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Hier, j’ai terminé A Memory Of Light, le quatorzième et dernier tome de la série The Wheel of Time (publiée en français sous le titre La Roue du temps, ils en sont au 22e tome correspondant à la fin du 11e tome en VO) , après 3 semaines à ne guère lire que cela. J’ai pas mal râlé il y a trois semaines en voyant que la version électronique ne sortirait que dans quelques mois ; mon impatience a été plus forte que mes grommellements, et j’ai été l’acheter à la librairie. L’impatience, c’est aussi ce dont je me souviens des premiers tomes. J’avais commencé à les lire en français, mais la traduction française prenait deux tomes pour chaque tome en anglais, et l’édition de poche était bien longue à arriver après l’édition grand format… les lire en anglais était à la fois un moyen de les lire plus vite, et de faire des économies non négligeables ! (parce qu’entre un poche et deux grands formats, le choix est simple). Et tout ça, c’était… il y a un peu plus de quinze ans. Cette série m’a suivie pendant la moitié de ma vie. C’est fou.
Je suppose que ce n’est pas trop une surprise si je dis que A Memory of Light est le livre de la Dernière Bataille. Du coup, il est blindé de batailles, de combats et d’héroïsme épique. Et, de manière générale, c’est très satisfaisant. Tout le monde a son rôle, tout le monde participe au plus gros évènement jamais arrivé, et tout ça est fantastique. Je ne me serais pas attendue à apprécier autant un rapport de bataille de 900 pages – mais ça fonctionne très très bien. En tant que lecteur, on fait sa paix avec le destin de tous les personnages que l’on a suivis pendant des milliers de pages, et c’est, encore une fois, globalement satisfaisant (et quelque peu gratifiant). Certains personnages meurent, comme on peut s’y attendre dans une bataille de cette ampleur ; il n’y a pas beaucoup de temps pour les pleurer, mais on s’y attend presque aussi un peu.
Tout bien considéré, une excellente conclusion à une série qui a eu ses hauts et ses bas. Je suis très satisfaite du boulot de Brandon Sanderson – je ne sais pas s’il était « le meilleur auteur possible pour ce boulot », mais il a clairement fait un très bon boulot pour finir la série. De nos jours, je ne pense pas que je commencerais à lire une série de cette ampleur ; rétrospectivement, je suis contente que ça m’ait pris il y a 15 ans. J’aurais du mal à la recommander à quiconque – probablement de la même manière que j’aurais du mal à recommander à quiconque de courir un marathon (à commencer par moi-même 😉 ). C’est un truc gigantesque. Et quelques bouquins du milieu ne sont pas top. Est-ce que ça en valait la peine ? Je pense. C’était une chouette histoire.
11 * 900 pages en anglais ?
Diantre, j’en suis qu’à la moitié pour l’« Assassin Royal » et ses suites, et au final ça devrait en faire autant. Au final ça me prendra bien 4-5 ans…
Yen a quelques uns qui sont un poil plus courts. Mais 14 tomes, pas 11 – et entre le moment où j’ai commencé la série pour la première fois et le moment où je l’ai finie, j’ai relu le début… plusieurs fois, même, probablement 😛 La Wikipedia donne 11.916 pages pour le total. Ce qui fait pas mal, quand même 🙂 J’ai pas encore lu l’Assassin Royal, je dois avoir le premier tome qui traîne ici depuis des années pourtant 😛