c’est moi » – objectivement, c’est chouette, y’a des trouvailles fabuleuses, et tout et tout… mais j’accroche pas. Je suis triste.

One of Us Is Lying – Karen McManus (Qui ment ?, en français) -une histoire de meurtre dans un lycée. Éminemment Pretty Little Liars-esque du temps où c’était « moins n’importe quoi », plutôt une bonne lecture.

My Life in France – Julia Child (pas encore de traduction française) – l’autobiographie de Julia Child, principalement connue pour son livre de cuisine Mastering the Art of French Cooking. Super intéressant sur le contenu et le contexte de la France quelques années après la deuxième guerre mondiale, très inspirant sur la quantité de boulot et de volonté autour de la publication du bouquin. Fascinant.

Every Anxious Wave – Mo Daviau (Il faut sauver John Lennon, en français) – alors, quand tu trouves un trou de ver qui permet le voyage dans le temps dans le fond de ton placard, tu fais quoi ? Ben tu vends des tickets pour les concerts de rock du passé, c’te question, m’enfin ! Et quand t’envoies ton meilleur copain par erreur en 980 au lieu de 1980… ben t’essaies d’aller le repêcher, hein. C’est toute l’histoire de ce bouquin très chouette malgré une prémisse un peu loufoque. Mention honorable pour Lena la physicienne, au passage, j’ai vraiment bien aimé le personnage 🙂

Better: A Surgeon’s Notes on Performance – Atul Gawande (pas encore de traduction française) – une collection d’essais à propos de médecine et de son amélioration dans tout un tas de circonstances, depuis l’hygiène en salle d’opération à la question de la peine capitale en passant par la médecine de combat et le score Apgar pour les nourissons. Très intéressant. Gawande vise à tirer des conclusions à propos de « comment faire les choses mieux en général » sur des domaines plus larges que sur la médecine, mais ça m’a plutôt moins marquée que les histoires par lesquelles il arrive aux conclusions en question.

S’il ne fallait en lire qu’un… ben en fait il faut en lire deux, et c’est Obelisk Gate et Stone Sky, sans hésitation 🙂