English version here: #balisebooks – April/June 2019
Deux #balisebooks en un pour cause de voyages et autres aventures !
A Big Ship at the Edge of the Universe – Alex White
(pas encore de traduction française)
Première protagoniste, Nilah, pilote de course très dorlotée qui se retrouve du mauvais côté d’un complot. Protagoniste 2, Boots, qui vend des cartes au trésor… créatives. Toutes deux finissent à la recherche d’un vaisseau spatial légendaire, tout en étant pourchassées par un Grand Méchant.
Je crois que j’aurais préféré ce bouquin à un autre moment. Il y a honnêtement beaucoup de bonnes choses, et beaucoup de choses que j’apprécie normalement – j’ai bien aimé les personnages, et l’histoire était sympa, mais… je sais pas, ça m’a paru bordélique et bâclé, pour une raison qui m’échappe, et j’ai eu du mal à le finir.
Tell Me Three Things – Julie Buxbaum
(Trois de tes secrets, en français)
Le père de Jessie vient de déménager à Los Angeles, et Jessie est donc « la nouvelle » à un lycée très intimidant. Mais heureusement, elle commence à recevoir des e-mails anonymes de la part d’un de ses camarades de classe qui a décidé de l’aider à naviguer la situation. Pas hyper crédible pour tout un tas de raison, mais une lecture sympa, légère et mignonne qui m’a mise de très bonne humeur.
Dear Mrs. Bird – A.J. Pearce
(Chère Mrs Bird, en français)
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, à Londres, Emmy devient accidentellement dactylo pour une rubrique de conseils féminins. La rubrique en question est censée rester tout à fait vertueuse et éviter toute trace d’indécence – mais Emmy commence à répondre aux lettres qui ne sont pas du goût de sa cheffe, pour lesquelles elle pense qu’une réponse serait néanmoins la bienvenue.
Ça semblait un prémisse intéressant, mais j’ai été un peu déçue. L’histoire tournait principalement autour d’Emmy et de tout ce qui pouvait mal se passer si ses actions étaient découvertes, alors que je m’attendais presque à un roman épistolaire centré autour des gens qui lui auraient écrit. J’aurais probablement plus apprécié avec les bonnes attentes, mais je ne l’aurais peut-être pas lu 🙂
Bad Astronomy – Philip Plait
(pas encore de traduction française)
J’ai principalement entendu parler de Phil Plait à cause de son Astronomy Crash Course – que je n’ai pas encore pris le temps de regarder. L’écrit étant nettement plus « mon » média que la vidéo, Bad Astronomy a certes traîné sur ma pile à lire pendant longtemps, mais j’ai fini par le lire 🙂 Plait parcourt un certain nombre de « mythes » autour de l’astronomie, depuis les explications incorrectes du fonctionnement des marées à l’astronomie, et les corrige. Je n’avais jamais entendu certains de ces mythes, du coup la lecture était parfois franchement bizarre 🙂
Globalement un très bon bouquin de vulgarisation. J’aurais apprécié un touuut petit peu plus de maths/physique. Exemple typique : à un moment, il parle d’énergie orbitale, et j’ai fini par chercher ça de mon côté – donc, d’un côté, c’est bien que ça m’ait donné l’envie de chercher ; de l’autre côté, ça manquait peut-être juste de « tiens, voilà l’équation ». Mais j’ai appris des trucs, et j’ai envie de creuser une paire de trucs un peu plus – donc, mission accomplie 🙂
Except the Dying – Maureen Jennings
(Sauf la mort, en français)
J’aime beaucoup la série canadienne Murdoch Mysteries (Les Enquêtes de Murdoch), et la série fait référence à une série de bouquins, donc il était à peu près couru d’avance que je finirais par m’y plonger. William Murdoch est policier à Toronto à la fin du XIXe siècle et, de fait, résout des crimes. Ce tome traite d’une jeune femme retrouvée morte et nue dans la neige – qui est-elle et comment a-t-elle fini comme ça ? La version « livre » de Murdoch est plutôt plus rugueuse et moins bisounours que la version « série », mais le bouquin reste tout à fait divertissant et apprécié.
L’École des soignantes – Martin Winckler
Ça faisait un moment que je n’avais pas lu de Martin Winckler ! L’École des soignantes se passe en 2039, et est essentiellement une utopie médicale (avec une touche de SF), suivant le personnage principal, Hannah, pendant sa formation dans une unité médicale inhabituelle. Un certain nombre de critiques reprochent à Winckler son manque de subtilité quant à ses thèmes militants (les standards de soin, le féminisme, la formation médicale) mais pour moi c’est attendu et bienvenu. De manière générale : a excédé mes attentes (parce que j’ai eu ce pour quoi je venais, et j’ai vraiment bien aimé la fin).
Say Yes to the Marquess – Tessa Dare
(Des Fleurs pour la mariée, en français)
Clio est fiancée depuis 8 ans, elle a décidé qu’elle en avait marre et de rompre les fiançailles. Son fiancé est à l’étranger, et a laissé son frère en charge de ses affaires : c’est donc la personne que Clio tente de convaincre de signer les papiers de sa liberté. S’en suivent des péripéties, incluant des histoires de brasserie de bière.
C’était exactement ce dont j’avais besoin à ce moment là : une chouette histoire avec des protagonistes sympa, la promesse d’un happy end, et juste assez de tension pour pas être COMPLÈTEMENT SÛRE de la nature du happy end en question. J’ai vraiment bien aimé.
Babylon’s Ashes – James S.A. Corey
(Les Cendres de Babylone, en français)
Sixième tome de The Expanse, dans lequel on gère les conséquences des événements du bouquin précédent, on tente de gérer la politique (ou le manque de politique) de la nouvelle faction en jeu, et de manière générale on essaie de faire la Bonne Chose™ à une échelle interplanétaire.
J’ai trouvé ce tome un peu lent à démarrer, et il m’a fallu un peu de temps pour m’y sentir bien, mais le rythme finir par prendre et on continue à suivre avec plaisir les aventures du Rocinante, de son équipage, de ses alliés et de ses ennemis. (Et j’aimerais bien faire partie de cet équipage là. Ouais, même considérant les événements déplaisants.)
The Governess Game – Tessa Dare
(Le Jeu de la préceptrice, en français)
Un autre Tessa Dare – j’étais d’humeur pour un truc léger, et c’est ce que j’ai eu avec The Governess Game 🙂 Alexandra remonte les pendules pour les aligner à l’heure de Greenwich, et se retrouve embauchée presque accidentellement comme préceptrice pour deux petites filles, pupilles d’un duc sur lequel elle était tombée quelques mois plus tôt dans une librairie. C’était une lecture vraiment sympa – les enfants sont drôles, Alex a un côté Mary Poppins (et chasse les comètes), mais ça manquait peut-être un peu de tension et de conflit vers la fin. Tout à fait délectable néanmoins.