Je disais donc que j’allais faire les bouquins de juillet dans les heures ou jours qui suivraient le 1er août ; il semblerait que la semaine soit passée sans que je m’en rende compte. Faut dire aussi, on a récupéré notre appartement et on a remménagé, entre temps. Alors, bon.
Pas tant de livres que ça lus en juillet – probablement la « faute » aux deux tomes de la Phèdre’s Trilogy qui sont tout de même assez volumineux (plus de 650 pages chacun…)! Comme précédemment, dans l’ordre de lecture.
Kushiel’s Chosen, de Jacqueline Carey (en français L’Élue) – deuxième tome de la trilogie de Phèdre dont j’ai parlé pour le #balisebooks de juin. Ce tome se passe dix ans après le premier tome ; Phèdre est établie dans une propriété choupi et tout se passe bien. Jusqu’à ce qu’un certain colis arrive – et Phèdre doit repartir à l’aventure. En jeu : le trône de Terre d’Ange, rien que ça. Peut-être un peu en deçà du premier tome, mais très chouette néanmoins, et une bonne transition entre le tome 1 et le tome 3.
Kushiel’s Avatar, de Jacqueline Carey (en français L’Avatar) – troisième tome de la même trilogie, est à mon avis le meilleur des trois. Phèdre cherche à libérer un ami d’un destin peu enviable, et se retrouve pour se faire à aller sauver un gamin kidnappé par une espèce de secte maléfique. C’est aussi le tome le plus violent – et peut-être le plus marquant, pas forcément dans le bon sens du terme : il faut parfois avoir le cœur bien accroché. Et je n’arrive pas à décider si c’était un excellent bouquin à cause ou en dépit de ça. Mais, en tous cas, une trilogie phénoménale, recommandée. Pour la petite histoire, d’ailleurs, j’ai appris l’existence de cette trilogie en regardant une vidéo de Geek&Sundry, la chaîne YouTube gérée entre autres par Felicia Day ; Geek&Sundry avait une série intitulée The Story Board, qui était en gros une série de panels d’auteurs sur différents sujets, et c’était très chouette. Et, donc, Jacqueline Carey était dans un épisode de cette série, et c’est comme ça que j’ai découvert ça.
SuperFreakonomics, de Steven Levitt et Stephen Dubner (même titre en français) – autant j’avais bien aimé Freakonomics, qui avait tout un tas d’anecdotes et de corrélations amusantes, autant ce deuxième essai est à mon avis raté. Ça part bien, et à peu près à la moitié du bouquin ils se mettent à causer climat, et ça part dans le n’importe quoi chiant. J’ai pô aimé.
Spin, de Robert Charles Wilson (même titre en français) – un excellent bouquin de SF. J’ai trouvé ça dans le Humble Bundle eBooks 2 (qui est depuis terminé) ; c’est pas COMPLÈTEMENT IMPOSSIBLE que j’en aie une version papier dans ma bibliothèque (actuellement encore en cartons) que j’avais pas encore lue (ça me dit confusément quelque chose…), mais, bref. L’idée de Spin est la suivante : un beau jour (ou plutôt une belle nuit), toutes les étoiles s’éteignent. Et il est expliqué assez vite que la Terre est en fait enveloppée dans une membrane plus ou moins étanche, avec en plus la propriété amusante de ralentir le temps à l’intérieur. Du coup, la durée de vie du Soleil (et son explosion) devient un problème vachement plus urgent, parce que quand il se passe un an sur Terre, il s’en passe 100 millions dehors. Gênant. La fin est un peu décevante, mais j’ai adoré le bouquin. J’ai vu récemment qu’il s’agissait en fait d’une série : je vais penser sérieusement à me procurer les tomes suivants.
La Petite garce dans la prairie, d’Alison Arngrim (en anglais Confessions of a Prairie Bitch) – l’autobiographie de « Nellie Oleson de la Petite maison dans la prairie », que j’ai achetée principalement parce que c’était une offre Kindle Éclair. Pas mal d’anecdotes de tournage et de « autour » (elle raconte à un moment qu’elle est allée aux Enfants de la télé en France, et qu’elle a halluciné d’entendre le public CHANTER LE GÉNÉRIQUE… instrumental !), mais pas seulement. Certains passages vraiment pas marrants, mais… c’est la vie mais en-dehors de ça, j’ai vraiment beaucoup ri. Et comme une envie de regarder la Petite maison dans la prairie 🙂
S’il n’y en avait qu’un à lire… Spin.
Ouais, bah moi je suis déçu de ne pas te lire chanter le générique. 😉