#balisebooks de printemps

Hop, un petit #balisebooks pour faire un peu de tri dans le backlog. J’ai la vague intention de tenter de bloguer un poil plus souvent que tous les trimestres, donc je vais ptêt revenir à un rythme de #balisebooks un peu plus soutenu plutôt que de faire dans le gros dump a posteriori et quand je me souviens plus de rien. À voir !

Ancillary Sword, d’Ann Leckie (pas encore de traduction en français) est la suite d’Ancillary Justice que j’avais beaucoup aimé. Ancillary Sword se déroule juste après Ancillary Justice, on y retrouve notre protagoniste-vaisseau qui a hérité de son propre vaisseau (et de l’équipage qui va avec), et qui s’en va gérer des soucis à une échelle beaucoup plus locale. Le rythme est plus lent et l’échelle moins planétaire, mais le résultat est néanmoins tout à fait lisible et appréciable. J’attends Ancillary Mercy (le troisième tome) avec impatience.

Dark Debt, de Chloe Neill (pas encore de traduction en français) est le 11e tome des Chicagoland. RÀS, le popcorn habituel.

Fair Game, de Patricia Briggs (Jeu de Piste, en français) est le 3e tome des Alpha&Omega, même remarque.

Alan Turing, the Enigma, d’Andrew Hodges (Alan Turing, en français) est une biographie d’Alan Turing (on l’aurait deviné), et c’est apparemment celle qui aurait servi de base pour le film The Imitation Game. Un livre très intéressant, qui explique énormément de choses sur la vie de Turing (normal), le contexte de l’époque, et sur le travail de Turing. J’ai un peu regretté que ce dernier aspect ne soit pas un peu plus développé – cela dit, c’est déjà une part certaine du bouquin, et il me semble que c’est plutôt bien expliqué. C’est plutôt marrant de voir « inventées » (ou découvertes ?) des choses qui paraissent aujourd’hui « aller de soi » ou presque dès qu’on a deux bases et quart en programmation. Bon, il y avait aussi quelques longueurs, mais je soupçonne que ce que je considère comme des longueurs intéressera peut-être plus un autre lecteur (et vice-versa) – ça me semble inévitable sur un pavé de cette exhaustivité.

Dune et Dune Messiah, de Frank Herbert (Dune et Le Messie de Dune, en français) est un grand classique que je n’avais pas encore lu en VO, voilà qui est corrigé. (Du moins pour les deux premiers tomes du cycle, à suivre 🙂 ). Ça commence par l’arrivée de Paul Atréides et de sa famille sur Arrakis, planète-desert ayant le monopole de la production de l’Épice, pour en prendre le contrôle au nom de l’Empereur. Ça continue par une fresque socio-écolo-politico-religieuse d’ampleur planétaire voire plus, et c’est à lire. J’ai de moins bons souvenirs des tomes suivants, donc je réserve mon jugement pour le reste pour quand je l’aurai relu, mais le début du cycle vaut vraiment le coup. De façon amusante, j’ai lu ça au milieu de SF plus récente et j’ai été assez amusée par la quantité d’exposition et d’explications diverses – j’ai l’impression que la « mode » actuelle est plutôt de plonger le lecteur dans l’univers et qu’il se débrouille, du coup c’était presque reposant 😉

The First 20 hours: How to learn everything fast, de Josh Kaufman (pas encore de traduction en français) était un bouquin assez… motivant. Kaufman explique l’hypothèse suivante : oui, pour devenir « bon » à quoi que ce soit, il faut y passer du temps. MAIS pour y devenir « suffisamment compétent pour avoir une vague idée de ce qu’on fait et y prendre goût », vingt heures de pratique suffisent. Bon, vingt heures de pratique intelligente, ce qui réclame un investissement supplémentaire en temps pour réussir à déterminer ce que « pratique intelligente » veut dire pour l’activité en question, mais bon. L’hypothèse est intéressante, a minima. Il décline dans le reste du bouquin six exemples : le yoga, l’ukulele, la planche à voile, le go, la programmation et la dactylo. J’ai appris des choses dans des domaines dont je n’avais aucune idée, et les exemples sont sympa. Bref, ça se lit vite, j’ai appris des trucs, j’ai trouvé ça plutôt motivant en général – même si je ne me suis pas encore bougé beaucoup plus que faire une liste « où investir mes skillpoints » pour l’instant, et si l’application à d’autres domaines semble un peu intimidante à première vue.

S’il ne fallait en lire qu’un… Dune.