Il paraîtrait comme ça que j’ai trop de bouquins. Bon, j’avoue, j’ai trop de bouquins, et j’en achète régulièrement, donc c’est pas près de s’arranger. À ma décharge, je les lis 😉 ! Un petit aperçu de ce que j’ai lu récemment.
Sans ordre particulier et dans la langue dans laquelle je les ai lus 😉
- Les gardiens d’Aleph-deux, de Colin Marchika, est une « chronique » des voyages hyperspatiaux, depuis leurs débuts aux gros, gros problèmes qui s’en suivent, les guerres dans les hyperespaces, tout ça tout ça. Et la phrase qui tue : « vous êtes belle comme une équadiff ».
- L’échelle de Darwin, de Greg Bear, est violent du point de vue scientifique (génétique, biologie, médecine) et c’en est clairement une grande force. Deux événements a priori décorrélés ont lieu : on découvre dans une cave préhistorique deux hommes de Néandertal (enfin un homme et une femme) et un bébé qui a l’air nettement plus moderne, et un nouveau « virus » provoque des épidémies de fausses couches. Le contexte de scepticisme par rapport aux hypothèses des personnages et celui de panique par rapport aux conséquences du virus ne rendent pas les choses faciles pour tout le monde. Dans l’ensemble, une excellente lecture – mais peut-être à éviter si vous attendez un bébé 😉 (surtout le milieu du bouquin).
- Dead Famous, de Ben Elton. Vous prenez Loft Story et vous ajoutez un meutre en direct des caméras. Détail amusant : le nom de la victime n’est dévoilé qu’à peu près au milieu du livre. Sympa, sans plus. J’ai été assez déçue par la fin. Le mécanisme est intéressant, le motif nettement moins.
- Wilt 1 de Tom Sharpe est un bouquin très drôle et on se tape régulièrement le front en se disant « mais c’est pas croyable ce type ». Bon, en même temps, c’est un roman, mais bon 😉 Bref, Henry Wilt, prof dans un établissement technique anglais, décide, un soir de beuverie, de réviser le meurtre de sa femme en collant une poupée gonflable (la manière dont il se retrouve affublé de la poupée gonflable est déjà un grand moment en soi) dans un trou dans lequel du béton doit être coulé. Manque de pot, sa femme disparaît à ce moment-là. Le personnage du flic est ÉNORME 🙂
- Wilt 2, du même… Quelques années plus tard, notre même Henry Wilt a été promu et est papa de quatre quadruplées turbulentes. Et sa femme embauche une jeune fille au pair, allemande, et dont notre Henry tombe amoureux, avant que… Bon, après tout lisez-le. Me suis moins régalée avec celui-ci qu’avec le premier cela dit.
- Cantines de Sébastien Demorand, Emmanuel Rubin, Jérôme Bryon (photo) et Sophie Brissaud (antistylisme) est le bouquin de cuisine le plus délire qu’il m’ait été donné de voir. Le principe de base : des plats de cantine « classiques » comme l’aile de raie aux épinards ou le Ménélik, monument triangulaire de gastronomie-ou-pas (j’aimais pas) enfantine revisités par des chefs d’un peu tous les horizons. Et, pour chaque recette, un petit texte des « souvenirs de cantine » correspondant… j’aime bien celui de la glace bigoût, qui est le premier que j’ai lu grâce au blog Chocolate & Zucchini 🙂 Et des photos à mourir de rire, mention spéciale pour les alouettes sans tête 🙂
- Until I find you de John Irving est… le dernier John Irving. Comme d’habitude chez Irving, on suit un personnage pendant un certain temps (voire un temps certain). Jack Burns a quatre ans quand sa mère, tatoueuse, le traîne un peu partout en Europe à la recherche de son père, fanatique de tatouages, qui les a abandonnés. Lorsqu’ils abandonnent leur quête, Jack va à l’école et, pendant toute sa scolarité, le fantôme de son père, homme à femmes présumé, le hante, et lui cause quelques soucis. Plus tard, Jack devient acteur et on le suit dans sa quête de la vérité. On a reproché à Irving de traiter le problème de l’abus sexuel d’enfants de manière trop légère, je préfère le signaler avant de conseiller ce livre.
J’ai dans l’idée que j’en ai encore quelques uns dont j’ai oublié de parler, je devrais faire ce genre de billets plus souvent 😉
helo, j’aime beaucoup ton blog 🙂 on y trouve souvent quelques peles. Je me demandais pourqoi avoir fait cette précision : sans ordre particulier et dans la langue dans laquelle je les ai lus 🙂