#balisebooks – The End of All Things – John Scalzi

the-end-of-all-thingsThe End of All Things, de John Scalzi (pas encore de traduction française), est le sixième tome de Old Man’s War, dont j’ai beaucoup apprécié les cinq précédents. Le sixième permet de garder l’impression précédente : j’ai bien aimé aussi. Scalzi reprend un peu le principe narratif de The Human Division: pas mal de changements de narrateur qui racontent le déroulement de l’histoire depuis différents points de vue. C’est moins poussé que dans The Human Division, qui était séparé en 13 nouvelles : The End of All Things est divisé en quatre parties bien distinctes.

La première partie, Life of the Mind, raconte l’histoire d’un « brain-in-a-box » (un pilote de vaisseau qui n’est plus qu’un cerveau) la manière dont il s’est fait recruter, et ce qu’il s’est passé par la suite – le tout donnant une vague impression de The Martian qui aurait pris l’option ingénieur software. La deuxième partie, This Hollow Union, raconte les machinations politiques à la tête du Conclave, l’über-association d’espèces alien qui regarde les deux factions humaines d’un assez mauvais œil. La troisième partie, Can Long Endure, est du point de vue d’un chef de peloton des Forces Coloniales qui se retrouve à enrayer un peu trop de rébellions à son goût. La quatrième partie, To Stand or To Fall, est la conclusion de tout ce qui s’est déroulé auparavant. Il y a un chapitre « bonus » qui reprend Life of the Mind dans une perspective un peu différente – Scalzi présente ça comme « ce que j’avais au début et que j’ai fini par balancer ».

J’avoue que j’ai été un peu déçue, parce que j’ai complètement adoré Life of the Mind, dont le personnage principal est exactement mon genre de smartass (j’ai un faible pour les personnages smartass, c’est très très net), et que le ton diminue très nettement de ce point de vue dans This Hollow Union (les mecs du Conclave, c’est pas des rigolos). Can Long Endure revient un peu dans ce ton-là et c’est bienvenu. Le chapitre final est une bonne conclusion aux événements des derniers bouquins – sans que, d’après Scalzi, ce soit nécessairement une conclusion à l’univers d’Old Man’s War. Et le chapitre bonus est plutôt sympa – je préfère très très nettement Life of the Mind, donc c’était un bon choix de garder cette version-là 😉

Bref. Ça se lit bien, ça se lit vite et, même si c’est pas le meilleur tome de la série, ça reste du bonheur en barre. J’aime beaucoup Scalzi, ça s’est vu, peut-être ?

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